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FoundationWhen The Smoke ClearsPays : Etats-Unis Date de sortie : 2011 |
Style : Brutal 90's hardcore
Pour les Fans de : Buried Alive, Until The End, Indecision, Force of Change (US), Monument To Thieves, The Promise, Adamantium
Foundation est un groupe hardcore straight edge d’Atlanta, fraîchement signé sur l’incontournable label basé à Boston, Bridge Nine Records. En écoutant la musique de Foundation, on pourrait s’imaginer que ses membres sont tous d’énormes bulldogs sans cou et dopé à la testostérone, et bien il n’en est rien, puisqu’une jolie photo du groupe est incluse sur le dépliant qui m’a été livré avec le CD. Et croyez-moi, ces jeunes gens n’ont pas franchement l’air d’être des caïds, et physiquement ils sont à des années-lumière des armoires à glace correspondant au stéréotype « tough guy ». Sur ladite photo, on peut carrément y voir un semblant de sourire sur la face d’un des mecs ! C’est dire !
Avant la sortie récente de ce premier album, le quintette avait déjà fait ses preuves en deux essais, par le biais du format 7 pouces, sur la petite structure indé et spécialisée dans le hardcore qui tache Six Feet Under Records (The Mongoloids, Trash Talk, Let Down, True Colors, etc.). Foundation a aussi tourné un peu partout aux States, accompagnant notamment Bane et surtout Have Heart sur sa dernière ligne droite, jusqu’à son ultime concert, ce dernier ayant été immortalisé sur disque audio et DVD, j’en avais d’ailleurs fait une chronique plutôt mitigée à sa sortie.
Voilà en gros pour les présentations, maintenant qu’en est-il de la sacro-sainte musique ? Et bien le moins que l’on puisse dire, c’est que Foundation a de l’énergie à revendre. Qui plus est, de l’énergie tout en brutalité et férocité ! Pour décrire brièvement dans quelle catégorie évolue cette formation, je dirais que ces jeunes gens ont été biberonnés, sûrement en léger différé, vu leur apparence juvénile, avec du Buried Alive, du Until The End et peut-être du hardcore new school métallique et estampillé west coast, dans le genre Adamantium ou Throwdown du début. Indecision semble également être une influence majeure, d’ailleurs il y a même Tom Sheehan (chanteur d’Indecision entre 93 et 98) en guest sur « Anthem For Redemption ». À l’époque, on aurait appelé ce style du brutal « chugga chugga » metallic hardcore, je vais simplement définir ça comme du hardcore brutal.
J’ai bien apprécié le fait qu’il y ait des idées de riffs tout à fait intéressantes sur ce disque, malgré le caractère bien bourrin de la musique. Le côté un peu dissonant de Buried Alive est là, la brutalité aussi. Certains morceaux sont rapides et directs, d’autres offrent une structure et une rythmique plus inattendues et saccadées. Foundation sait aussi y faire dans le groovy, sans pour autant répéter les plans à la No Warning sans cesse récupérés et réchauffés par bon nombre de groupes actuels, juste parce que « c’est génial, on peut danser du two-step dessus ». Non, Foundation sait se démarquer de tout ce qui est en vogue aujourd’hui et c’est tant mieux. Cela dit, au bout d’un moment, ce « When The Smoke Clears » tourne un peu en rond, du coup je pense que les 26 minutes investies sur cet album sont largement suffisantes. Et si c’est agréable de constater qu’un groupe en pleine ascension vers la piste aux étoiles fait quelque chose de frais (attention, quand même en faisant de la récupération), je dois quand même avouer que ce genre en particulier ne me convient qu’avec modération.
La pochette montre un cliché d’un enfant soldat. Je ne veux pas faire de jugement hâtif, mais j’avais cru entendre que le groupe était très pro-States…ces deux éléments réunis ne me disent rien qui vaille…les paroles, quant à elles, sont tantôt floues et donc ouvertes à plusieurs interprétations possibles, tantôt plus claires et transparentes. De façon globale, d’après ce que j’ai lu, je suspecte une recherche de constance et de discipline de la part de l’auteur (ou des auteurs, on ne sait pas qui a écrit les textes…), en termes de style de vie, de manière de mener sa propre vie, et plus encore.
« When The Smoke Clears » est un bon album. Le style en lui-même me plaît sans me transcender complètement, la qualité des compos est là et le groupe maîtrise son sujet. Je dois admettre avoir froncer les sourcils à la première écoute, puis je suis passé par la phase où je me suis demandé si j’aimais vraiment ce disque. Je crois que c’est la vingtième fois (à peu près) que j’écoute l’album, et même si je lui prête moins d’attention que lorsque je me suis mis à rédiger cette chronique, il ne m’a pas encore totalement brisé les coucougnettes, pour ainsi dire (et par la même occasion, pour rester poli). C’est donc un bon disque. Point.
Kronik : Bastien
Label : Bridge Nine Records
Myspace : www.myspace.com/xfoundationx
Site du label : www.bridge9.com
Kronik ajoutée le : 30/08/2011
Kronik cliquée : 4449 fois
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