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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
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Oregon TrailCenturyPays : Suisse Date de sortie : 2015 |
Style : (post) hardcore
Pour les Fans de : Birds In Row, Aussitôt Mort
Après un split avec Sxokondo, Oregon Trail sort son premier album, masterisé par Magnus Lindberg (Cult Of Luna, excusez du peu). Oregon Trail poursuit dans sa lignée hardcore, avec quelques évolutions cependant. La plus notable peut-être est une tendance plus marquée pour le post-hardcore, les rythmiques rapides laissant en partie leur place à la lourdeur et aux mélodies.. Les Neuchâtelois se montrent un jour plus mélodique et rempli d’émotions dans un album intitulé Century en référence au 20e siècle, les morceaux abordant des thèmes ayant marqué le siècle passé.
Le disque démarre très intensément avec Bloody Scripture et sa puissance évocatrice, à la fois triste et énervé et se terminant sur une accélération avant d’aborder le peunk de Virginia. Tokyo Rats est plus lent, prenant, dégageant une très grande ire triste, un morceau carrément post-hardcore cette fois (le riff de début est incroyable). Le quatrième morceau commence sur les désormais classiques voix seule criée au milieu de la nuit. La guitare clean est très présente en fond, évoluant vers quelque chose de plus rapide. Guernica est lourd, comme le bombardement de la ville, Barstow rapide, il y a même du blast, mais les guitares restent toujours subtilement peu saturées (peut-être mériteraient-elles d’ailleurs un peu plus de saturation pour gagner en force). Wounded Honour and The Broken Ones s’ouvre plus calmement et te prend aux tripes à nouveau (cette voix !) avec des mélodies Cult Of Luniennes. Il s’agit d’ailleurs du plus long morceau de la galette. Sur Dublin on retrouve la voix intense et on poursuit l’exploration des côtés les plus sombres du hardcore (il y a aussi un très joli clip). On termine avec Certaines, sombre piano en ouverture sur lequel s’ajoute la voix parlée puis criée, titre parfait pour achever ce disque.
Oregon Trail affirme ici son identité aux frontières du hardcore et du post-hardcore, sans pour autant s’intégrer dans un mouvement hardcore/crust/black très présent actuellement. Ce disque est surprenant de force, les morceaux bien travaillés, tout en méritant peut-être une production plus lourde et plus imposante, à la manière de ce que le groupe dégage en concert. Oregon Trail sait ainsi tirer son épingle du jeu dans une scène hardcore suisse en ébullition.
Kronik : luke
Label : Autoproduction
Facebook : oregontrail.bandcamp.com et https://www.facebook.com/oregontrailmusic
Kronik ajoutée le : 30/12/2015
Kronik cliquée : 3930 fois
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