Cette fois nous décidons de partir à l'aventure pour le Graspop festival en Belgique DONC AU PAYS DES GAUFRES ET DES FRITES !

Dessel. Jamais entendu parlé... Oh mais d'accord ! c'est un peu plus loin que Bruxelles, je vois mieux tout de suite là, ouais. Allez c'est parti ! Nous quittons Luzern jeudi soir aux alentours de minuit. On décide de conduire la nuit parce que le camping c'est pas notre tasse de thé, mieux vaut une nuit blanche à conduire qu'une nuit à mal dormir.

VENDREDI / PREMIER JOUR :

Arrivée à 7h pile au festival. Nous cherchons le parking et allons prendre un petit déjeuner bien mérité en ville. Retour sur le futur champ de bataille. Ouvertures des ''portes'' à 10h.

Les deux premiers groupes à ouvrir le festival sont Alestorm et The Treatment. La seule fois du festival où deux groupes que j'aime (énormément) joueront en même temps. Je fais le choix d'aller voir Alestorm. Mainstage 2. 11h40.

Alestorm. Des pirates Ecossais. Quoi de mieux pour commencer ce Graspop que 40 minutes de fou-rires ? Un public en feu et une bonne ambiance générale, la vie est belle et tout le monde est heureux. Les titres habituels (Keelhauled, Captain Morgan's Revenge, The Quest, ...) mais surtout : Drink ! La première chanson du nouvel album qui avait été dévoilée avec un clip ! Une foule toute entière qui chante le refrain. Un des plus grands wall of death du Graspop 2014. Un concert beaucoup trop rapide, mais parfait !

Le temps d'aller se chercher à boire et de visiter un peu le festival et de faire le tour des stands de nourriture (il y en avait tellement !) nous retournons ensuite à la barrière de l'autre Mainstage. Plus d'une année que je n'avais pas vu Seether en concert, je ne peux pas louper ça.

Seether. Bonne nouvelle : ils ont enfin décidés de prendre un 2ème guitariste pour remplacer celui qui était parti du groupe il y a quelques années. Depuis son départ, Shaun (le chanteur) devait tout assurer seul. La venue de ce guitariste lui permet d'un peu plus profiter aussi des shows, de plus partager avec les fans de tout simplement d'être un peu moins sous stress. Pour ce concert ils ont décidés de jouer la carte de la sûreté. Que des vieux titres, à part un : Words As Weapons, extrait du nouvel album qui vient de sortir. J'étais personnellement très étonnée de voir autant de monde devant cette scène, je ne m'attendais pas à ce qu'ils ramènent d'autres personnes que des fans. Et pourtant. Beaucoup de gens étaient là pour découvrir. La setlist comportait plus ou moins tous les plus grands hits : Gasoline, Needles, Fine Again, (Words As Weapons), Rise Above This, Tonight, Country Song, Fake It, Remedy. Acclamations, et c'est déjà terminé.

Annihilator jouent sur la Mainstage d'à côté. Pas tellement mon genre, j'ai de la peine à essayer d'écouter ce qu'ils jouent. Je pars à l'aventure avec le Elliot le second claviériste d'Alestorm à la recherche d'alcool. Triste nouvelle : pas d'alcool fort en vente sur le site du Graspop. C'est une blague ? Non non, apparemment ce n'est pas une blague... Bon alors de la bière. Nous revenons les bras chargés de gobelets de bière et nous les partageons avec mes deux amies qui attendaient aussi au premier rang. Du bla bla et des rires. Puis il est temps pour notre Mainstage de reprendre vie.

Ghost. Je voulais absolument les voir car tout le monde en parle tellement autour de moi, et je n'ai jamais réellement pris le temps de les écouter... Et quelle magnifique surprise ! La découverte du festival, je suis tombée sous le charme. Tout a l'air tellement travaillé, autant les costumes (tous ces différents symboles) que la musique, ou même les paroles. Et quelle présence sur scène !! Je ne m'en suis toujours pas remise. Le Graspop a grandement apprécié, beaucoup de fans étaient présents, une foule compacte et tassée devant la Mainstage. Sans doute un des meilleurs concerts de l'année 2014.

Une petite pause avec Sepultura sur l'autre scène et les tant attendus Steel Panther seront là.

Steeeeeel Panther. Une grande première aussi pour moi, je me réjouissais de les découvrir sur scène. J'ai passé le concert à hurler de rire (et à chanter toutes les chansons). Le meilleur souvenir de ce concert restera probablement les têtes ahuries des agents de sécurités une fois que toutes les filles ont commencés à montrer leurs seins. Entrée sur scène avec Pussywhipped du dernier album, on continue avec la fameuse Party Like Tomorrow Is The End Of The World, poursuivie de Asian Hooker. Une foule en délire, des fans déguisés en drag queens, des leggins léopards un peu partout, des badanas et des cheveux qui volent dans tous les sens. Gloryhole, puis on fait venir peu à peu quelques les filles sur scène pour chanter Girl From Oklahoma. Community Property, 17 Girls In A Row avec une scène bondée de fangirls en feu et enfin on terminera avec Death To All But Metal et Party All Day (Fuck All Night).

Le temps de commander une boisson au bar et de courir voir mes chers Watain sous la tente de la Marquee.

Watain. Une tente à peu près vide. Tout le public attend Slayer qui jouera à peu près en même temps qu'eux sur la Mainstage. Le même décor de scène que sur leur tournée au début de l'année. Des jeux des lumières magnifiques. Et toujours une présence scénique, que je trouve, incroyable. Ils me captivent. Le peu de personnes qui sont présentes ne sont pas des curieux ou des gens qui se sont perdus en route mais des fans, bien au taquet d'ailleurs ! Le bonheur d'entendre Malfeitor sur scène. Et The Wild Hunt. Cette chanson créera toujours une atmosphère très particulière. Watain quittent la scène après un énorme concert d'une petite heure.

Notre petit groupe de personnes se sépare ensuite en deux. Il y a ceux qui iront voir Opeth et ceux qui iront voir Behemoth. Les deux groupes jouent exactement en même temps malheureusement... Je décide d'aller voir Behemoth.

Behemoth. Mainstage sous la pluie. Un concert incroyable ! Tellement de puissance, de présence, d'émotions, de tout ! Le Graspop est conquis. Blow Your Trumpets Gabriel. Une bonne setlist pour contenter tout le monde, des nouvelles comme des vieilles. Le show passe beaucoup trop vite et on se surprend à déjà applaudir pour la dernière chanson.

Nous retrouvons la 2ème partie du groupe devant la fin d'Opeth (apparemment ils ont eu à peu près 1heure de retard). Pas tellement conquise, je suis heureuse d'être allée voir Behemoth.

Party all night ! Et une bonne nuit dans la voiture.

SAMEDI / DEUXIEME JOUR :

Réveil tranquille, nous partons en quête d'une station essence ou d'un Mc Do ou Burger King, peu importe : nous cherchons des toilettes avec un miroir et un lavabo. Nous trouvons une petit station essence dans le village d'à côté. Hallelujaaah !

De retour au festival je cours voir Carach Angren, un des groupes que j'attendais le plus.

Carach Angren. Plus d'une année que je ne les avais pas vu, je suis toute heureuse au premier rang, prête à l'attaque ! Et pour mon plus grand bonheur : LE VIOLONISTE EST LA ! Beaucoup de curieux dans la foule, beaucoup de gens qui dormaient sûrement encore. Le Metaldome est presque vide, mais peu importe, le show commence. Lingering In An Imprint Haunting. Haunting Echoes From The Seventeenth Century. The Funerary Dirge Of A Violinist. Spectral Infantry Battalions. Bitte Töttet Mich. The Carriage Wheel Murder. Bloodstains Of The Captain's Log. Une setlist PARFAITE ! Leur côté théâtral en fait rire certains, et moi, il me conquiert. Je suis à chaque fois embarquée dans leur monde. Carach Angren c'est un tout, je ne peux pas vous en parler en quelques lignes dans une petite review de festival, il leur faudrait un véritable article rien que pour eux. A méditer sérieusement.

Je ressors du Metaldome en sautillant, toute heureuse, une setlist dans les mains. Je me retrouve en face de Dagoba sur une des Mainstages.

Dagoba. Je ne connaissais que de nom (et surtout car le chanteur de SepticFlesh avait fait leur artwork) et j'y suis allée sans préjugés. C'était vraiment, vraiment, vraiment loin d'être mauvais. Une ambiance géniale sur scène et dans le public, tout le monde était au taquet. Pas forcément touchée par leur musique, mais pas repoussée non plus. Un concert pour se défouler, tout bêtement.

Prime Circle joueront sur l'autre scène pendant que nous attendons les Powerwolf.

Powerwolf. Des fous rires et des poings qui se lèvent. Chanter des chansons toutes plus horribles les unes que les autres. 45minutes avec un sourire qui ne quittera jamais mon visage. Tout est exagéré et c'est ça qui en devient drôle. Sanctified With Dynamite, Resurrection By Erection, We Drink Your Blood, Amen And Attack, ... Un set court, il faut y placer plein de hits ! Le public reste sur sa faim, tout le monde aurait voulu un show plus long. Eeeeeh non !

Petite pause pour moi, j'écoute Skillet depuis un peu plus loin assise sur un banc en dessous de la tente où il y a du WIFI ! Wooohooo ! On donne 2-3 nouvelles, on précise bien aux gens qu'on n'est pas mort et que tout va bien et on repart. Je regarde aussi de loin de live de Legion Of The Damned, je n'aime pas sur CD mais les ayant vu plusieurs fois sur scène, je sais qu'ils dégagent une énergie qui me plaît. Puis je m'avance pour voir Eluveitie. Pas besoin de vous parler d'eux j'imagine, on les connaît tous assez bien maintenant. Et enfin... SATYRICON !

Satyricon. La 4ème fois que je les vois en une année et je ne m'en lasse toujours pas. Pour moi, ils ont quelque chose d'unique. On entend encore et toujours les mêmes commentaires concernant le dernier album qui n'est pas assez TRVE BLACK METAL pendant les chansons de ce dernier, mais peu importe. Un show incroyable, une bonne présence, une très bonne setlist (pour un show d'une petite heure). Un concert réussi !

Je me précipite ensuite de l'autre côté du festival pour voir la fin de Dillinger Escape Plan (toujours aussi fous sur scène) et me faufile au premier rang pour Dark Tranquillity. J'y ai embarqué un type que j'ai rencontré au premier rang de Satyricon, curieux de voir quel groupe pouvait me rendre aussi euphorique. En les attendant, un sécu me provoque en duel de bataille d'eau. Je termine trempée et lui aussi. Puis les lumières s'éteignent.

Dark Tranquillity. Une des raisons de mon déplacement (avec Alestorm) au Graspop ! Entrée sur scène avec The Science Of Noise du dernier album (Construct). Stanne, autant heureux que nous (toute une équipe du premier rang qui avions suivi plusieurs dates de la tournée) d'enfin se retrouver ! White Noise/Black Silence. J'aime les groupes qui montent qu'ils sont heureux d'être ici, comme ils le font. Tous les membres ont le sourire, et chacun profite. Tout le public est en feu. On continue avec Lost To Apathy. Puis The Fatalist. Des hurlements sur les refrains. Une foule qui chante à en choeur. The Wonders At Your Feet. C'est la déchéance et le chaos. What Only You Know, un moment de répit. Et ça repart de plus belle sur Terminus (Where Death Is Most Alive). Reprendre son souffle en chantant State Of Trust. Martin s'avance au milieu de la scène, on le sait tous : ThereIn. Final Resistance. Dernière chanson du nouvel album : Endtime Hearts. Puis il est déjà l'heure de leur dire au revoir. Stanne saute sur la barrière de notre premier rang et nous agrippe un par un pour chanter avec nous, en nous tendant le micro. Il nous passe ensuite par dessus et saute dans la foule pour crowdsurfer. Les sécus tout perdus qui ne savent pas s'ils doivent aller le rechercher ou le laisser tranquille. Il retourne sur scène, salue, remercie, et dit qu'ils doivent absolument partir maintenant car ils ne veulent pas louper le concert de Carcass (Hahaha) !

Nous partons en courant voir les deux dernières chansons de Limp Bizkit, juste pour rire. Et puis, curieuse, je resterai voir Volbeat. Un concert sympa, je l'ai passé à danser avec mes autres compagnons de festival.

2ème jour de festival terminé, il est temps de rentrer à la party car, boire un peu, rire un bon coup, et s'endormir comme des masses à cause de toute cette fatigue.

DIMANCHE / TROISIEME JOUR :

Pour une fois, aucun groupe ne m'intéresse ce matin-là ! J'en profite pour dormir jusqu'à pas d'heure. On se prépare et nous allons voir Gloryhammer !

Gloryhammer. Le héro d'une histoire, des licornes et 5 types qui se fendent la gueule sur scène. Voilà, Gloryhammer c'est juste du bon temps. C'est chanter des chansons avec des paroles tellement kitsch et lever les poings en se sentant puissant. C'est hurler HOOTS et connaître tout Dundee alors qu'on n'y est jamais allé. Malheureusement, ils ne joueront que 45minutes. Ayant l'habitude de les voir jouer chaque fois l'album en entier, je me sens vraiment coupée dans mon élan quand ils passent d'une chanson au milieu de l'album à la toute dernière. Mais peu importe, le concert était vraiment énorme.

Dimanche n'est pas mon jour non, à part Gloryhammer et Rob Zombie rien ne m'intéresse réellement. Au moins je peux me reposer.

On se retrouve par hasard devant Suicide Silence et Bring Me The Horizon en mangeant et en buvant nos bouteilles de Gin. Puis on s'avance pour le premier rang de Rob Zombie. On regardera le concert d'Hatebreed juste avant, vraiment pas mal.

Rob Zombie. On croisera au premier rang une fille que nous avions rencontré une année auparavant, aussi à un premier rang de festival (le Beastival en Allemagne, 2013). Des retrouvailles ! Pendant le début du concert un type essaye de nous frapper pour nous prendre nos place, j'aurai vite fait de lui rétamer la gueule en moins de deux. Le concert peut continuer. Rob Zombie en concert, c'est une atmosphère étrange. Les titres ne ressemblent pas à ce qu'on peut entendre sur le CD, une atmosphère de laisser aller plane, mais elle ne me déplaît pas. Je m'y suis faite. Ca change d'il y a quelques années, mais ça leur convient très bien aussi. Piggy D, John 5 et Ginger Fish, toujours aussi heureux d'être sur scène, et un Rob Zombie qui le montre un peu moins. Des grands hits, Dragula, Sick Bubble Gum ou encore Superbeast, et des covers, School's Out, Am I Evil. Toujours trop court. Ce sera le défaut du Graspop, les groupes ne peuvent pas jouer assez longtemps. Ils saluent et s'en vont. Acclamations.

On ira se poser au loin pour regarder Black Sabbath (et je partirai au bout de 45minutes car j'en aurai marre d'entendre ce vieux Ozzy chanter faux). Je préfère aller faire la fête.

Nous nous coucherons à 6heures du matin, après une nuit de folie bien alcoolisée. Départ à 10h. Autant vous dire que le réveil était dur, très dur.

Merci Graspop, c'était vraiment énorme ! Si le programme est bon, je reviendrai volontiers l'année prochaine !

Bons points du festival :

- Tout le monde il est beau, il est gentil
- Un running order INTELLIGENT
- Des vraies toilettes propres (PAS UNE SEULE FOIS PAS DE PAPIER)
- Beaucoup de points d'eau
- Une organisation INCROYABLE au niveau des sécus, tous les festivals devraient en prendre de la graine. J'ai vraiment été surprise et c'est la première fois de ma vie que je n'ai pas à me plaindre des sécus. Ils savaient ce qu'ils faisant et ils le faisaient incroyablement bien. MERCI ! (Une trentaine de sécus devant les mainstages à chaque concert !)
(- Des gaufres partout !)

Mauvais points du festival :

- Nourriture BEAUCOUP TROP CHERE (10 euros un mini kebab, tu rigoles j'espère ? Pour la peine, on allait à carrefour tous les jours)
- Pas de vente d'alcools forts dans l'enceinte du festival
- Pas assez d'endroits abrités du soleil (ou de la pluie...)
- Un ticket un peu cher quand même (165 euros), ça fait mal au porte fric.

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