Visiteurs aujourdhui: 2682
Visiteurs actuellement sur le site: 121
-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
-hey, very nice site.thansk for sharing site Dedicatedhosting4u provides reliable an...
-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
-bon album super groupe pour moi c' est bien
-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...
-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
PrometheeNothing Happens. Nobody Comes, Nobody Goes.Pays : Suisse Date de sortie : 2012 |
Style : Hardcore, Metal, Progressive
Pour les Fans de : Architects, The Faceless
Si l’or se fait courant, il n’est pas commun pour autant de se retrouver face à un trésor. Si l’avancée technologique fait qu’actuellement les groupes musicaux pullulent tels les virus informatiques, sortent à foison des albums et des vinyles, il n’est pas rare d’avoir peur de se retrouver face aux temps de disette en matière de découverte. Je dois avouer, je fais souvent preuve d’un grand pessimisme oubliant que, parfois, dans les recoins les plus sombres se trouve une lueur d’espoir pouvant ranimer mon avidité. Cet espoir serait-il représenté par le quintet genevois de Promethee?
Après un premier EP sorti en 2010, nombreuses sont les personnes qui attendaient avec une grande impatience la sortie d’un premier album. Me voici aujourd’hui face à l’objet de mes désirs, l’objet convoité et escompté. Je pense que toute personne qui détiendra cet album entre les mains ne pourra que s’extasier en premier lieu sur l’artwork réalisé par Tom Bates.
« Nothing happens. Nobody comes, nobody goes. ». Reprise de la citation de Samuel Beckett, célèbre dramaturge irlandais, dans sa pièce « Waiting for Godot », c’est Estragon qui, dans l’acte premier, s’exprima : « Nothing happens, nobody comes, nobody goes, it's awful ! ». Pourtant, l’album est bien loin de cette désignation.
Les hostilités sont lancées avec « The Great Deception ». Le son est travaillé et même si les mélodies s’enchaînent sans se ressembler, il reste toujours un fil conducteur nous rappelant que l’on se trouve dans cette chanson et pas une autre. Solos de guitares et changements de jeux à la batterie, voici un des points forts de ce groupe. La fin de la chanson est marquée par un breakdown où se rajoute un solo de guitare. A ce moment vient des paroles poignantes : « I refuse and I deny, a fate written in stone, older than I, older than time ». Ces paroles seront reprises à plusieurs voix ce qui accentue l’importance de ces dernières. Avec un tel son et de tels mots, on découvre non seulement une grande maturité au niveau musical mais également au niveau des paroles.
S’en suit « Banner Of Lies ». Même recette et pourtant on ne s’en lasse pas. En effet, les riffs sont si variés et inspirés qu’il est difficile de ne pas les apprécier. De plus, plusieurs breakdowns feront leur apparition à des moments très bien choisis. On sent l’envie de Promethee de s’éloigner d’une image metal et de se rapprocher du hardcore. Au niveau des paroles, Joshua Orsi nous invite à ouvrir nos yeux sur la réalité actuelle qu’est notre société et à se questionner. Les paroles de fin de ce morceau deviennent les paroles de la chanson qui suit : « Buried ». « Blood spilled for your fathers. Deflorated once again. To bring to this world the ones who will bury you alive ». Ici, la basse et les guitares sont mises en arrière, laissant place à la batterie et la voix un espace ultime. De ce morceau, qui est telle une fin à « Banner Of Lies » ou une ouverture sur « Of Loss And Disgust », se dégage de multiples émotions. Personnellement, je dois avouer beaucoup aimer ce type d’interlude qui met en avant le fait que ce n’est pas seulement un album plein de chansons mais aussi un album réfléchi où l’enchainement est travaillé et carré.
Dans « Of Loss And Disgust », dès le début, on est on plongé dans une chanson à la fois puissante au niveau de la voix mais également au niveau instrumental. Etant sensible aux paroles selon le genre musical que j’écoute, je ne peux que lancer un éloge quant à ce morceau. Même si depuis le début de cet album on est plongé dans une part plus pessimiste que positive sur ce qui nous entoure, je dois avouer qu’il se cache également une part de vérité dans ce qui est dit. A un peu plus du milieu de la chanson, le son se modifie, se transforme, pour laisser place à un magnifique solo de guitare. Certains peut-être n’apprécieront pas ce type de solo aux riffs aigus. Pourtant, ces personnes devraient changer d’avis. En effet, ce type de son est pour moi la marque de fabrique du groupe. C’est à ces écoutes que l’on sait qu’il s’agit de Promethee et non d’un banal groupe. A la fin de la chanson, on est dans un état d’extase, c’était une merveille. « Life/Less » est également un morceau bien travaillé au niveau des guitares et de la basse. Ici, les solos se suivent, flottant sur une mélodie bien ancrée ce qui donne un côté bien aéré à la chanson. N’oublions également pas le jeu du batteur, qui entre blast-beats, breaks et patterns bien sentis et menés, sait mener son public à la baguette.
S’il y a bien un morceau qui surprend, c’est « Genesis ». En effet, ici pas de death growls profonds de la part du chanteur, mais la récitation d’un passage de la pièce de Samuel Beckett, « Waiting for Godot ». Petite interlude, petit clin d’œil au titre de l’album. Même si à la première écoute de l’album, j’avoue m’être énormément questionnée sur ce morceau, maintenant, je suis plutôt satisfaite de la place qu’il occupe. L’idée est originale et la performance musicale est brillante. « The New Face Of Mankind », suit cet interlude. Si de première apparence ce morceau relève le genre que Promethee s’est construit, il se cache de bien belle surprise à l’intérieur. En effet, après un passage plutôt rapide, un break fait son apparition faisant place à une mélodie bien plus groove. Les petits solos sont également un véritable plaisir à l’écoute et certains sont si rapides que l’on peut se demander si c’est réellement humain de jouer ainsi bien.
Telle « Of Loss And Disgust », « Thus Spoke », est une chanson qui dépasse mes espérances au niveau lyric. Il devient dur à notre époque de trouver des paroles qui ont un sens profond et sur le même morceau, une mélodie qui tient et qui magnifie ce qui est dit. Pourtant c’est le mélange réussi de ces genevois. En effet, ici, l’émotion est à son comble, et on se laisse facilement porter par les changements de mélodie alliés à la voix du groupe. Les ralentissements, la montée en émotion dans la voix est d’une telle maîtrise que j’en perds la mienne. Pourtant, pas beaucoup de temps pour me reposer, « Sickness Unto Death » fait son apparition. Ayant découvert cette chanson avant l’album, je dois avouer qu’elle a énormément pénétré mes oreilles. Malgré toutes ces écoutes, c’est une chanson que je ne me lasse pas d’entendre. Introduction réussie, solos de guitares qui nous plongent dans une ambiance épique, je suis aux anges. Je ne peux que lancer également des louanges pour cette chanson. « I want to live, I want to love, afraid of falling into banality. I want to fight, I want to fuck, yet I find comfort in this all. I'm scared to live, I'm scared to love, afraid of falling into banality. I'm scared to fight, I'm scared to fuck, yet I find comfort in this all. ». Des paroles simples mais efficaces qui ont leur effet. Je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que ce qui suit le break de cette chanson est une pure merveille. On se retrouve plongé dans une ambiance black. Cri aigu, tout de suite suivi d’une voix bien gutturale, riffs puissants, une vitesse de frappe à la batterie qui est juste complètement barge. Voilà un passage qui surprend positivement et qui marque.
J’essaie de me calmer après tout cela, mais difficile de sortir d’une émotion quand une plus forte nous est présentée. « Oblivion ». J’aimerais dire qu’il s’agit d’ici d’une perle. En effet, voici un morceau qui se dégage des autres, non pas par un passage mais par son entièreté. Les mélodies côté riffs sont plus douces, le jeu à la batterie est lourd, lent et puissant. On pense souvent qu’il est difficile de transmettre une émotion lorsque la voix est criée. Pourtant elle est bien présente. « As we face the violence of this world, we try to deal with the boredom of everyday life. ». Je ne pourrais que conseiller aux personnes de s’attarder sur ce morceau. La piloérection est une réaction de l'organisme face à certaines situations comme le froid, la peur, et la jouissance. C'est un mécanisme réflexe entrainant la contraction des muscles érecteurs reliant les poils à la peau, ce qui a pour effet de dresser les poils à la surface du corps et de créer ainsi une fine couche d'air isolante. Voilà ce que cela me fait et je pense qu’à ces mots, il n’y a rien d’autre à ajouter.
En conclusion, malgré une attente de deux ans après la sortie de l’EP, je crois que cette dernière valait son pesant d’or. En effet, cet album est une pure merveille qui s’écoute d’une traite et qui bousculent les émotions de par la maîtrise et la technicité des différents membres du groupe. Un groupe à découvrir ou à revoir le samedi 13 octobre au Nouveau Monde, Fribourg, dans le cadre des soirées « Full Metal » pour le vernissage de ce merveilleux album.
Kronik : Vanessa
Label : Autoproduction
Site Web : www.promethee.bandcamp.com
Facebook : www.facebook.com/prometheemusic
Kronik ajoutée le : 11/10/2012
Kronik cliquée : 13927 fois
www.cede.ch |
Gilles GVA
Exelent album qui sur quelque piste comme thus spoke me fais pensser au groupe germanique Maroon.
Posté le : 14.12.2012 à 08:31