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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
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VerdunThe Eternal Drift CanticlesPays : France Date de sortie : 29 avril 2016 |
Style : Sludge/Post-Metal
Pour les Fans de : Yob, Fange, Neurosis, Eyehategod
Bienvenue dans l’espace aux côtés de l’astronaute Masuka, qui, après l’explosion de la terre se retrouve à errer dans le cosmos. Il ne s’agit pas ici de galaxies psychédéliques, mais d’une recherche personnelle à travers laquelle Masuka cherche à savoir si l’immortalité qu’il possède « est une malédiction pour le punir de sa vie terrestre ou s’il s’agit d’un don qui ferait de lui une sorte de demi-dieu » (cf. interview dans New Noise 34). On retrouve donc ce personnage en pleine crise existentielle à la suite du précédent EP des Français The Cosmic Escape of Admiral Masuka. Le premier morceau nous fait le rejoindre dans son errance après le suicide de l’humanité (Mankind Seppuku), alternant des mélodies vaguement psyché et des agressions lourdes sludge. La voix également joue entre une tonalité aiguë et une autre plus growlé (ma préférence allant à celle plus haut perchée). Les Montpelliérains nous font ensuite partager la crise de Masuka qui s’automutile (Self-Inflicted Mutalitation), titre plus lourd, tirant plus du côté du post-metal pachydermique, qui accélère parfois tout en conservant sa puissance (le refrain). Les riffs ne sont particulièrement marquants, et c’est peut-être ce qui fait pencher le groupe du côté plus « post » que sludge, privilégiant l’ambiance à l’efficacité. Il faut noter également le travail de mixage de Tad Doyle (Tad, Brothers of The Clonic Cloth) qui parvient à nous faire ressentir la crise post-apocalyptique et cosmique de Masuka. La remise en question se poursuit comme happé par un trou noir (Dark Matter Crisis), qui après une petite intro relativement légère nous plonge à nouveau dans le vide intersidéral oppressant. Le jeu des guitares y est intéressant, l’une toute en puissance, l’autre amenant ponctuellement des touches mélodiques et planantes (un point fort du disque, alors que la voix claire sur ce morceau semble quelque peu superflue). La fin de ce titre balance entre ombre et lumière, laissant éventuellement entrevoir une possibilité d’échappatoire avec une guitare post-rock.
On poursuit l’odyssée toujours dans l’obscurité (on pense à Yob sur Glowing Shadows), peut-être même avec encore plus de véhémence et de frontalité et de plonger encore plus profondément avec lenteur dans les tréfonds de l’âme tourmentée de Masuka (la fin de Glowing Shadows), au point de se demander s’il est bien toujours vivant. On peut douter de la vivacité de l’astronaute au vu du désespoir qui se dégage à l’entame du final Jupiter’s Coven et cette impression ne fait que se renforcer tout au long de la plage qui semble presque s’arrêter au milieu avant de repartir pour terminer dans le doute : vivant ou mort ? Un disque qui ne perd pas en intensité tout au long de son écoute, même s’il peut manquer de moments paroxystiques. Ce n’est cependant peut-être pas le propos ici, le paysage cosmique et post-apocalyptique décrit par la musique ne demandant pas tant de subtilité et le parti pris est juste, va au but, et nous fait partager le sentiment de perte et de désespoir.
Kronik : luke
Label : Throatruiner/Head Records/Lost Pilgrims Records
Site Web : www.verduntheband.com
Facebook : verdun.bandcamp.com et https://www.facebook.com/Verdun-159628640747996
Site du label : throatruinerrecords.com et http://www.head-records.com et http://lostpilgrimsrecords.com
Kronik ajoutée le : 09/08/2016
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