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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
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-bon album super groupe pour moi c' est bien
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My Dying BrideEvintaPays : Royaume-Uni Date de sortie : 2011 |
Style : Neoclassical, Dark Ambient
Pour les Fans de : Dark Sanctuary, Midnight Syndicate, Angizia
Evinta a été conçu pour marquer les vingt ans d'existence de My Dying Bride. Seulement, ces leaders du doom britannique célèbrent leur anniversaire en ne proposant non pas du doom sombre teinté d'influences gothiques comme on aurait pu s'y attendre, mais un double cd néoclassique, sans guitare ni batterie. Les morceaux ont été mis sur pied en agençant divers thèmes et mélodies collectés au fil des années, interprétés par claviers,, cordes ou par la voix cristalline de la soprano française Lucie Roche.
Passée la surprise due à ce nouveau genre emprunté, on se laisse sans résistance entraîner, bercé par la voix grave d'Aaron Stainthorpe, dans des morceaux pour certains atmosphériques, pour d'autres symphoniques, jouxtant orgue, violons, roulements de tambours et claquements de cymbales. Rien de très doom en somme, et même le ton général est moins négatif que leurs albums plus conventionnels. Au lieu d'un désespoir noir et oppressant, c'est plutôt vers une douce mélancolie contemplative qu'on glisse en dodelinant de la tête. La quasi-absence de percussions et la longueur des pistes invitent en effet à une écoute un peu passive, l'auditeur n'a qu'à fermer les yeux et s'abandonner aux thèmes lyriques qui s'étirent lentement.
L'expérience a l'air plaisante, et elle l'est en vérité dans un certaine mesure, mais toutefois on en ressortira avec un goût mitigé dans la bouche. La faute peut-être à une complaisance dans la facilité, typiquement lorsqu'orgue, cantatrice et cymbales font leur entrée en même temps, c'est épique oui, mais qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre? Et ce n'est guère plus subtil que les mélodies presque puériles que le piano construit en solo, avant d'être rejoint par un des monologues de Stainthorpe. Ca manque trop de profondeur pour être le chef-d'oeuvre symphonique qu'on essaie de nous vendre.
D'un autre côté, Evinta ne manque pas de variété, car même si certains titres ne jouent que sur un unique thème sur plusieurs minutes, celui-ci y subit assez de modulations pour ne pas lasser, notamment au niveau de l'instrumentation, toujours en mouvement. Ainsi on oscille constamment entre clavecin, orgue, piano, flûte, violons, voix féminine, choeurs, nappes atmosphériques, etc. Dommage seulement que My Dying Bride n'ait pas fait appel à un orchestre pour couvrir ces diverses sonorités, qui sont pour la plupart assurées par un synthétiseur. Le problème au fond n'est pas l'ennui, du moins pas directement, mais le manque de profondeur de l'oeuvre. Dans la forme c'est lisse et goûteux, mais trop confortable, trop facile. On aimerait être interpellé, on aimerait être troublé, on aimerait être touché. Mais hélas, on a seulement l'impression d'être pris pour un idiot par un My Dying Bride plein d'arrogance, qui entoure d'une aura de prestige des morceaux qui n'auraient bien pu n'être que les interludes d'un autre de leurs albums.
C'est donc un pari semi-réussi pour ces Anglais. On a là un bel objet, et une surprise aussi oui, mais qu'avons-nous d'autre à se mettre sous la dent? Difficile de comprendre au final à qui cet Evinta se destine, et où il veut en venir. Les fans du groupe trouveront tout ça sympathique, par contre les autres peineront vraiment à saisir l'intérêt.
Kronik : Loulou
Label : Peaceville Records
Site Web : www.mydyingbride.org
Myspace : www.myspace.com/officialmydyingbride
Site du label : www.peaceville.com
Kronik ajoutée le : 25/04/2012
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