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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Ça m’apprendra à attendre trois jours entre le concert et la rédaction du live-report : je ne me souviens déjà plus de la set-list. Je me rappelle juste avoir passé une bonne soirée en compagnie de l’un des meilleurs groupes rocksteady/ska/reggae sur le circuit. Le genre de concert qui se fait rare dans la cité de Calvin, le style étant en totale perdition dans nos contrées. Ce qui, vous me direz, n’est pas plus mal vu toutes les immondices festives et baloches que l’on avait l’habitude de regrouper sous la bannière « ska » à la grande époque du genre. Reste que The Slackers, c’est un autre calibre. Plus proche des racines jamaïcaines de la musique syncopée et typiquement le groupe qui survit aux modes et fera éternellement référence dans sa catégorie.
Je débarque à 21h30 dans une Usine quasi-vide. Je ne m’attendais quand même pas à aussi peu de monde. J’ai vu les Slackers pour la première fois il y a pas loin de 10 ans (impossible de mettre la main sur la date exacte, ni même sur l’année) dans cette même salle, et une chose est sûr, elle était beaucoup plus remplie! Le « + Guest » annoncé un peu partout pour ce soir n’est finalement pas d’actualité. Le groupe de Brooklyn jouera seul. On peut donc compter une heure d’attente près du bar avant d’entamer les hostilités.
Quand le groupe monte sur les planches, on est une petite centaine à s’attrouper devant la scène. L’ambiance est donc assez froide (on est mardi), mais en entamant son set avec « Rider » issu de l’album Peculiar, le sextet est sûr de se mettre le public dans la poche dès les premières notes. Le groupe enchaîne les morceaux qui l’ont rendu célèbre depuis plus de 15 ans : « Run Away », « Have the Time », « What Went Wrong » et compagnie pendant une grosse heure. Même si le groupe n’est pas forcément à son maximum, l’ambiance se réchauffe nettement au fil des morceaux et de la grosse présence de la triplette Dave Hillyard (saxophone) / Glen Pine (trombone, chant) / Vic Ruggiero (chant, clavier) qui domine le devant de la scène. Les remarquables soli, surtout ceux de Hillyard, font le bonheur d’un public averti. Comme d’habitude, ma préférence va aux morceaux rocksteady et reggae que le groupe maitrise tant et qui mettent en valeur la voix incomparable de Ruggiero. Pas mal de morceau ska plus rapide font partie de la set-list ce soir. L’équilibre n’est pas mauvais, mais un certain nombre des meilleurs titres ne seront pas joués.
Vic et ses comparses ont la tchatche facile, transmettent leur bonne humeur et leur évident plaisir de jouer. Le fait d’avoir un public réduit rend le tout assez détendu, On aura même le droit à un invité imprévu (quelqu’un du public qui s’est incrusté sur scène) pour un petit solo de trompette. Le set se termine en apothéose avec Hillyard et Pine se promenant dans le public en jouant. Mais The Slackers ne se moquent pas de son public : le rappel durera encore presque une demi-heure, avec entre autres la royale « International War Criminal ». Cette fois le groupe est plus détendu que jamais, acceptant plusieurs requests. Avant de définitivement quitter la scène vers 00h15. Pas de doute, on passe toujours une bonne soirée avec The Slackers, même si on a pu assister à mieux de leur part.
Merci Ă Santosh & Martin @ Leech*Redda.
Live Report : Matti
Ajouté le : 16.05.09
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