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-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
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-bon album super groupe pour moi c' est bien
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Between The Buried And MeColorsPays : USA Date de sortie : 2007 |
Style : Metal-Hardcore
Pour les Fans de : ?
Parfois, certaines choses m’échappent totalement... Bon dieu, comment est-ce que ce Quintette de Raleigh (Caroline du Nord) nommé Between the buried and me, arrive-t-il à composer, enregistrer et supporter un album complet de quasi une heure, ceci chaque année, à la manière précise, presque mécanique d’une horloge Suisse... ?
Certes, me direz vous; c’est le fruit du travail acharné de tout groupe de musicien “professionnel” possédant un contrat sur un label reconnu.
Toutefois, permettez moi de tempérer quelque peu cet argument, ceci pour diverses raisons.
Premièrement, BTBAM n’est pas un groupe traditionnel. C’est un orchestre polyvalent capable d’évoluer dans TOUS les registres musicaux connus. Ce trait de caractère se retrouve sur tous leurs disques. De leurs débuts en 2001, avec l’album ‘self titled’, jusqu’à leur 5ème opus sorti il y a peu, ‘Colors’ sur le très controversé label Victory records. Que ce soit du Jazz, du rock, de la pop, du metal, du hardcore, de l’electro, de la folk, de la polka, voire même certains styles qui n’existent pas encore aujourd’hui, BTBAM est une véritable mine, que dis-je une caverne d’Ali Baba renfermant kyrielles de merveilles, capable d’exploser dans chacun des styles décrits ci dessus. La complexité même de leurs créations nous laisse envisager le temps passé à les composer. Un peu à l’image des maîtres peintres d’antan, qui prenaient jusqu’à un quart de siècle pour composer les mosaïques géantes des cathédrales, patrimoines de notre culture artistique.
Deuxièmement, presque tous les musiciens actuels sont impliqués dans d’autres projets musicaux. Que ce soit ‘Giles’, side project “electro” du chanteur Tommy Rogers, ou Glass Casket, groupe deathcore de Dustie Waring et Blake Richardson, respectivement guitariste et batteur, ou encore Espinaca, ou Nemo, obscurs formations parallèles du Bassiste Dan Briggs, on se demande bien ou ces jeunes gars ont le temps de concilier tout cela. Il n’y a guère que le lead guitariste, Paul waggoner (anciennement, guitariste du défunt groupe Prayer for a cleansing) qui se voue entièrement à BTBAM (et on le comprend...) !
Voici donc cette galette, superbe (excepté la pochette, putain les gars vous faites de l’electro jazz ou quoi ? Ha... Ben vi, merde !), peaufinée, léchée, produite avec doigté, dirai-je même, que je m’empresse d’écouter à maintes reprises.
A savoir que je suis un fan de la première heure de ce groupe que je suis depuis 2002 et ma découverte de leur premier opus. Lorsqu’ils n’étaient que très méconnus et que le marché du metal progressif et ‘évolutif’ commençait à peine à prendre de l’ampleur. C’est donc avec un certain plaisir que je m’emploie à vous livrer mes impressions.
La première écoute m’enchante totalement. Les gars n’ont pas changé de formule, on navigue toujours dans les différents genres avec aisance et panache. Le début de l’album pourrait même bluffer le néophyte. En effet, on est plus proche des Queens de Mercury que du Metal de Unearth. Avec ces notes de claviers presque psychédéliques, on est en droit de se demander quelle mouche a bien piqué les gars de Between’... Il faut bien une minute cinquante de chansons pour qu’enfin, on puisse apprécier le double pédalier technique et efficace du tapeur ! Mais que diantre, c’est beau, très beau même, et c’est tellement bon de casser ces clichés des metalleux ‘gros porcs, qui pètent et qui écrasent des poussins sur scène’... Nous avons affaire là à des véritables génies qui abaissent et repoussent les préjugés en mixant ce qui jadis, ne pouvait l’être. Ou qui était au moins considéré comme pure trahison ! Le rendu reste, à l’instar de leurs premiers albums, très déstructuré et complexe à l’écoute. Autant vous prévenir, adeptes de l’efficacité dans la simplicité, ceci n’est pas pour vous. Quoique, je suis certain que toute personne trouverait un moment qui lui parle, sur l’heure de musique que BTBAM nous propose. Reste qu’il faut une oreille attentive et plutôt “ouverte” à d’autres horizons pour véritablement accrocher à cette perle.
L’oeuvre est tellement pleine qu’il est parfois impossible de discerner le début et la fin des chansons, c’est époustouflant à quel point les 8 chansons s’enchainent pour nous délivrer 1 heure de bonheur auditif. (avec un record de 14 min. 13 sec. pour White walls, dernière composition de l’album. Tout de même, ça calme...)
White walls, justement est à mes yeux la plus belle de ces compos, même si il est ridicule d’établir un classement, tant la totalité est une pure merveille... Toutefois, la fin de ce tube est vraiment prenante et m’a de suite saisit par les émotions qu’elles transmettait. Que du bonheur !
Il y aurait tant à dire sur les performances, que je préfère ne pas me lancer dans une analyse détaillée de chaque musiciens. Sachez juste qu’ils sont à la hauteur de la réputation grandissante de ce groupe ceci malgré les changement de line-up. C’est vite-vu, il n’y a absolument rien à redire. On s’incline, et on a bien raison. Ces mecs sont sur une autre planète. J’irai même plus loin puisque je me risquerai à traiter BTBAM de formation de metal progressif, la plus talentueuse de sa génération... Rien que cela. Je suis d’ailleurs intimement convaincu que si ils avaient choisi un autre registre, une autre voie de production, ils seraient très certainement à l’affiche de bien des événements commerciaux et à la une des chaînes de musiques spécialisées, que l’on ne citera point ici.
Alliant à merveille plusieurs registres musicaux, “Colors” bénéficie d’une profondeur rarement égalée dans le milieu et c’est avec la note maximale, que je récompense ce travail titanesque, absolument somptueux !
Je pourrai décrire en détails et sur 437 paragraphes le contenu de ce patchwork monstrueux, mais je préfère largement vous laissez la surprise. Si toutefois vous désirez être suris. Car voila bien un art dans lequel les gars de Between’ sont passé maîtres...
Cet album est à mes yeux leur plus grande réussite, le fruit le plus mature de leur carrière qui ne saurait tarder à prendre encore plus d’ampleur ! Colors est une perle qui s’écoute en toutes circonstances et qui comblera les fan’s du groupe, tout comme ceux qui le découvriront à travers ce disque, j’en suis persuadé !
Ruez-vous dessus et pensez également à jeter une oreille à leurs œuvres précédentes qui sont elles aussi de tout beauté.
Ne me reste plus qu’à ronger mon frein en attendant le les voir en live par chez nous, puisque je n’ai pas encore eu la chance d’assister à un de leurs concerts, souvent décrits comme “étonnants” !
Et pour conclure voici comment les musiciens décrivent eux-mêmes leur dernier album: “t's a 65 minute opus of non stop pummeling beautiful music... we have described this release as 'new wave polka grunge”
Parlant non ? :o)
Kronik : Cedrik
Label : Victory Records
Site Web : www.betweentheburiedandme.com
Myspace : www.myspace.com/betweentheburiedandmeband
Site du label : www.victoryrecords.com
Kronik ajoutée le : 20/04/2008
Kronik cliquée : 4748 fois
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Jsk
Il est clair que cet album est halucinant, magnifique, brutal, technique, complexe, mais jamais au détriment de la musique...On peut parler d'oeuvre la, je ne sais quoi dire, un seul GROS défaut : après ça, j'ai bien peur que une bonne partie de ma grosse discographie me paraisse fade, et pour trouver un disque équivalent cette année, il va falloir se lever tot ! Non vraiment un truc indispensable à tout fan de metal, et même de rock, et de musique; alors tout simplement : bravo !
Posté le : 30.04.2008 à 20:51