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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Il y a eu des lundis avec beaucoup plus d’affluence que cela, en la ville de Pratteln près de Bâle, dans une des salles de prédilection pour les metalleux suisses, j’ai nommé le Z7. Lorsque Helloween et Gamma Ray ont joué dans la même salle un lundi soir du mois de mars, le Z7 de Pratteln affichait complet. Il faut concéder que Rhapsody n’est pas, dans le domaine du power metal, un aussi grand groupe que les deux évoqués ci-haut, mais avec 100 visiteurs pour une salle qui peut en contenir plus de 1000, ce lundi-ci est particulièrement vide, et cela se fait sentir au début.
Première partie de Luca Turilli’s Rhapsody, les compatriotes Myriad Lights ont concocté un mélange de hard-rock mélodique à touches heavy, naviguant entre Rainbow, Yngwie Malmsteen, Alcatrazz, puis Hammerfall et Accept. Les quatre italiens semblent sous une pression énorme de jouer avant leur héros, d’autant plus qu’il s’agit d’une de leurs premières dates en Suisse, et ce directement dans une grande salle comme le Z7, même s’il n’y a que 30 personnes pour témoigner de leur concert. Malgré tout, ils assurent un bon show, et savent même enthousiasmer le public avec leur reprise de ‘Burn’, rendue immortelle par Deep Purple. En plus de cela, ils gagnent des points parce que ces jeunes viennent de Gorgonzola, et c’est toujours bon signe lorsqu’on vient d’une localité connue pour son fromage !
L’histoire est très longue pour le groupe qui va jouer en ce moment. Pour faire court : Rhapsody, groupe de power metal italien, fondé dans les années 90 par Luca Turilli et Alex Staropoli, connut un grand succès jusqu’au début des années 2000. Pour des raisons de droits, le groupe devait changer de nom, devenu alors Rhapsody Of Fire en 2005. Peu après, Luca Turilli, guitariste, quitte le groupe afin de mieux pouvoir se concentrer sur ses propres projets. Quelques années plus tard, il fonde Luca Turilli’s Rhapsody, jouant à la fois des titres de ses albums en solo ainsi que des morceaux de la grande époque de Rhapsody, et enregistre même un nouvel album, nommé ‘Ascending To Infinity’. Aujourd’hui, il existe donc 2 Rhapsody, si on veut : Rhapsody Of Fire, avec Staropoli au synthé et Fabio Lione au chant, puis le Rhapsody formé récemment par Luca Turilli, ce dernier étant donc le sujet de la chronique.
Luca Turilli a rassemblé des musiciens incroyables pour Luca Turilli’s Rhapsody, le chanteur n’ayant absolument rien à envier à Fabio Lione, puis un batteur qui démontre d’innombrables prouesses, en plus d’avoir un jeu extraordinaire (notamment un excellent blastbeat pendant ‘Rage Of The Winter’). Puis Luca Turilli est une figure incroyable dans le monde des guitaristes. Précis comme un musicien classique, avec un sourire permanent et courant dans tous les sens, il fait clairement preuve de virtuosité nécessaire pour bien traduire les compositions de la grande époque que sont les albums ‘Legendary Tales’ ou ‘Symphony Of Enchanted Lands’. D’ailleurs, à part quelques titres du dernier album puis des morceaux de ses albums solo (avec ‘King Of The Nordic Twilight’ en live pour la première fois), Luca Turilli’s Rhapsody joue surtout des titres des 3 premiers albums de Rhapsody, ce qui n’est pas pour déplaire aux fans présents, au contraire ! Si peu de monde, mais tant d’ambiance qui se crée grâce à un groupe qui joue des bonnes chansons, et qui les joue comme il faut ! In manque néanmoins un deuxième guitariste, beaucoup d’instruments sont donc mis en sample, mais on l’oublie sans trop de difficulté lorsqu’on voit à quel point les musiciens maitrisent la scène. Finissant évidemment avec les grands classiques ‘Emerald Sword’ puis ‘Ira Tenax/Warrior Of Ice’, Luca Turilli’s Rhapsody ne laisse personne dans l’ennui, projetant même un film qui accompagne toutes les pistes, pour ceux qui ne seraient pas impressionnés par la technique des musiciens. Une soirée certes trop peu fréquentée, mais entièrement réussie pour ceux qui ont eu la bonne idée de voir le meilleur des deux Rhapsody existant actuellement.
Live Report : Sanders
Ajouté le : 10.09.13
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