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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Vogue : premier groupe de ce dimanche matin et déjà une première claque. On m'avait dit que ces petits jeunes avaient du talent et c'est vrai. Malheureusement l'attitude des belges laisse à désirer, surfaite et à des années lumières de la sincérité proposée par la plupart des groupes du festival. Vraiment dommage car musicalement Vogue à sans aucun doute ce petit truc qui leur permet d'être un cran au dessus de la moyenne, un rockin'hardcore intéressant avec des passages ingénieux et de bonnes idées. Un sentiment à vérifier sur CD, mais en tout cas un potentiel indéniable.
Hello Bastards (par Bastien) : groupe pour le moins atypique, puisque composé de membres sud-américains mais basé à Londres. Ne connaissant Hello Bastards jusque là ni d’Eve, ni d’Adam, je n’avais pas d’attente particulière à leur égard. Tout ce que je peux dire, c’est que ça a été vite torché et que le duo homme/femme aux voix ainsi que la musique ultra rapide m’a fait pensé à Nausea ou à Kill The Man Who Questions. Bon show, avec quelques interventions rhétoriques entre les morceaux en faveur des animaux (notamment…).
Rhythm To The Madness (par Bastien) : Holy shit ! Quelle performance ! Cette formation relativement récente et composée de membres de Justice (RIP) et de Rise and Fall m’en a fait voir de toutes les couleurs ! Le set proposé a été des plus solides, rappelant fortement le Cro-Mags « post-John Joseph ». Et hop, une nouvelle preuve que le hardcore européen peut compter sur une relève de qualité !
Trenchfoot (par Bastien) : une fois de plus, Ieper a vibré au son d’un groupe local ! Trenchfoot fait du thrashcore sans concession, façon SSS ou Municipal Waste. Sentant gentiment la fatigue, je n’ai fait que passer. Loin d’être immonde, mais pas franchement mon truc non plus…
Do Androids Dream Of Electric Sheep : deuxième et dernier groupe de screamo du week-end, totale découverte pour ma part, et quelle découverte ! Très sympas sur scène, bonnes compos, guitariste qui n'hésite pas à donner de sa voix sur les passages les plus chargés en émotions, instrumentations variées, syncopées, calmes, rapides, un son à la hauteur de leur musique et la particularité de venir du Luxembourg, bref une des meilleurs découvertes du week-end qui aura aboutit à l'achat du CD !
Folsom (par Bastien) : puisque ce cher Aram de Betrayed n’a pas arrêté de parler en bien de Folsom la veille, il fallait que j’aille jeter un œil et une oreille à ce groupe. Rien de révolutionnaire, on est bien d’accord, mais la grande vivacité que le groupe a déployée sur scène m’a tout de même convaincu. Du hardcore efficace comme il se doit !
Endzweck : impossible de ne pas attendre beaucoup des japonais après l'écoute de leur excellent album The Grapes Of Wrath, et bien on pourra dire que malgré un son brouillon le groupe aura mis tout le monde d'accord. L'énergie des japonais aura captivé l'attention de tout le monde de la première à la dernière seconde, un show très carré, à la japonaise (jeu de scène copié collé des gros groupes américains, jump à gogo et autres gimmicks empruntés directement au HxC made in USA), un chanteur tellement timide qu'il aura été incapable d'aligner plus de 3 mots en anglais sans partir dans un crise de rire nerveuse, on aura tout de même comprit qu'ils venaient du japon et qu'ils n'étaient pas des pokemons mais un groupe de hardcore, beau ! En dehors des discours foireux rien à redire sur le chant proche du screamo du frontmen, rageur à souhait et de même niveau que sur CD, idem pour tous les autres membres du groupe avec une mention spéciale à la guitare lead qui malgré une sono pas au top aura réussi à faire entendre ses superbes mélodies. Opération réussie pour les japonais, le public est sur le cul et le stand merch dévalisé (jusqu'au dernier t-shirt) en 10 minutes, vivement la prochaine fois !
Shipwreck : petit passage devant la grande scène ou Shipwreck entame son set, pas vraiment emballé par le son trop tough guy du groupe je m'octroie une pause qui s'avérera très utile sachant qu'il reste du très gros d'ici la fin de soirée.
Sunpower (par Bastien) : bienvenue dans la machine à remonter le temps ! À mon avis, les gars de Sunpower auraient aimé naître 20 ou 30 ans plus tôt pour côtoyer les précurseurs du punk. Leur musique, un bon compromis entre le punk 77 et le hardcore 80’s, a sûrement dû ravir les nostalgiques. Au programme, concert très sympa saupoudré de reprises intéressantes (Dead Kennedys, The Who, entre autres). Cependant, j’ai trouvé un peu casse-couilles à la longue…
Vicious Circle (par Bastien) : des papys australiens avec un chanteur boiteux…je n’ai pas réussi à cerner le truc…
Rise and Fall (par Bastien) : et vlan dans ta gueule ! Putain, ça a fait du bien de revoir Rise and Fall sur une scène ! Quelle pêche, quelle énergie, quelle brutalité ! Je comprends pourquoi ils commencent à faire parler d’eux un peu partout ! J’ai adoré, et visiblement je n’ai pas été le seul puisque je suis arrivé trop tard à leur stand, le stock de Cds venait d’être écoulé…A écouter et à aller voir en live sans modération !
Verse : attendu de pied ferme par tous les festivaliers Verse a rempli son contrat malgré un chanteur fragile mais super motivé. Le nouvel album s'intègre parfaitement au set du groupe et le rend encore plus efficace, le hardcore des américains atteint des sommets dans ses passages les plus “émotionnels”, haine et rage culminent au dessus d'un orage d'une énergie incroyable, un set classe, rien à redire, un grand groupe.
Have Heart : frère de tournée (et de musique depuis leur dernier album) Have Heart prend les choses en main dés la première seconde, Pat Flynn est déchainé, saute dans tous les sens, la rage au ventre et l'envie d'en découdre par dessus tout. Malgré des problèmes de micro le frontman hurlera ses lyrics jusqu'à l'épuisement, appelant au stage dive aux sing-alongs entre la plupart des morceaux. Un concert d'une intensité rare pour autre prince du hardcore moderne. On notera la débilité extrême d'un slammer inconscient qui aura jugé bon de se jeter debout dans la fosse d'une hauteur de 2 ou 3 mètres... Petite déception pour la non participation du chanteur de Verse sur Brotherly Love, chansons qu'il partage pourtant sur le nouveau (et monstrueux) nouvel album de Have Heart.
A Wilhelm Scream : nouvelle rencontre avec les excités d'A Wilhelm Scream et de nouveau c'est la baffe, pas la petite baffe fragile d'une petite amie énervée, nan la baffe du genre 3 kilos dans ta gueule, du genre de celle que pourrait donner David Douillet. Une setlist imparable, un groupe ultra motivé, un nouveau guitariste qui en plus de jouer ses compos à 200 km/h trouve le temps de jouer avec un ballon qui traine sur la scène, des moments de pure folie (le double tapping sur The Horse) et un bonheur communicatif, un groupe qui parait vivre les meilleurs moments de sa vie sur scène et qui donne tout ce qu'il à chacune de ses prestations d'anthologie. Un des meilleurs groupes live au monde.
H2O : H2O ! Enfin ! Après les avoir loupés à Zurich c'est la session de rattrapage. Tout le monde est déjà armé de sa PMA (dont le type le plus cool de la terre, short et casquette rose avec les 3 lettres taguées dessus), le bassiste s'échauffe avec un petit Bro Hymn, Toby et sa bande sont en forme et nous le prouveront pendant 45 minutes de sourires de refrains imparables et de bonne humeur. Les (immenses) morceaux de Nothing To Prove s'ajustent à la perfection au set des New-Yorkais et se croit à vivre un véritable best-of, Nothing To Prove, What Happened, Still Here s'ont d'autant de bombes atomiques à vivre absolument en live, épaulées qui plus est par les tubes des anciens albums (Guilt By Association, One Life One Chance, Thicker Than Water, Family Tree), un souvenir impérissable qui aura mis le sourire à tout le monde malgré la pluie (qui aura en fait été un élément positif, mettant tout le monde au même niveau et participant à la création de cette grande communion du hardcore), un public et un groupe au top, merci H2O ! Merci au Ieper !
Live Report : Le_mHu
Ajouté le : 12.11.08
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