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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Il est 19h30, je suis Ă peine arrivĂ©, il y a dix personnes devant la scĂšne et le double devant le bar (et encore beaucoup plus au bar extĂ©rieur tout en bas du bĂątiment industriel). TrĂšs peu de monde donc pour le groupe dâouverture de la soirĂ©e, Oral Fistfuck. Il est vrai que le nom ne figurait pas sur le flyer et a Ă©tĂ© rajoutĂ© trĂšs tardivement sur le site web du KiFF ainsi que sur lâĂ©vĂ©nement Facebook. Quoi quâil en soit, je mâattendais Ă un peu plus de monde pour venir dĂ©couvrir ce groupe Ă un nom trĂšs⊠évocateur. A part des fans de la premiĂšre heure/amis (moi-mĂȘme connaissant trĂšs bien leur bassiste Tomasz), personne nâĂ©tait prĂ©sent, et câest peut-ĂȘtre mieux, au vu de la prestation plutĂŽt moyenne. Il y avait sĂ»rement des liens avec le fait quâils ne pouvaient jouer quâune vingtaine de minutes pour respecter le planning prĂ©cis de la soirĂ©e (5 groupes, dĂ©but Ă 19h30, fin prĂ©vue Ă minuit), ce qui fait quâils ont dĂ» couper court au line-check qui Ă©tait plus que bref. Chose qui leur a valu un assez mauvais son, dĂ©jĂ quâil est difficile dâavoir un son correct dans cette salle. En plus de cela, un des triggers de grosse caisse dĂ©cide de ne plus fonctionner et le batteur tout paniquĂ© a presque envie dâarrĂȘter le concert au bout de 5 minutes. Heureusement que le groupe continue, car Oral Fistfuck a une bonne pĂȘche sur scĂšne malgrĂ© tout, et leur death brutal qui groove a beaucoup dâĂ©lĂ©ments pour plaire Ă ce public, ce qui est le cas des quelques personnes dans la salle. Les musiciens jouent impeccablement, font preuve dâune Ă©norme rĂ©sistance au stress et assurent leur petit set avec professionnalisme. Dommage que tout le reste leur a Ă©tĂ© de travers, leur concert en janvier au Fri-Son Ă©tait bien meilleur, mais il faut continuer de leur une chance de se prouver.
Du death metal technique Ă ambiance cosmique et infusĂ© de quelques touches black metal, voilĂ comment on peut qualifier Fallujah en 2013. Ils nâen sont pas encore au stade des dieux du groupe Mithras, mais ces petits jeunes dont aucun ne fait mon Ăąge (23 ans) ont sacrĂ©ment Ă©voluĂ© depuis leur dĂ©but de death technique en 2009, certes bien produit mais un peu tĂ©lĂ©phonĂ©. La batterie reste aussi technique que sur âThe Harvest Wombsâ, alignant des blastbeats et tapis de double grosse caisse, sâarrĂȘtant seulement pendant les petits passages de guitare lead qui font penser Ă Opeth et Dream Theater, avec une excellente utilisation de samples (que lâon nâentend pas, haha !). Lâensemble fait penser Ă The Faceless quand ce groupe Ă©tait encore bon (pĂ©riode âPlanetary Dualityâ) et ne déçoit pas, mais ne dĂ©coiffe pas non plus. Petit dĂ©tail insolite : bien que le groupe vienne de San Francisco (FRISCO pour les connaisseurs), le bassiste est originaire dâAarau et a donc lâopportunitĂ© de visiter sa ville natale lors de son premier passage en Suisse.
Havok, ou comment faire du Exodus pĂ©riode âBonded By Bloodâ en super bĂąteau avec une tentative de voix de thrash allemand Ă la Kreator/Sodom/Tankard⊠Comment faire encore moins original que ce groupe ? Je nâaime pas la vague de thrash revival pour les raisons que jâai dĂ©jĂ citĂ©es, mais Havok rĂšgne dans le royaume des riffs recopiĂ©s note pour note. Jâimagine presque Havok comme les banquiers du thrash Bay Area etc., gĂ©rant toutes les bonnes parties des groupes comme Slayer, Exodus, Forbidden, Annihilator et en les restituant Ă la chaĂźne dâune maniĂšre si peu inspirĂ©e. JâespĂšre quâils se rendent compte Ă quel point ils copient des riffs et jâimagine quâils font exprĂšs. Peut-ĂȘtre quâils sont paresseux et surfent sur la vague du thrash revival, ou peut-ĂȘtre quâils ne se rendent point compte, mais dans ce cas, je les imagine trĂšs peu cultivĂ©s. Essayez au moins de faire semblant dâavoir une identitĂ© propre dans vos chansons, nomdedju !
A propos de groupes qui ont une vĂ©ritable identitĂ©, et ce depuis 1992 : Cephalic Carnage ! Leur death/grind jazzy et dĂ©jantĂ© est inĂ©galĂ© et incomparable, puis on sent surtout 21 ans dâexpĂ©rience. Quâest-ce quâon ne peut pas aimer dans ce groupe, Ă part peut-ĂȘtre des mĂ©lodies et structures trop dingues pour beaucoup dâentre vous ? Le son est devenu bien meilleur depuis le dĂ©but de la soirĂ©e, un chanteur ressemblant Ă Ron Jeremy et qui incite le public Ă fumer de lâherbe, et un set irrĂ©prochable, que voulez-vous de plus ? Parmi les titres jouĂ©s, on retient surtout âPeacemakerâ, âKill For Weedâ, âLucid Intervalâ (et tant dâautres de âXenosapienâ) puis âBlack Metal Sabbathâ ou tous les membres sâadonnent Ă des dĂ©guisements black metal (des masques peints de corpsepaint), Ă lâexception du bassiste, qui porte un masque de cheval ! HA HA quel gĂ©nie pour un concert qui finit par « worldâs slowest mosh ever » ! Encore mieux lorsquâĂ la fin du concert, on entend âAss & Tittiesâ de DJ Assault !!!
Lâheure est venue pour Suffocation dâanĂ©antir cette salle Ă coups de massue. Jâavais envie de dire Ă coups de hache, mais comme le chanteur Frank Mullen est absent, ses mouvements de main lĂ©gendaires le sont aussi. A la place, nous avons le plaisir dâaccueillir son remplaçant John Gallagher de Dying Fetus. Ce dernier a fait une plutĂŽt bonne prestation, sĂ»rement parce que Suffocation est en fin de tournĂ©e et que Gallagher a pu sâhabituer Ă ĂȘtre sur scĂšne sans sa guitare, mais juste un micro Ă la main. Des dialogues hilarants entre les chansons (âWe need more chicks on stage headbanging, and we need more stagedivingâ) ou encore pendant lâannonce du wall of death (âSpread it like a virginâs cunt!â), mais tout cela ne fait pas de lui un Frank Mullen inimitable. Ceci dit, câest le meilleur compromis quâon a pu avoir. En parlant de line-up, celui-ci ressemble plutĂŽt Ă celui de lâĂ©poque âDespise The Sunâ : Dave Culross Ă la batterie, Derek Boyer Ă la basse, Guy Marchais et lâĂ©ternel Terrance Hobbs Ă la guitare. Il nây a donc que Terrance qui est encore du line-up classique de Suffocation. La derniĂšre sortie âPinnacle Of Bedlamâ est majoritairement Ă lâhonneur ce soir, entrecoupĂ© de classiques comme âFuneral Inceptionâ, âCatatoniaâ, le cultissime âLiege Of Inveracityâ et bien sĂ»r âInfecting The Cryptsâ pour la fin. Que dire de ce concert, sachant que Suffocation ne fait jamais de mauvaises prestations et donnerait mĂȘme lâimpression de sâamĂ©liorer en live au fil des annĂ©es. Lâambiance, les moshs et les slams Ă©taient au rendez-vous, un death brutal cisaillant comme seulement eux peuvent le reproduire, lâensemble y Ă©tait pour passer une excellente soirĂ©e et Suffocation Ă©crase la cerise dans le gĂąteau. Vivement la prochaine fois !
Live Report : Sanders
Ajouté le : 17.06.13
Live Report cliqué : 10355 fois
Suffocation, Cattle Decapitation, Abiotic, Infernal Tenebra, Exuviated
Date : 17.03.16
Lieu : Le Port Franc - Sion
Benighted, Oral Fistfuck, Herod, etc
Date : 01.11.14
Lieu : Grand-Vennes - Lausanne
Dark Angel, Suffocation, Terrorizer, etc...
Date : 02.05.14
Lieu : 013 - Tilburg, Pays-Bas
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