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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Et oui c'est 8h du matin et les voisins ont décidé qu'ils avaient assez dormi. Heureusement pour eux ils ont choisi les Bouncing Souls pour réveiller le camping, ce qui leur évitera une mort précipitée. En plus il fait beau (contrairement aux prévisions), le soleil brille, cette journée s'annonce légendaire !
Petit déj dans la tente et petit bilan de la soirée/nuit avec les Seb, qui m'apprennent qu'ils se sont fait cambriolé la veille, le malfaiteur ayant emmené toutes nos réserves de... nourriture ! Ni plus ni moins, les habits et CD's n'ont pas bougé mais le pain et le fromage ont disparus, ça aurait pu être pire... J'espère qu'il aura apprécié son repas ! On se débarbouille et c'est déjà l'heure du début des hostilités, les fou-furieux de Tackleberry ne vont pas tarder à commencer. On passe devant le coin “électricité” ou la fine fleur du camping se lisse les cheveux et se maquille outrageusement, chacun y laissant un petit sourire, ou plus suivant la quantité de bière ingurgitée la veille et le degré d'éducation. Aller c'est parti, Groezrock Day Two : Go !
Tackleberry :
Une petite troupe à fait le déplacement pour les premiers etirements du matin, au programme échauffement physique, stretching et two-step. Le prof s'appelle Mr. Tackleberry et n'a pas l'air commode. Il a ce regard qui en dit long, le folie se lit dans ses yeux. Il est à peine 10h et pourtant le bougre s'époumone comme un démon, il arpente la scène de long en large, saute à tout va et partage une énergie impressionnante. Le hardcore du combo passe hyper bien malgré l'heure matinale, c'est rentre dedans et groovy à la fois, la voix du chanteur rappelle quelque peu celle de Mark Unseen (The Unseen) et est assez personnelle pour ne pas donner l'impression d'être tombé sur une énième groupe de hardcore cloné. Un set excellent, ultra énergique qui aura ouvert cette journée du samedi de la meilleure des manières possible.
Outbreak :
Ca enchaine direct avec Outbreak sous la Core Stage, le son est toujours aussi moyen et le mélange “chanteur le moins charismatique du monde + scène beaucoup trop grande pour le groupe + voix à laquelle je suis allergique” auront vite raison de moi.
Gino's Eyeball :
Petit coup d'oeil du côté de la Main Stage ou joue Gino's Eyeball, groupe local de pop-punk Blinkienne qui il faut l'avouer n'est pas si degueu que ça. Difficile de vraiment accrocher sur CD si on est plus très fan du son teenage-pop-punk mais il faut avouer que les gars ont la motive et que leur set est plutôt entrainant, ajoutez à ça une bonne tripotée de fans lèves-tôt et on arrive à un concert carrément sympathique.
Bane :
Malheureusement pas le temps de trainer au son des “oh oh oh” des belges, la machine de guerre Bane s'apprête à monter sur scène, subissant au passage une des plus grosse erreur de programmation du festival. En effet difficile de faire avaler au public le créneau horaire du groupe, jouer à 11h du matin pour un set d'une demi-heure c'est plutôt léger... d'autant plus vu la qualité du set que les américains nous ont offert. Groupe hyper motivé et déjà physiquement bien réveillé, public déchainé et sing-alongs en veux-tu en voilà , Bane est un rouleau compresseur d'une puissance inouïe. Chaque morceau fait mouche, l'énergie du groupe et sa complicité avec son public impressionne, le chanteur aura d'ailleurs passé une bonne moitié du show collé aux barrières en compagnie du premier rang afin de partager cette musique qui lui tant à cœur. Bane en live ça tue, point barre. Deuxième claque de la journée alors qu'il n'est pas même pas midi, this is Groezrock !
Tenement Kids :
Premier gros dilemme et deuxième coup de gueule au niveau de la programmation, les excellents Tenements Kids, groupe hollandais ayant sorti un des meilleurs CD européen de l'année 2008 (We’ve All been Down) jouent en même temps que les non-moins excellents Flatliners, qui est peut-être au passage le groupe ayant le son le plus proche de celui des Tenement... Seul compromis trouvé : voir le premier morceau des hollandais et choisir en fonction. Le son n'est pas au top, l'ambiance pas super adaptée au son du groupe (proche de Hot Water Music pour faire simple) et la voix du chanteur moins propre que sur CD (suivant le concert ce n'est pas un problème mais dans leur cas ça fait la différence), en d'autres circonstances j'aurais volontiers profité encore un peu plus de ce punk-rock trop peu représenté ce week-end, dommage...
The Flatliners :
Retour donc sous la Main Stage pour le deuxième passage des canadiens au Groezrock. Le groupe est visiblement content d'être de retour et le montre avec fougue, le son est malheureusement loin d'être parfait, notamment au niveau du chant, ce qui rend les morceaux difficilement reconnaissables. En dehors de ce problème on assistera à un set de qualité, équitablement partagé entre les morceaux du premier et du deuxième album et soutenu par une fosse plutôt motivée. Un show solide mais qui manque encore de maitrise, ou a défaut d'un son valable, dommage... n°2.
The Unseen :
Nouveau rendez-vous avec les Unseen après leur Sauna Party au Tiki's en août dernier (report), avec un coefficient multiplicateur de public d'environ 50, ça fait son petit effet. Gros événement oblige la crête est de mise pour Mark, les gars de Boston ne sont pas la (uniquement) pour rigoler et prennent leurs rôles très au sérieux. Le groupe joue bien (mention spéciale au mini gratteux hyper chaud) et propose une très bonne setlist faisant la part belle aux morceaux des dernières productions, le tout sans oublier les gros tubes des premiers albums du combo. Un show de qualité qui place définitivement le groupe américain au rang des groupes qui assurent, malgré un son très typé qui a du mal à se renouveler et qui de ce fait tire un peu en longueur sur la fin.
This Is A Standoff :
Petite pause pendant le set d'Emery qui n'a pas l'air de secouer la foule outre-mesure et deuxième dilemme de taille, Street Dogs ou This Is A Standoff. Ayant déjà vu les SD en ce même festival c'est un choix d'autant plus difficile, leur prestation ayant été carrément sympathique. Mais bon, pas de nouvel album sous le bras et une des grosses “révélations” de ces dernières années en matière de punk-rock mélo sur la Etnies stage, c'est vers cette dernière que je me tournerais finalement. Pour ceux qui n'avaient pas suivis TIAS est composé du chanteur et du batteur de feu-Belvedere, on sait donc tout de suite qu'on joue dans la cours des grands et ce ne sont pas les deux excellents albums du groupe (kronik) qui me feront dire le contraire. Suite à leur dernier passage en Europe j'avais entendu dire que le groupe n'était pas des plus précis en live, voir manquait même de motivation. C'est donc avec une légère appréhension que j'attendais ce concert, appréhension gommée après environ un demi-morceau. Le son est excellent, la voix de Steve est parfaite, et on remarque même que ce n'est pas Graham à la batterie mais (je l'apprendrais après coup) le batteur des tarés d'Actionmen (skatecore barré, Italie), qui assure comme un fou des parties ultra-techniques qui sont pas les siennes, chapeau bas ! Sur scène les quatre se partagent la tâche presque uniformément, guitariste et bassiste assurant régulièrement les chœurs de haute volées. Grosse présence donc, au service d'un set de folie ponctuée par une technique hallucinante de la part de tous les membres du groupe, maitrisant chacun à la perfection leur rôle. Le public a bien compris qu'il assistait à un des meilleurs concert du festival et le montre avec fougue. La claque, la vraie, de préférence du genre “dans ta gueule” et en version 4.5 kg (genre celle-là ). This Is A Standoff, c'est du lourd.
The Aquabats :
Petit passage devant la core stage ou Architects envoie de la double pédale à gogo, moments choisi par mes oreilles pour me déconseiller de me rapprocher plus. Sage décision m'ayant permit de me trouver une place de choix pour ce qui sera ni plus ni moins le meilleur show de ce Groezrock 2009.
Premier concert sur le continent pour les fantasques Aquabats après 15 ans d'existence et il faut croire que beaucoup attendaient ça. Dés l'entrée en scène de ces héros des temps modernes dans leurs déguisements “sexy as fuck” un mélange d'étonnement et de bonne humeur s'empare du public, sentiments qui ne quitteront pas un visage durant les 45 minutes de ce véritable spectacle offert par les américains. Spectacle oui, car un show des Aquabats c'est une grande fête, un appel à l'amitié et à l'amour, mais surtout à la déconne. En plus de leurs déguisements en latex bleu improbable, chacun possède son nom de scène aussi épique que possible (MC Bat Commander, Ricky Fitness, Crash McLarson, Jimmy The Robot et Eagle "Bones" Falconhawk) voir même sa chorégraphie personnelle. On ne sais pas vraiment si c'est leur musique qui a inspiré leur imagerie ou l'inverse, la seule certitude étant que leur mélange punk-rock / new-wave / ska s'allie parfaitement à la prestation du groupe. Le MC Bat Commander est comme son nom l'indique un véritable maître de cérémonie, indiquant au public ce qu'il doit faire entre chaque morceau (par exemple en faisant faire la griffe du tigre aux plusieurs milliers de personnes présente sous la Main Stage avant “Tiger Rider vs. the Time Sprinkler!” ou en faisant se tenir la main toute l'audience au nom de l'amour “Even if it seems gay”) et assumant parfaitement son rôle de leader. Humour omniprésent (chorégraphies débiles, anecdotes en tout genre, roulades “karaté style”, danse du robot) et orchestration unique, avec en prime en milieu du set une mini pièce de théatre “The Aquabats vs The Gold Monster” personnage fait d'or, je cite “Oh my god, he's made of gold ! The hardest metal on Earth !”, contre lequel les cinq Aquabats auront du livrer bataille afin d'arracher la victoire aux prix d'un saut-périlleux arrière typé combat de catch de la part de MC Bat Commander. Le public est conquis et l'ambiance est juste folle, on assiste à une fête géante sur fond de délire punk-rock. L'alchimie entre le public et le groupe est parfaite, quelques Aquafans étant même présent dans la fosse, portant le costume officiel, l'un deux prêtera même son Aquagun au MC Bat Commander qui jouera fièrement avec pendant les pauses entre les morceaux, se sentant pour le coup plus puissant que jamais. Un show tout simplement énorme qui se terminera en apothéose totale sûr le morceau “Pool Party”, qui sera pour le coup accompagné d'un lâché de bouées et autres canots flotteurs depuis la scène, rendant la fosse complètement folle. Surf-stage-dive, pogo-bouée, un bordel inimaginable qui restera un souvenir unique pour beaucoup, en espérant simplement que le groupe viennent enfin nous voir pour une vraie tournée. Vive The Aquabats !
The Vandals :
Lessivé du show magique des Aquabats je profite du ventre mou de la programmation pour chercher le merchandising du groupe. Après plusieurs passages je finis par découvrir un coin de 30 centimètres dédié au combo masqué, proposant en tout et pour tout 3 t-shirts (en XL uniquement) et... un livre de coloriage des aventures du groupe. Décidément ces gars-là sont complètement à la masse, et c'est pour ça qu'on les aime ! Pause repas-boisson-stretching et on repart sous la grande scène pour les Vandals. Honnêtement je n'avais quasiment jamais écouté le groupe et il semblerait que mon manque de connaissance de la discographie des américains ait été un coup de grâce avant l'heure. Parce que sur scène les Vandals c'était juste mou, trois accords de guitare, un batteur qui fait poum-tchak pendant 45 minutes et un chanteur qui a plutôt mal vieillit, au ton de voix presque fatiguant à la longue. Les fans qui connaissaient toutes les paroles ont adorés, les autres sont partis se reposer...
The Living End :
On m'avait dit le plus grand bien de ce combo punk-rock/psychobilly australien, j'avais même finit par attendre de pied ferme ce groupe présenté comme un mélange entre Green Day et nos Peacocks nationaux. Au final une prestation carrément molle, un début de concert très mid-tempo, un contrebassiste statique et un frontman moins charismatique que ce à quoi je m'attendais, une petite déception qui pointe le bout de son nez... Ce sera peut-être pour la prochaine fois, en attendant je ne m'attarde pas sous la Main Stage, mon prochain concert s'avère être celui de No Fun At All, autant garder le peu d'énergie qu'il me reste pour le retour des suédois !
No Fun At All :
Pas de Mad Sin pour moi, j'ai déjà donné il y a quelques années et rien que repenser au chanteur mettant des coups de boule aux cymbales de son batteur me fait encore froid dans le dos. Retour sous la Main Stage donc, pour le deuxième passage en deux ans pour les vétérans de No Fun At All, qui nous avaient fait frémir au son de leurs meilleurs morceaux lors de leur dernier passage au Groezrock. Show “événement” puisque le combo n'avait jusque-là pas encore annoncé son come-back. Cette année la donne a changé, les suédois sont bel et bien de retour, un nouvel album sous le bras ! Le public est une nouvelle fois au rendez-vous et le show s'avère à nouveau des plus efficaces. Les papys sont toujours aussi content de se retrouver devant une foule excitée comme un lapin en chaleur, leur jeu de scène est toujours aussi inexistant et tout le monde s'en fout, le sourire de chacun montrant bien que seule l'intro d'un de leur vieux tube suffit à apporter le bonheur. Une nouvelle fois No Fun At All aura livré un gros concert. Certes presque uniquement basé sur des morceaux ayant pour la plupart passé la décennie et il faut l'avouer moins “magique” que celui de l'année passée, le côté surprise n'étant plus de la partie, mais ces gars là ont toujours le même plaisir à jouer ensemble, à partager leur musique, et c'est peut-être là leur plus grande force.
Comeback Kid :
On enchaine directement avec la machine de guerre Comeback Kid, qui semble ne plus pouvoir se passer de ses quatre mois annuels de tournée en Europe. On ne va pas faire la fine bouche pour autant, Comeback Kid en live c'est quand même une sacrée expérience (live report : 2006, 2007, 2009). Mais une nouvelle fois le son de la Core Stage est immonde (surtout au niveau du chant quasiment inaudible) et le groupe semble s'être définitivement approprié une attitude carrément froide pour un concert de hardcore (voir report 2009). Chacun fait son boulot dans son coin, Neufeld hurle sans être capable de la moindre variation tandis que les autres assurent leur partie, sans âme. Le public lui répond présent à 1000%, reprenant en choeurs les refrains tubesques à souhait du combo américain mais on sent que la volonté n'est pas motivée par le groupe mais bien par le public lui-même, qui sera au final le meilleur élément de ce concert. Comeback Kid n'est plus que le reflet de lui-même, alignant les morceaux sans trop vraiment y croire, à des kilomètres des prestations sincères et engagées d'un Bane par exemple... C'est malheureux, on espère juste retrouver le groupe dans une meilleure forme la prochaine fois, s'il n'est pas déjà trop tard...
The Get Up Kids :
Comeback Kid n'ayant pas fait l'effet escompté j'enchaine directement sur les Get Up Kids, autre événement du festival, le groupe se reformant pour une date unique en Europe pour l'occasion. Grand amateur de “On A Wire”, et pour être honnête, ne connaissant que très peu le reste de la discographie du groupe je m'attendais à un show tout en douceur, mistake ! Conditions oblige (festival “punk”) et anniversaire de l'album “Something To Write Home About”, le set s'avérera beaucoup plus énergique que ce soit à quoi je m'attendais. Bilan ? Mitigé. Autant il m'est impossible de cracher sur la technique des musiciens ou sur la voix de Matt Pryor, autant le manque d'interaction entre les musiciens eux-mêmes m'a affecté. Alors qu'une heure plus tôt les quarantenaires de No Fun At All affichaient un sourire jusqu'aux oreilles, se lâchaient des clins d'œil à chaque solos ou refrains repris en chœurs par le public et paraissaient réellement partager quelque chose, les Get Up Kids m'ont paru divisé, distants. La faute à une communication quasi nulle, que ce soit avec le public ou entre eux, et à une exécution presque trop carrée, ne laissant quasiment pas d'espace pour un peu de spontanéité, élément qui fait pourtant toute la magie d'une reformation. J'attendais plus de ce concert, au final assez peu d'émotions fortes mais là encore ce n'est que mon avis, de nombreuses personnes m'ayant fait part d'un tout autre point de vue, peut-être plus basé sur la set-list et le bonheur d'avoir pu réentendre certains morceaux.
Nations Afire :
Nouvelle blague de la programmation, Nations Afire (allstar band avec des ex/actuels Rise Against, Death By Stereo et Ignite entre autres) se voit attribué un créneau horaire d'une heure alors qu'ils n'ont jusque-là qu'une démo 4 titres et un seul et unique concert dans les jambes, rien que pour l'idée ça mérite des applaudissements. Et alors en live ça donne quoi ? Un pétard mouillé. Pour une fois qu'un groupe du genre (avec pleins de “stars”) se dégote un chanteur qui assure un minimum (un genre de Zoli Teglas [chanteur d'Ignite] mais avec un afro roux, imagines !) il faut que tous les autres noient leur talent dans une soupe mid-tempo sans aucune personnalité. On sent la pré-retraite arriver, les zicos ayant tous oublié ce qui avait fait leur renommée, à savoir un minimum de punch et de technique. Et comme si ce n'était pas assez d'avoir surestimé à mort ce newcomer décevant, comme on pouvait s'y attendre le set se clôture après 40 minutes au lieu de l'heure prévue, alors même que le groupe ait meublé comme il pouvait avec deux reprises. Un choix scandaleux quand on regarde un peu en arrière, avec des groupes comme Bane ou The Flatliners qui ont prouvé depuis longtemps qu'ils étaient des bêtes de scène (en plus d'avoir des albums studios qui sont déjà des références) et qui auraient plus que largement mérité ce créneau horaire. Pas LOL du tout.
Rise Against :
Retour sous la Main Stage en compagnie d'un punk aveugle très sympathique et complètement amoureux de cette musique qui le fait vibrer, pour un des derniers concerts de ce week-end. Rise Against, le groupe majorisé par excellence (une caricature du groupe indé qui passe en major, ralentissement du tempo, refrains de plus en plus téléphonés, morceau acoustique balancé en tant que single sur MTV) bref un groupe qu'on aura vu faiblir d'année en année. Pas vraiment d'attente donc, et c'est tant mieux. Un concert qui m'aura conforté dans cette idée, certes tout est bien exécuté (et encore...) mais le cœur n'y est plus. Rise Against continue de transmettre un message construit et intelligent mais ce nouveau format “punk”-rock FM ne me convient définitivement pas. Il faut s'y faire, on ne retrouvera jamais le Rise Against qu'on a connu il y a de ça plusieurs années et ce n'est pas le public du Groezrock qui dira le contraire, avec trois prestations sur les cinq dernières années chacun aura pu voir “l'évolution” du groupe diviser les générations de fans.
NoFX :
Trop fatigué pour pouvoir me déplacer je décide de faire une croix sur Walls Of Jericho afin de garder une place de choix dans la boue de la Main Stage, le show de NoFX va bientôt commencer et il est hors de question que je rate une seconde de mon premier concert des californiens. Le public s'impatiente et c'est avec 10 minutes de retard que Fat Mike et sa bande se pointe sur la scène, visiblement déjà bien lancés, la veste de golf à carreaux et le verre à la main étant de la partie. La tension est palpable dans un public prêt à exploser, détonation libératrice arrivée avec la véritable ouverture du concert sur ni plus ni moins que “Linoleum”. La foule est en liesse, le groupe joue plutôt bien (ce qui n'est pas toujours le cas), ce concert s'annonce bien ! Un sentiment qui me sera resté pendant... une dizaine de minutes. Pour finir par me rendre compte que cette prestation n'était qu'une vaste blague. Trois minutes de blabla inutile entre chaque morceau, comprenant une quantité abérante de private joke incompréhensibles et autres blagues hyper lourdes comme seul Fat Mike en a le secret. Fausses intros de morceaux, morceaux joués à moitié, trois morceaux reggae dans un set qui aura au final duré 50 minutes et fin en apothéose sur une danse de 10 minutes sur fond de jingle commico-raciste-2ème degré, de quoi créer et entretenir une frustration énorme pour de nombreux fans, ayant peut-être fait le déplacement en Belgique pour ce seul et unique concert. Un manque de respect dur à avaler, même en sachant à qui on a à faire. Le groupe n'avait clairement pas envie d'être là ce soir et n'a pas hésité et le montrer. Complètement cassé et sachant que je vais les voir le surlendemain (report) je tente d'oublier cette prestation ridicule, en espérant qu'ils feront mieux à Lyon (ce qui a été le cas !), ce Groezrock a été très long et j'aurais assisté à une quantité de bons concerts suffisante pour ne pas me prendre la tête pour une prestation bâclée.
Ca y est le Groezrock est bel est bien terminé, on finit la soirée dans le camping a ressasser des souvenirs de concert anciens et nouveaux, on traine, on profite de ces dernières heures de vacances fatigantes mais Ô combien agréables. La saison des festivals approche gentiment et cette excellente entrée en matière que représente le Groezrock ne peut qu'annoncer un été chargé en émotions. Le retour se fera presque sans accrocs (exception faite de l'hémorragie nasale massive de Clouxe et du passage dans “la ville ou tu dois trouver la sortie à la chance “Saarbrucken”) en profitant des autoroutes allemandes et du soleil qui nous accompagnera pendant toute la durée du voyage. 8h plus tard nous sommes de retour à Genève, la tête pleines de souvenirs et avec une seule envie, y retourner l'année prochaine.
Un grand merci aux Seb pour le voyage et la quantité de conneries partagées pendant ces 4 jours, aux quelques romands qui se motivent chaque année pour ce grand rendez-vous et bien sûr au Groezrock qui rassemble chaque année depuis plus de 15 ans des milliers de personnes au son du punk-rock, chose qui semble pourtant être de plus en plus difficile...
Live Report : Le_mHu
Ajouté le : 28.05.09
Live Report cliqué : 35680 fois
Sandra
Pour this is a Standoff, je crois que je me suis pris un camion dans la gueule. C'est le meilleur show du Groez pour moi. Et ce qui m'a fait marrer c'est qu'on aurait dit que la moyenne d'age avait légérement augmenté, genre y avait tous les connaisseurs de bon punk-rock qui était devant cette scène.
et en passant, bravo pour le live report!
Posté le : 30.05.2009 à 01:21