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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
-bon album super groupe pour moi c' est bien
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-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
KnutWonderPays : Suisse Date de sortie : 2010 |
Style : Not very easy-listening
Pour les Fans de : Botch, Ananda, Keelhaul, Coalesce, Deadguy
Knut est juste le meilleur groupe de Suisse. Tous styles confondus. Rien à redire, point barre.
Le début : Knut pond son premier EP en 1994, évolue dans un style hardcore, qui devient de plus en plus sombre et massif. L’album "Bastardiser" en 1998 leur ouvre les portes du panthéon de la musique carré et brutale : reconnaissance dans la presse spécialisée, style unique, lives barrés. Bref, tout pour devenir riche. Et bien non, car Knut n’est pas un groupe rempli de petits tireurs et parce que le public n’arrive pas à dompter cette bête furieuse et imprévisible. En 2002 le joyau "Challenger" continue sur cette lancée, qui sera attaqué par l’électronique en 2005 avec "Terraformer". Depuis, plus rien. Ou presque, si ce n’est le disque avec des remixeurs de choix (JK Broadrick, Mick Harris, KK Null ou encore Asmus Tietchens) en 2006 sur "Alter". Alors inutile de vous expliquer que ce nouveau jet était attendu, guetté et espéré !?
L’objet en mains : un digipack classieux, dont l’artwork superbe est signé par Aaron Turner (Isis, dois-je noter ?). Couleurs rouge-bordeau, le tout à l’image de la musique : entremêlée ! Et ces petits salopards savent bien si prendre pour foutre l’auditeur dans la merde. "Leet", premier titre, 3 minutes 19 secondes de violence. Un gros riff dément, la voix de Didier Severin crasseuse, haineuse. Ca attaque Meshuggah sur ses terres, le côté métal en moins. Aïe, ça ralentit, ça repart, guerre au village, feu, destruction, pillage.
"Damner Extroverts", presque simple et basique. On essaie de couper les jambes, la nuque ne peut pas suivre la batterie de Roderic Mounir, batteur sans concessions. La basse groove, c’est chaotique, pesant. La suite, avec "Suckers" et "Calamity" (très brutal), reste dans le registre mathcore chaotique, le coup de massue ultime. Arrive "Ultralight Backpacking". Le rythme se ralentit, l’ensemble s’épaissit, ça devient lourd. La basse me fait penser à du Tool, vraiment bon. Pas de voix, c’est presque le morceau de transition… larsens et drone en attaque latérale.
"Segue 1". Guitare lointaine, on arrive dans une autre dimension. Mais de courte durée, car "Fast Forward Bastard" revient mettre une couche de hardcore massif et ravageur. Hurlements de désespoir, on sent presque la fin du monde nous tomber dessus. La suite, avec "Lemmings" et "If We Can’t Fly There, We’ll Take The Boat" permet à l’album de continuer sa descente en enfer, la rapidité (toute relative) étant submergée par les drones, l’électronique, la lourdeur. On s’éloigne vraiment du début de l’album, un vrai voyage. "Segue 2", à nouveau tout en guitare (sans batterie), enfonce le clou. Knut n’est pas fait pour tout le monde, le commercial n’a rien à trouver ici. Tout se termine. "Wonder / Daily Grind", riff lourd et pesant, achève l’auditeur. Enorme.
On pourrait presque uniquement reprocher à Knut le fait que l’album ait débuté sur les chapeaux de roue pour ensuite proposer cette étendue sonore. Peut-être qu’un peu plus de mélange aurait apporté une autre vision auditive ? J’ai essayé en mettant l’album en "random" et c’est vrai que la lecture est tout autre, mais c’est aussi ce côté intéressant des Genevois, l’auditeur n’est pas pris pour un mouton, il peut lui-même choisir son histoire…
Hardcore massif, urgent et sauvage, riposte métallique implacable à tous les ersatz metal-chaotic-coreux qui envahissent le net, ce nouvel album de Knut revient avec un style un poil dépassé (qui connaît "Kiss It Goodbye" dans les moins de 30 ans ?) qui ravive toutefois une formule magique : musique explosive et corrosive à souhait, du brut de décoffrage, carré et virulent. Bref, Knut ne révolutionnera pas la scène hardcore en 2010, mais comme ils l’avaient déjà fait dans les nineties, ce n’est donc pas si grave. Un retour très réussi. Un très grand groupe.
Je vous le disais : Knut est juste le meilleur groupe de Suisse. Point barre.
Kronik : Xetal
Label : Conspiracy Records
Site Web : www.hydrahead.com/knut
Myspace : www.myspace.com/unknut
Site du label : www.conspiracyrecords.com
Kronik ajoutée le : 09/07/2010
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