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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Ce mardi 6 Mars le Evil Tiger Vulture European Tour faisait halte à Aarau pour y déverser toute sa fureur. Au menu, Norma Jean, The Chariot, Dead and Divine et Admiral’s Arms.
Ce sont ces derniers qui ont eu l’honneur d’ouvrir les festivités avec un hardcore plutôt efficace mais qui, une fois le concert terminé, s’efface vite de notre mémoire. Il faut dire que le public, peu nombreux et plutôt passif, n’a en rien aidé la jeune formation. Sans sombrer dans un désespoir précoce, on se réjouit de voir arriver Dead and Divine et leur son propre et percutant. Avec leur récent album sorti chez Distort, les Canadiens démontrent à quel point la musique est une affaire d’expérience. A peine plus âgés que le premier groupe, ils déversent un son néanmoins beaucoup plus rodé qui fait immédiatement effet sur un public qui esquisse un hochement de tête en guise de headbang. On regrettera seulement la perte de puissance sur les refrains chantés qui donnent une certaine force à l’album mais faiblissent complètement en concert. La faute à un chanteur qui a probablement surestimé sa puissance vocale. Faute bien vite pardonnée par son envie sans borne de faire bouger un public qui semble être cloué au plancher du Kiff. Les personnes attentives auront même aperçu le frontman se rendre un peu énervé vers la table de merch dès la fin du concert.
La passivité du public peut aussi s’expliquer par un besoin de conserver ses forces pour la suite de la soirée. Quand on sait ce qui suit sur les planches, mieux vaut avoir quelques ressources pour tenir bon.
Et c’est tout naturellement que le chaos s’abat sur le pauvre public qui s’est préparé comme il a pu à l’arrivée de Chariot. Il n’est pas facile de rendre son impression sur leurs prestations. On se contentera de faire la comparaison avec un grand huit. Une fois embarqué, pas moyen d’y échapper. On se retrouve scotchés au siège qui nous emmène dans une dimension déconstruite. Mais à l’arrivée, tout se complique. On trouvera deux catégories : ceux qui ont adoré et ont eu les frissons de leur vie, et ceux qui repartent avec la nausée, n’appréciant guère ce qu’ils viennent de vivre. On ne sort pas indemne de cette expérience et c’est en ça ce groupe est remarquables. Malgré un line-up qui a souvent changé, les Géorgiens proposent leur propre vision de la prestation scénique et la défendent avec force. On a réellement l’impression d’être venu voir The Chariot et pas un énième groupe de musique dont on ne cerne plus vraiment le but.
C’est donc avec un public à moitié conquis (ce qui est plutôt dérisoire) que Norma Jean fait son entrée sur scène. Etrangement, on pourrait presque être désolés de les voir passer derrière The Chariot car ce ne doit pas être une tâche facile. Et notre crainte se confirme dès les premières minutes. Alors que la fosse se déchainait dans les limites du raisonnable devant le cataclysme amené par le groupe précédent, elle reste insensible aux parties déstructurées de Norma Jean et se laisse aller uniquement sur les bons vieux refrains entrainants. Comment se fait-il qu’on accepte le désordre à son paroxysme et qu’on le refoule lorsqu’il est plus « contrôlé» ? La réaction du public face au tandem Norma Jean - The Chariot montre assez bien que la musique est essentiellement une question de détails.
Quoiqu’il en soit, une soudaine prise de conscience collective s’empare de la salle après une bonne quinzaine de minutes et, à notre grande surprise, c’est dans une ambiance plutôt agréable et bien déchainée que se termine cette soirée qui aura tenu ses promesses grâce à des groupes qui en veulent et ne lâchent rien face à un public en petite forme. Leurs efforts n’auront pas été vains, le bouquet final en valait quand même le déplacement.
Live Report : Arnaud
Ajouté le : 19.03.12
Live Report cliqué : 3570 fois
Avec des live reports comme celui-là ça donne plu envie d’aller au concert ci c’est pour voir des ambiances de merdre pareil. La scène romande meure à petit feu depuis un petit moment si la suisse allemande meure aussi Ya plus qu’à aller en Allemagne .
fuck
bon live reports Arnaud!!!
Posté le : 22.03.2012 à 11:24