skartnak
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 
Cede.ch

kawabunga surfing ska punk de Dijon


 
Ce forum est verrouillé; vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Skartnak.com Index du Forum -> Ton groupe
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
chombax
Skartnak addict


Inscrit le: 06 Mai 2008
Messages: 60

MessagePosté le: Mer 07 Mai 2008 11:36    Sujet du message: kawabunga surfing ska punk de Dijon Répondre en citant

Salut! j'arrive sur le forum et je fais déjà de la pub!

Mon groupe kawabunga, on fait du ska punk, un peu surf, on est 8 (batterie basse guitare clavier djembé 2 trombonnes une trompette)
on a fait une trentaine de dates, souvent dans des salles pathétiques, parfois un peu mieux, on est bien sûr dispos pour tous vos plans concerts, mariage, crémaillère, et autres falucheries...
le cd vient juste de sortir!
tchekez www.myspace.com/kawabunga2000

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Le mHu
Skartnak Team


Inscrit le: 13 Fév 2006
Messages: 883

MessagePosté le: Mer 07 Mai 2008 23:21    Sujet du message: Répondre en citant

et la kro arrive dans 6 mois, j suis un gros flemmard
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chombax
Skartnak addict


Inscrit le: 06 Mai 2008
Messages: 60

MessagePosté le: Jeu 08 Mai 2008 11:05    Sujet du message: Répondre en citant

6 mois? fuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuumier!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
oneThought
Serial Posteur


Inscrit le: 21 Avr 2006
Messages: 856
Localisation: Lausanne, Switzerland

MessagePosté le: Jeu 08 Mai 2008 18:56    Sujet du message: Répondre en citant

lol
_________________

www.swisspunk.com
www.st-records.com
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
stinky
Skartnak Team


Inscrit le: 14 Jan 2008
Messages: 573
Localisation: Neeeeuuucchh

MessagePosté le: Jeu 08 Mai 2008 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

barmitzva vous faites aussi?
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur Adresse AIM MSN Messenger
chombax
Skartnak addict


Inscrit le: 06 Mai 2008
Messages: 60

MessagePosté le: Jeu 08 Mai 2008 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

si y'a open bar de glaces, on signe!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chombax
Skartnak addict


Inscrit le: 06 Mai 2008
Messages: 60

MessagePosté le: Jeu 25 Déc 2008 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

"joyeux noël", voici le touw wipowt (version texte ; version photos, etc. à venir) de kawabunga chez les bélches et chez Dave :


02/08/2008 :
Kawabunga + Dirty Bees @ Ducasse du Quartier - Ecaussines (Belgique)
03/08/2008 :
Kawabunga @ Braderie – Tubize (Belgique)
03/08/2008:
Kawabunga @ Braderie - Gembloux-Gare (Belgique)
06/08/2008 :
Kawabunga @ Salon de la place - Harveng (Belgique)
08/08/2008 :
Kawabunga @ Café Dada - Bruxelles (Belgique)
09/08/2008 :
Festival @ Tronquoy (Neuf-Château) (Belgique)
Kawabunga + Versus you + Quiet + The buckshots + Inimikall....
10/08/2008:
Kawabunga @ Maquires Irish Pub - Alkmaar (Hollande)
12/08/2008:
Kawabunga @ Bar à pluie - Ecaussines (Belgique)
13/08/2008 :
Kawabunga + INNER TERRESTRIALS... @ A.C. de Noodzaak - Gent (Belgique)




Jeudi 31 juillet 2008 :
Fin d'après-midi animée : on règle les derniers détails (voiture initialement prévue qui tombe en panne, etc.), certains quittent leurs villes respectives (Nancy, Lyon, Vichy…) et on se retrouve tous à Dijon pour charger le matos. En passant au local pour choper les amplis, on tombe sur les collègues de Kazan, une bande d’énergumènes chaleureux qui jouent un screamo torturé et pachydermique. Ils partent eux aussi en tournée, un peu plus loin que nous (Europe de l’Est) ;-) Pour bien se préparer, ils se mettent une cuite royale et échangent leurs instruments pour des reprises épiques de Nirvana, toutes portes ouvertes, les amplis criant grâce (un paquet de chips périra dans cette sordide aventure)... Pour eux, la tournée a déjà commencé ! Le soir venu, on se contente simplement de visiter quelques bars en prenant notre mal en patience, car on a hâte de partir !

Vendredi 01 août 2008 :
C’est le grand jour ! On quitte la Bourgogne pour passer prendre Ben chez lui, du côté de Troyes. Au passage, on en profite pour visiter la cave à champagne familiale et trinquer à notre tournée, qui commence plutôt sympathiquement autour d'un bon repas (merci encore !) Après quelques heures de route sans incidents majeurs (citons toutefois le meurtre d'un pied de maïs ardennais, une série d'explosions de capotes à eau, un concours de ricochets sur panneau triangulaire et une attaque de pare-brise au kinder fondu), on arrive à Ecaussinnes, fief de Pierre/AEM Project. Il nous a trouvé la moitié des dates, imprimé des super affiches (réalisées par le Jah bruxellois du dessin, Alex/Mayo ; béni sois son blase) et il nous hébergera les premiers jours (et plus). Curieusement, il fait beau. On en profite pour jouer au foot devant la grande maison de notre futur hôte, ponctuant parfois les actions d'une exploration attentive des orties de la friche d'à côté. Pierre arrive très vite et on décharge tout notre boui-boui. À peine le temps de faire connaissance qu’on file à la fête du village (dite « Ducasse » en Wallonie) pour savourer les premières bières belges ! En chemin, le premier autochtone qu'on croise s'arrête en scooter, nous sort un « qui c'est que tu regardes, connard ? » et tente d'attraper une barre de fer. En toute beauté, il s'écroule ensuite (avec sa monture), terrassé par les grammes en trop. Cool le type. Que l'office de tourisme se rassure, la Ducasse était terrible. Et les concerts, me direz-vous ? Demain, demain !

Samedi 02 août 2008 :
Premier concert, on joue sur la (très belle) scène de la Ducasse ! Ça se passe pas mal du tout, bien qu'on ait du mal à motiver le public (l'heure rock'n'roll – 17 h – et les quelques gouttes de pluie ont dû jouer). Soit ! Il y a du monde et on ne s’est pas encore pris de tomates, c’est que ça baigne ! On découvre les Dirty Bees, très bon groupe de ska punk du coin qu'on aura l’occasion de recroiser sur ce séjour…
Au cours de l’après midi, Laurent découvre la clé de son existence sur Terre : le Patato’cross. Ce charmant néologisme désigne l'un des sports underground les plus passionnants du XXIème siècle (éclipsant de loin le air guitar, Intervilles, et le très respecté festival du cornichon et de l'andouillette de Bèze). À l'aide d'une pomme-de-terre-maillet pendue au bout d'une corde et accrochée à leur taille, quatre concurrents font rouler une seconde patate numérotée vers la ligne d'arrivée, à la seule force de leurs déhanchés suggestifs. Pourtant novice, et seul concurrent étranger de sa série, Laurent remporte brillamment le premier round et a classe lors de la finale en franchissant la ligne d’arrivée avec plus de 3 minutes d’avance sur le second candidat[1] ! La légende est en route, et notre fortune est faite ! Lolo consent en effet à partager les 50 kg de patates qui constituaient son prix (Jean-Yves fera de même avec son sac de 25 kg). Aux jeux olympiques, Montiel se serrait sans doute cassé la voix... Même les candidats kawabungesques malheureux des premières poules[2] ont crié à tout rompre. Fred, transcendé par les récompenses de nos champions (75 kilos de patates) et béat d'admiration, conclut la remise des prix de Lolo par un vibrant « j'aimerais être toi ».

1. Il s'agissait en l'occurence Jean-Yves, un pote de Vincent venu de France pour parcourir une partie de la Belgique à vélo. Son entrée fulgurante au 2ème rang du patato'cross ATP rankings confirme – s'il en était besoin – le potentiel hexagonal en matière de sports graveleux.
2. Romain et Fred, très motivés, n'ont pas su maîtriser leurs ondulations et ont parfois envoyé la patate un mètre derrière eux. Bien que moyennes, leurs performances leur ont évité de finir en queue de classement.

Le soir venu, 3ème acte, on file avec Pierre à l’Oberbayern (une immense fête de la bière, classée juste derrière l'Oktoberfest de Munich). Sous l’impressionnant chapiteau, on croise plein de gens cools, la bière coule à flot, les prosits (« finis ton verre ») sont de rigueur, la bière coule à flot, un orchestre bavarois déchire la scène, la bière coule à flot, une centaine de personnes entame une danse à la queue-leu-leu en chevauchant leurs chaises (cf. la grande vadrouille), la bière coule à flot, et la bière coule à flot. Le gros des troupes kawabunguesques part se coucher, un noyau dur persiste et suinte. Romain arrive à se faire virer (pour des raisons qui ne seront pas communiquées) pendant qu'un trio de survivants s'empare de la piste de danse. Après avoir embarqué un souvenir (l'Affiche : Dany Boa, chanteur de charme) et évité les premières embrouilles, on met un temps fou pour rentrer : certains tombent dans des fossés, d’autres s'écrasent dans l'herbe et déniaisent des boites aux lettres ; soirée mythique et inoubliable. On finit par se pieuter, 9 dans la même pièce, je t’explique pas le bordel !

Dimanche 03 août 2008 :
WOOOOIILLE ! Après le (cataclysmique) lever, un aspro-café et on file à Tubize (ville voisine de Waterloo) pour jouer sur le podium d’une braderie (on devait y jouer la veille, mais un groupe de relous à la Johnny avait monopolisé la scène pour une balance interminable. Les organisateurs, bien sympas, nous ont alors payé une bonne bruchetta et nous invités à revenir le lendemain). On s'installe sur une grosse scène en pleine rue, l’ambiance est plutôt familiale. Les gens sont un peu surpris par notre prestation – des fillettes se bouchent les oreilles – mais on a quelques bons échos de vieux rockers nostalgiques, et l’accueil des gens de Radio Scoop vaut le détour (à noter, une battle publique de blagues franco-belges pendant les balances). Après nous, Shany chante deux morceaux (R'n'B engagé, yeah !) et laisse la place à une démo de Fitness (!) Bonne ambiance, frites, poulicroq' et décollements de rétine devant les exercices de fessiers... On fait un tour dans la petite fête foraine où Romain tente de motiver les troupes pour une attraction gerbo-gravitationnelle, sans succès d'autant que la pluie commence à tomber. On file ensuite dans une autre grosse braderie à Gembloux, petite ville bondée qu'on parcoure en tous sens : descente peinard au milieu des stands de l'interminable rue principale, jusqu'à la scène excentrée, puis tentative de retour aux voitures (matos) par un itinéraire bis. Après un oubli de clés, notre essai finit en jeu de piste foireux dans des rues animées mais labyrinthiques (Fred massacrera les derniers vestiges de notre sens de la logistique en commandant un couscous hawaïen à mi-course). Pendant ce temps, le reste de la troupe remporte cinq tickets-boissons en répondant vigoureusement à l'énigmatique question d'un animateur de rue : « De quel organe est-ce que je souffre si je suis cardiaque? » Une fois les voitures récupérées et la (courte, merci tom tom) route parcourue, on décharge les instruments sous un ciel menaçant, en sirotant une sangria. On joue sous la pluie (encore !) devant 3 personnes (yeah!), dont Jean-Yves =) On se console autour d'une bonne bière belge, au bar des supporters du club d’Anderlecht, en compagnie du sympathique organisateur. L’accueil est classe, le cachet royal, et on découvre la Bush (bière mythique à 12°C). En soirée, on visite Namur. C'est beau et classe, et c'est la ville de Benoît Poolevorde. On admire la citadelle, on boit une bière en terrasse, et on se reprend une drache. Ben ouais, il pleut dans le nord.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chombax
Skartnak addict


Inscrit le: 06 Mai 2008
Messages: 60

MessagePosté le: Jeu 25 Déc 2008 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Lundi 04 août 2008 :
Repos aujourd’hui ! On fait quelques courses, certains découvrent les fantastiques gaufres liégeoises, on enchaîne les parties de cartes, le foot, les BD et les bières… Productif.

Mardi 05 août 2008 :
Journée touristique, on décolle assez tôt de chez Pierre pour visiter Bruges. C'est vraiment magnifique, ancien et préservé (dédicace moutarde : un tas de noms rappellent le passé bourguignon de la région). Après avoir comparé une bonne dizaine de tarifs et été aidés par un début d'averse, on choisit un resto pour tester les moules-frites belges. On se fait littéralement escroquer (« accueil » rapace et malotru, moules-frites standards, autres plats péraves), puis on part sous un ciel plus que couvert voir la mer à De Haan. On se gare et on tombe (émoussés pour quelques uns) sur une présélection locale de miss Belgique. Les discours sont bilingues, mais restent (sans surprise) aussi authentiques qu'une boule à neige du Sahara (ou que la plastique de Lolo Ferrari (R.I.P), si l'image vous cause plus). Après une marche pleine de suspense, on arrive sur la plage : ça fait plaisir de voir la mer du nord (premier baptême pour la plupart d'entre nous). Sur un coup de tête et après un court instant de méthode coué, les plus courageux se baignent et gratifient la croisette d’un show à la chippendales. Les autres préféreront continuer d'assister à l’élection de miss Belgique (Lolo a choisi son camp…) Après un séchage providentiel (Chipie ayant joué les mécènes à serviette pixar dans une boutique du bord de mer) et une violente bagarre de caleçons sales, on file à Temse pour pogoter sur Propagandhi ! Partis chercher à manger dans ce bled flamand perdu dans la lointaine banlieue d'Anvers au milieu de nulle part, Bixente et Ben rencontrent des autochtones plutôt aigris vis-à-vis des Wallons : un exemple de plus des relations complexes entre les différentes populations belges. Le concert envoie le pâté (sauf le deuxième groupe, qui verse plutôt de la soupe, et qui a le mauvais goût de prendre son pied sur une série de bouses à la boîte à rythme au milieu d'un set honorable), Antillectual nous laisse un bon souvenir.. et Propaghandi nous met une méchante claque dans la gueule ! Bixente, tentant de revivre ses plaisirs juvéniles de danses punk, récupérera même un coup de poing perdu au milieu du pogo, après trois minutes de set. La salle est en transe, est-ce l'effet du splendide look redneck du chanteur (casquette de routier et fine 'stache, du rêve en barres) ?
On se rentre tranquillement, après s'être pris un rouleau compresseur.

Mercredi 06 août 2008 :
Un peu de tourisme pour commencer ! On visite Mons, jolie petite ville wallonne ensoleillée pour l'occasion. Sur la grande place, Vincent en vient presque à se battre avec le propriétaire d’un siège marketing gonflable sur lequel nous avions décidé de faire les andouilles. Après une effroyable démo tektonik de Fred dans le kiosque 1900, on part acheter une pédale de grosse caisse (on est tellement organisés qu’on est parti sans, la classe ! Heureusement, Dirty Bees nous a dépanné pour les premières dates).
Quelque heures plus tard, on se bouge le zouk en direction de Harveng, bled inconnu (y compris des gens du coin). De fait, on verra passer une bonne dizaine de tracteurs et un scooter, personne d'autre... On arrive au Salon de la place, où nous sommes prévus en compagnie des Dirty Bees. On installe le matos, et on tue le temps comme on peux. Sur la grande place – vide –, Quentin tente d'improviser avec un ballon de foot. S'en suivent quelques frappes plus ou moins cadrées, l'église du patelin en guise de but. Quelques bières sont sabrées au soleil et à l'intérieur. La salle appartient à un vieux motard. On flippe un peu en voyant des drapeaux sudistes et compagnie (ambiance Texas faisandé, pimentée par un crâne de buffle et une splendide mangeoire en guise de pissotière outdoor) mais le mec, plutôt tranquille, nous parle de groupes genre Mano négra, Kaly live dub… les a priori disparaissent ! Il n’y aura pas grand monde ce soir là, dommage. Mais on délire bien avec les Dirty Bees (on leur fera même une petite vidéo – simulation de salle remplie). Après le concert, petite after assez rock’n’roll chez Pierre… Les Belges finissent encore plus mal que nous.

Jeudi 07 aôut 2008 :
Nouveau jour off et décollage de chez Pierre, direction le nord pour aller voir le Youngblood Brass Band à Zichem. En chemin, on s'arrête à Bruxelles pour poser Quentin (qui n’a pas pu s’arranger davantage avec son boulot), on taille la route et on tombe sur l'eldorado du Benelux : un camping avec mobile home pour résidents longue durée. On se croirait dans un mauvais sitcom hollandais, ou pire, dans une version hobbit des feux de l'amour : nains de jardins, déco kitsch, petites fontaines et statues… LE camping de beauf, même en France on n’en voit pas des comme ça ! Nos voisins de tente sont plutôt sympas, même si on du mal à comprendre le charme d'un été passé à lire à côté d'un camping-car, sous un ciel gris, dans un environnement pas très bucolique (quelques sapins et l'odeur des poubelles...) Il se met à pleuvoir, on est un peu tristes d’avoir laissé Quentin…
Le soir venu, Youngblood brass band joue dans un café culturel perdu au milieu de nulle part, à l'ambiance « musiques actuelles » sophistiquée (trois salles, plein d'étudiant(e)s, boiseries, etc.) Prix de la place élevé ! Encore une nouvelle grosse claque, Lolo en a des frissons. On tchatche un peu avec un des (très sympathiques) trompettistes. On savoure quelques bières (c’est pas cher en Belgique !) avant de retrouver nos tentes.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chombax
Skartnak addict


Inscrit le: 06 Mai 2008
Messages: 60

MessagePosté le: Jeu 25 Déc 2008 20:45    Sujet du message: Répondre en citant

Vendredi 08 août 2008 :
On se réveille pas tous en bon état, certains ont mal partout, d'autres uniquement au casque, aux côtes, à l'arrière-train et aux genoux. On dégage une odeur de barbecue fumé ; le camping, quoi ! La date – 8/8/8 – sonne comme une victoire au casino partouche, la journée s’annonce mythique ! On part visiter Louvain (jolie ville bientôt sous la pluie...) puis Bruxelles, ses grandes rues pavées et sa culture de capitale. On passe quelques temps dans un skatepark dominé par une vieille église, une affiche « Kawabunga LIVE! » est dessinée homemade, et on explore le centre. Sur la route, on croise le Maneken Pis et on tombe sur un tas de magasins bizarres (8-bit, librairies et graphisme, Elvis shop, etc.), avant d'essayer les gaufres locales (yum !). Après un déluge digne d'un live d'Assurancetourix, on part s’installer dans le Café Dada, à deux pas de la place centrale (autant dire qu'on est très contents d'avoir un GPS !) On rencontre Alex, le Jah bruxellois qui a dessiné notre pochette, et son pote Thomas, responsable d’une asso qui organise des concerts (La Muse Hic). On balance notre set, ça se passe bien même si le public n’est pas très chaud (en rappel – pas moins de cinq chansons , on sera bien plus efficace). On rencontre pas mal de gens, notamment deux espagnols ; et nos futurs potes Julie et Ruan. On part tous ensemble au Délirium bar, lieu mythique de la capitale (des dizaines de tireuses pression et plus de 2000 références de bières en stock !) On déguste plusieurs bouteilles, notamment une intrigante Floris au chocolat. La soirée s'enflamme pour certains... Le bar est bondé, les cadavres sont remontés par les survivants, ça danse par moments... L'un de nous finit dans tous ses états, encouragé par les agents de sécurité dans ses louables efforts de reflux intestinaux. On parvient à rentrer au camping, grâce à deux bobs (jargon local très utile pour désigner un chauffeur sobre) qui ont dû se priver de bière belge dans l'un des meilleurs bars du monde.

Samedi 09 août 2008 :
On part du camping assez tôt, il y a pas mal de route jusqu’à Tronquoy (village de nulle part aux frontières Luxembourg, France et Belgique). On joue dans une salle des fêtes pour un petit festival. A l'arrivée, personne, à part deux DJ belges bien tranquilles (qui n'ont aucun accent !) Les gens arrivent doucement, ça joue au foot et ça bosse de notre côté. Les mères des organisateurs donnent un précieux coup de main aux entrées, formule originale et de plus en plus répandue pour tous les mineurs fans de son et entreprenants. Le deuxième groupe nous laisse un bon souvenir (surtout le très bon bassiste chanteur) et on se caresse à mort sur le punk mélo de Versus you. Touche DIY oblige, Romain sacrifie une chaussette pour dépanner le chanteur. Suit une excellente surprise noise, Quiet, qui rappelle un peu Myrna mynkoff et Engine down ; puis un groupe néo métal qui déchaîne le public et achève nos écoutilles. On passe en dernier, vers une heure du mat'. Beaucoup de jeunes se sont déjà fait ramener par leurs parents, mais les personnes les plus réceptives sont restées : ça le fait, surtout que DJs Rem et Max enchainent pour un petit after électro. On tripe (brièvement, vue l'heure) sur la piste, on dit au-revoir et on embarque 17 sandwiches ; et nous voilà en route pour un coin des Ardennes où Julie et Ruan ont la gentillesse de nous inviter. C'est un bar hôtel magnifique qui s'appelle « le Fond de Nanty » : parti pour être raisonnables, on finit en soirée privée dans le café de nos hôtes (!), sur fond de Kenny Arkana et de bièressss belges underground (la fantôme, la ruhles...) On va se coucher par vagues, amochés par les degrés. Les trois guerriers restants ont les dents du fond qui baignent, il commence à faire jour, seuls les français pensent à dormir… la Belgique nous a encore pliés.

Dimanche 10 août 2008 :
On remballe sous le crachin et l'humeur massacrante du froid tôlier du café de la veille (il loue l'emplacement à la famille de Ruan. Question absence de sourire, il faut le comprendre : il a retrouvé son fond de commerce la porte défoncée, des cadavres de bouteilles un peu partout et pas plus d'argent dans la caisse...) Après avoir remercié tout le monde, on décolle un peu à l'arrache du sud de la Belgique pour parcourir notre plus longue distance jusqu'à Alkmaar, une ville moyenne située près de la mer et au nord-ouest d’Amsterdam. On croise un ou deux moulins au passage. Arrivés à Alkmaar, on tombe sur l'énorme stade de foot de la ville et sur une ambulance plutôt comique (les sirènes hollandaises sonnent comme la rencontre improbable entre une mouche bourrée et un vieux film de martiens). Tom nous accueille dans le squat, un immeuble de bureaux customisé dans une zone d'immeubles de bureaux vides. L'endroit est vraiment super confortable et très accueillant. Romain et Fred mémorisent quelques vannes en hollandais grâce à la patience de Tim (un graffeur bien sympathique), les autres font connaissance autour d'un brasero. Après un petit tour de vélo et un bon repas vegan-frites[1], on part au Maguire's, pub irlandais où notre hôte passe sa dernière journée de serveur ! Dans le bar il y a plein de piliers de comptoir, un papa punk nous offre une impressionnante quantité d'une spécialité typiquement locale (…) avant de partir avec toute la famille (on a particulièrement retenu le fiston à crête, 10 ans au compteur). On commence le set, parfois perturbés par un irlandais ivre qui tient absolument à nous accompagner au bodran (percussion celtique traditionnelle), voire à jouer du tam tam sur le tom basse de Fred. Malgré la fatigue, on retrouve la pêche, et ça le fait bien ! Le bar n’est pas bien grand, donc vite rempli ! Les vannes fusent, le texte en hollandais fonctionne pas mal (notamment une déclaration d'amour à un quinqua aviné et une attaque personnelle au sein du groupe). L'after est royal : on enflamme le dancefloor en compagnie des gens du squat, certains draguent, et Fred se fait vanner à deux reprises par un chauve un peu malsain. On arrose jusqu'au bout la dernière soirée de Tom au bar, certains expérimentent des mixtures wastafawi, puis on rentre dormir au squat, bien installés et contents.

1. mangé selon le rite hollandais du « horor » (litt. « guerre des frites », qui consiste à tremper ses victuailles dans un mélange de mayonnaise et de beurre de cacahuète, yum !


Lundi 11 août 2008 :
Pas de concert aujourd’hui, on en profite pour visiter Alkmaar ! Il y a plein de petites rues agréables, et un splendide restaurant de bagels. On se croirait dans un pays scandinave. Tot boude devant un magasin, certains font du magasinage, et on part voir la mer ! La route passe par un quartier de maisons splendides (et blindées contre les intrus) en plein milieu des bois. On arrive sur la côte ; c'est beau, c'est clean, on se croirait à Disneyland. Il y a plein de vélos customisés pour les enfants, notamment un ambitieux bus londonien à pédales ! On arrive sur la plage, congelés par le vent. Romain s'installe dans une chaise longue géante, sous un ciel mitigé. Fred décide de se tremper dans les rouleaux, en inaugurant sa course par un sprint sur le sable pour se donner du courage (la mer du nord, c'est pas groovy). En début d'après-midi, on part pour Amsterdam. On s'installe dans un camping blindé, puis direction le centre. On commence par visiter les quartiers à touristes, pleins de français foncedés ou en rut (ou les deux). Impression mitigée, certains apprécient la capitale, d'autres la trouvent sordide (notamment le merchandising beauf généralisé). Outre sa dimension touristico-businesso-libertarienne, Amsterdam offre quantités de spots paisibles pour se poser : le soir venu, on se câle dans une petite rue tranquille le long d’un canal. Avec quelques bières et des pulls, on joue aux cartes à la cool, parfois interrompus par une barque de visite touristique des canaux. On doit être typiques, vu qu'on finit par se faire photographier par un vacancier (le guide-matelot nous propose même des réducs à force de passer devant nous). Un cygne urbain s'obstine à vouloir nous voler nos bières. Au retour, on misère pour rentrer au nord de la ville (coupé du centre par le bras d'eau du port). On finit par trouver le point de passage des bacs, juste derrière la gare...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chombax
Skartnak addict


Inscrit le: 06 Mai 2008
Messages: 60

MessagePosté le: Jeu 25 Déc 2008 20:47    Sujet du message: Répondre en citant

Mardi 12 août 2008 :
La fin du voyage approche... Après un dernier saut à Amsterdam et on retourne chez Pierre à Ecaussinnes pour l'avant dernière date. On se croirait à la maison ! On se fait une mitraillette (frites + viande belge non identifiée) au soleil, puis on s’installe au Bar à Pluie. On retrouve tous les copains de l’Oberbayern (on a des nouvelles catastrophiques d'un mec qui se serait fait briser les genoux par un chauffard bastonneur ; accident selon les piliers de comptoir, acte à la american history X selon les plus jeunes), de la Ducasse, les Dirty Bees… On a vraiment envie d'envoyer le pâté, d'autant plus que la tournée touche à sa fin. Au début, le public n’est pas très chaud ; mais au fur et à mesure du concert tout le monde se motive, et on finit par un bon rappel ! On a du mal à s’arrêter, ça part en karaoké punk (Sex pistols – Bixente à la batterie pour la première fois! -, etc.), une idée à creuser ! Le tôlier nous arrose copieusement, Fred s'arrange pour tester des bons « crus » belges et finit par devenir la cible d'une bande de barakis sympathiques (wallonisme complexe, cherchez sur google !) qui n'arrêtent pas de lui payer des coups. Certains testent des spécialités d'Amsterdam (notamment le Graal de tout mégacoolwasta qui se respecte) et prennent la plus grosse claque de leur vie, riant à la moindre occasion, comatant jusqu'au lendemain. La dynamique établie achèvera les Dirty Bees, retrouvés à moitié mort dans leur local aux premières heures de la matinée.

Mercredi 13 août 2008 :
Dernier jour de la tournée... La fatigue et la peur de la fin commencent à se faire sentir une fois arrivés à Gent ! On trouve le squat, l'A.C de Noozdack (aussi mythique que les tanneries dijonnaises). Des couloirs, des tags, des fauteuils, des slogans à perte de vue. Arrivés tôt, on part visiter la très jolie ville de Gent (Gand en français). On déguste quelques gueuzes, certains achètent des chocolats souvenirs, d'autres jouent les héros américains en ramassant une peluche malencontreusement tombée d'une poussette. Il fait un temps solutricine, donc on ne traîne pas trop.
Cette soirée, on l'attend de pied ferme : on rejoue avec Inner Terrestrials, ça fait trop plaisir de les recroiser ! On est (encore) très bien accueillis. Après une petite sieste et un magistral repas végétarien pimenté, on joue devant une salle bien pleine (quasi remplie à la fin du set). Romain motive les troupes : « Hé les mecs, c’est notre dernière date ce soir… Alors on fout la merde et on donne tout ce qui nous reste. Je veux voir des pancréas sur la scène à la fin du concert et quatre cadavres dans la voiture demain! ». Le public se chauffe doucement, on se lâche bien, et tout le monde suit ! Le concert passe à une allure hallucinante, on s'éclate vraiment, et les gens aussi semble-t-il, au regard de quelques cris et de poings en l'air. L'émotion nous prend et nos sourires se scotchent. On vend quelques skeuds, puis on prend conscience que c’est fini Sad
La soirée continue, on apprécie le son de Rocket Ship (du bon vieux ska au batteur crooner impressionnant), un excellent spectacle de feu, et la prestation d’Inner, toujours aussi énorme. On croise plein de gens cools, Fred rase sa moustache, on prend des photos, et on part se coucher, content d'avoir vécu ce concert. Malgré l’after drum’n’bass, on arrive à trouver le sommeil, conséquence inéluctable des efforts fournis et de la fatigue accumulée !

Jeudi 14 août 2008 :
On quitte la Belgique, on arrive en France. Ça commence par une petite fouille à la douane, ça se termine par des retrouvailles contrariées avec les péages hors de prix, l’essence à 1,5 € et la mauvaise bière à 2,20 € ! On se dit au revoir à plusieurs reprises et par petits groupes (à Gent, Reims, Dijon...) en espérant vraiment revenir diffuser notre pollution sonore dans le nord (ou ailleurs) !


On tient à remercier toutes les personnes qui nous on fait jouer (Mr. Pierre, Loïc, Guillaume, Tom, l’A.C de Noozdack….), toutes les personnes qui nous ont accueillis (Julie, Ruan, Tom et les gens du squat d’Alkmaar, le Bar à pluie, le Salon de la place, le Café Dada…), toutes les personnes croisées (les Dirty Bees, Alex, Thomas, Tim, Moos, Laurent…) et tous ceux qu’on a oubliés ! Merci à tous (mention spéciale à Pierre et à Alex Mayo pour s'être arrachés à ce point là pour nous) !



La tournée en faits et en chiffres (incomplet) :

Bière :
Floris au chocolat, Oerbeer, Maredsous 10, Bush, Chimay (trois couleurs), Fantôme, Ruhles, Kwak, Kriek, l'ambrée d'Ecaussinnes, Duvel, Orval, blanche de Bruges, Poiluchette, etc. etc.

Gastronomie :
Etrange.
Gaufres : 20/20
Moules-frites : on attend mieux
Biscuits chinois au poisson séché : à revoir.

Musique :
Once over, Kabu ki buddah, Mister mac fart, Leningrad, Sublime etc.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Ce forum est verrouillé; vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Skartnak.com Index du Forum -> Ton groupe Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous pouvez poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum

En 2009, total des visites: 4591131
Visiteurs aujourdhui: 9153
Visiteurs actuellement sur le site: 297