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Frontier(s)There Will Be No Miracles HerePays : Etats-Unis Date de sortie : 2010 |
Style : Emo/Indie-rock
Pour les Fans de : Sunny Day Real Estate, Elliott, Rival Schools, Mineral, Memorial, Texas is the Reason
Louisville n’a certes pas la notoriété que des villes comme Seattle ou Washington DC ont pu avoir dans l’histoire du rock indé. Toutefois, il serait grave d’ignorer la grande qualité des (nombreux) groupes qui ont émergé de cette petite ville plantée au beau milieu du Kentucky. Slint, Elliott, By The Grace of God, Automatic, Black Cross, Shipping News, Endpoint, Young Widows, Falling Forward, Coliseum, The Enkindels (et j’en passe et des meilleurs) sont autant de preuves que la scène underground de Louisville a toujours été foisonnante en matière de groupes à grosses guitares.
La formation sublimement mélodique et aérienne Elliott ayant splitté subitement en 2003 après huit ans de bons et loyaux services, il fallait que ses membres lui trouvent un digne successeur dans le genre, histoire de couper court à la frustration des nombreux admirateurs que le groupe s’étaient faits à travers le monde. Qu’on se le dise, si un groupe de Louisville a marqué les esprits au-delà du continent américain il y a tout juste une décennie, c’est bien Elliott, grâce notamment au prodige vocal qu’était (et est toujours) Chris Higdon, chanteur du groupe, et aux superbes riffs aériens qui inondaient chaque morceau du combo. Et c’est donc ce même Chris Higdon qu’on retrouve en qualité de chef de file au sein de Frontier(s), cette fois-ci accompagné d’anciens musiciens de Mouthpiece, Stay Gold et Automatic, tous d’anciennes pépites à (re)découvrir évoluant dans le hardcore old school barré.
« There Will Be No Miracles » est le premier « full-length » de Frontier(s). Il est sorti l’année passée sur No Sleep en Amérique du Nord et sur Arctic Rodeo en Europe, si l’on en croit les informations inscrites au dos de l’album. Le titre du disque fait écho à la chanson d’Elliott intitulée « Miracle », laquelle apparut sur l’excellent « US Songs » de 1998. Peut-être que je suis à côté de la plaque et que le lien n’a jamais été réfléchi de cette manière, et qu’il ne s’agit que d’une spéculation idiote de ma part…peu importe ! Revenons à la galette qui nous intéresse dans ses lignes : ce ne sont pas moins de neuf morceaux qui l’habillent et tous s’inscrivent dans une veine emo/post-hardcore/indie-rock/vaguement pop-punk 90’s…bref, un son qui rappelle forcément le son des quelques rejetons mélodiques de l’écurie Revelation, Elliott inclus, cela va de soi. Les mauvaises langues diront ça sonne un peu désuet et hors contexte, mais personnellement, ma langue ne tombe pas dans la même catégorie, loin de là. Je suis ravi d’entendre aujourd’hui un album aussi rafraichissant, tant j’ai l’impression que quasiment tous les styles finissent par s’auto-parodier ou par s’épuiser. Frontier(s), eux, sonnent vrais. Chris Higdon fait son truc, il ne se prostitue pas pour de vaines ambitions à caractère monétaire. Faussement monétaire de toute façon, puisque les rock stars bourrées aux as sont largement en voie de disparition. Donc, Frontier(s) réussit à me convaincre avec ce « There Will Be… », un peu comme Rival Schools avait pu me séduire avec son sympathique « Pedals » du début d’année. En comparaison, j’ai le sentiment que Frontier(s) expérimente un peu plus et adopte un son plus planant que Rival Schools. Toutefois, je dois quand même souligner que l’album se veut résolument rock tendu dans l’instrumentation. Je précise pour les gens qui ont aimé l’Elliott dernier cru avec piano, flirt avec le post-rock et tout le toutim.
Voilà, Frontier(s) nous gâte avec ce premier album de toute beauté, je ne peux pas conclure d’une autre façon. Hautement recommandable !
Kronik : Bastien
Label : No Sleep Records et Arctic Rodeo Recordings
Myspace : www.myspace.com/frontiersband
Site du label : www.nosleeprecs.com et www.arcticrodeorecordings.com
Kronik ajoutée le : 30/06/2011
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