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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Cette année encore le Groezrock s'est imposé comme un événement à ne pas manquer pour tous les amateurs de punk-rock au sens large, bien que proposant cette année une affiche bien moins intéressante que les années précédentes. La faute à une quantité de groupes vu et revus ainsi qu'à une programmation pas toujours des plus efficaces (une première journée quasi exclusivement “emo” et une deuxième handicapée par des horaires pas toujours des plus logiques). Un détail à la vue de l'affiche du samedi qui justifiait à elle seule un déplacement en Belgique.
Recherche d'un transport en avance, récupération d'une tente, change d'argent, échange de mail avec le Groezrock, cette année est placée sous le signe de l'organisation. Jour du départ, déplacement en bus jusqu'au point de rendez-vous, le parking d'une station service. Il fait carrément chaud, mode t-shirt : ON. Sortie du bus, position “walking warrior” le sac géant sur l'épaule, la veste dessus et c'est parti pour 15 minutes d'errance sur le macadam, sous un soleil de plomb. Enfin arrivé, lâché de sac olympique, salutation des deux Seb, pilotes attitrés fans de festivals en tous genre et jusque là inconnus complets, chargement du sac dans le coffre et c'est le grand départ. Pour des raisons logistiques nous manquons les canadiens de Mute qui jouaient au Tiki's le soir même (report), un seul objectif : le Groezrock.
Les premières centaines de kilomètres sont avalées en quelques heures, même pas le temps de s'en rendre compte et nous sommes déjà en Allemagne. Un doute survient soudainement : ou est-ce que j'ai mis ma veste ? Ayant l'habitude de ce genre de remise en question et me connaissant je prends mon mal en patience, j'ai du la mettre dans le coffre et mémoire de poisson oblige j'en ai aucun souvenir. Premier arrêt à l'étranger après une première partie de voyage qui est passée à vitesse Grand V, chacun y allant de ses histoires de festivals impossibles et autres anecdotes de concerts passés, j'en profite pour faire la fameuse vérification... Pas de veste. Quelques secondes de réflexion et c'est le drame, je viens de perdre passeport et billets du festival. Bilan du moment : je suis en Allemagne sans pièce d'identité (pas même une carte de vidéo club, ayant laissé mon porte-monnaie en lieu sur, à la maison) et je n'ai actuellement aucun moyen de rentrer dans le festival. Pour l'année spéciale “organisation qui tue” c'est foiré. Par chance mes billets sont imprimables et attendent patiemment sur mon e-mail. Pour ce qui est du passeport, pas vraiment de solution, je vais croiser les doigts et prier pour ne pas être contrôlé d'ici notre arrivée en Belgique. Par chance ce ne sera effectivement pas le cas, malgré un infarctus évité de justesse au passage d'un poste de douane improvisé entre l'Allemagne et la France. Le reste dans voyage se fait sans accroc, exception faite d'un passage à Trier, la ville ou toute les routes mènent. En effet il suffit de louper une sortie (avec un angle à 90° pour lequel il faut ralentir à 20km/h si vous voulez éviter de finir dans une barrière, les allemands sont des psychopathes) pour se retrouver irrémédiablement à Trier. Comble de l'horreur, aucune indication n'est donnée pendant les 10 premières minutes précédents l'entrée dans la ville, seul solution: faire demi-tour, quitte à perdre un nouveau quart sur l'autoroute, sachant pertinemment que nous sommes dans la mauvaise direction. Quelques changements de conducteurs plus tard nous arrivons enfin à Meerhout, il est... 5h du matin. Petite sieste sur un parking de station service, nous sommes bien en Belgique, il pleut. Réveil matinal causé par un froid et une humidité qui ne nous quittera quasiment pas du week-end et on repart direction le site du festival. Arrivée dans la file d'attente du camping séparation en deux groupes, la team des constructeurs de tentes d'un côté et le clandestin de l'autre. Passage par la tente presse, explication de mon problème et impression de mes billets, Groezrock here I come !
Plantage de tente en file indienne (difficile de faire moins efficient) et on file du sur le site du festival. Enfin rentré dans le vif du sujet, ou presque (puisque je commence mon festival non pas par un concert mais par une nouvelle interview des excellents et sympathiques P.O.Box, groupe que Skartnak à d'ailleurs interviewé par le passé. Les frenchies devant filer distribuer des autographes (oh yeah) la session questions-réponses est vite pliée et je rentre enfin dans le vif du sujet sous la Core Stage (sponsorisée une nouvelle fois par Eastpack) pour un des groupes que j'attendais avec impatience en cette première journée du festival. Sur place on retrouve des monuments de la scène belge, dont LE festivalier fou, quarantenaire rasé présent sur TOUS les festivals belges et arborant fièrement ses dizaines de bracelets (il doit en avoir une cinquantaine en tout, repartis sur les deux bras jusqu'au coude), c'est bon de se retrouver en terrain connu, le coup de départ est lancé.
Live Report : Le_mHu
Ajouté le : 28.05.09
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