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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Il est jeudi soir, le carnaval n’a tout juste pas commencé, et une bonne foule s’est déjà amassée devant et dans Le Romandie pour du hard en 3 déclinaisons. Tout d’abord, Cult Leader, représentant l’écurie de Deathwish Records, que l’on connaît notamment grâce à Converge. Alors, c’est exactement ce qui est marqué sur l’étiquette AOC de chez Deathwish. Du chaotique, une véritable déferlante black/doom/core et d’autres bizarreries et surtout, une bonne dose d’énergie, une exaltation de folie face à laquelle beaucoup de gens ne savent quoi faire. Il y en a donc qui sont totalement dedans, et il y en a beaucoup qui quittent la salle après quelques chansons pour se rendre au bar, fumer quelques clopes dehors et attendre la suite. De mon côté, tout ce qui est plus ou moins proche de Deathwish n’est pas ma tasse de thé, je reste toutefois scotché au fond de la salle juste parce que ça tape fort mais surtout pour le chanteur qui lui, impressionne par son investissement émotionnel, ayant l’air d’un véritable psychopathe. Il faut concéder que le groupe donne corps et âme durant sa performance, et ne laisse personne de marbre. Pour un groupe d’ouverture, c’est un message qui est passé, que ça plaise ou pas, et donc signe d’une réussite certaine.
Autre groupe qui ne lésine pas sur l’émotion et l’intensité transmise à travers sa musique est Abigail Williams, groupe de black metal américain qui est passé par toutes les phases du genre, commençant même par du metalcore au sens post-2000, passant ensuite par le black sympho, le black orthodoxe mais surproduit, le post-black et pour finir sur du black crade mais gardant des aspects mélodiques sur son dernier opus The Accuser, sorti l’an passé. Le son est excellent, ce qui n’est pas une surprise lorsque l’on voit le petit Magus derrière la console (big up Spiga!), et cela ne faut que surenchérir la bonne présence du groupe, qui ne fait en aucun cas apparaître sa fatigue durant la bonne demi-heure de set (je n’ai pas eu l’impression que ça a duré plus longtemps que ça). Le groupe se focalise sur les deux derniers albums, et le rendu en live est très convaincant. La voix de Ken Sorceron peut se comparer aux meilleures voix du black metal tout court, tellement la hargne et la clarté des cris passe nickel dans la salle, par-dessus des riffs et leads mélodiques réfléchis. A cela s’ajoutent une alternance entre blasts et passages plus monolithiques, mais à aucun moment l’ennui s’installe. Une bonne partie du public tend donc à se rapprocher. Il reste toutefois une partie du public qui ne semble pas du tout intéressé, celle-ci étant principalement venue pour le grindcore qui va suivre. Ceci étant dit, le black metal strident d’Abigail Williams a pu convaincre ceux qui doutaient du groupe après leurs débuts discographiques douteux et rallier à leur cause des blackeux qui ne connaissaient point leur musique.
Après leur dernière tournée européenne de 2013, les Finlandais de Rotten Sound sont de retour en Suisse, pour la première fois au Romandie et ils adorent cet endroit, la bonne réception par le public lausannois ne faisant qu’attester cela. Pour ceux qui ne connaissent pas la formule du grind scandinave à la Nasum et Gadget, voici de manière très sommaire l’équation à mémoriser par cœur:
(Grindcore "classique" Ă blastbeats?+ attitude punk?+ D-Beat) * disto Boss HM-2 = Grind scandinave
Donc formule parfaitement exécutée, ce qui résulte en un son qui chie, pareil pour la performance générale du groupe, une machine bien huilée depuis des années, avec une musique spécialement conçue pour le live. C’est vraiment sur scène que le groupe parvient à canaliser toute la violence sonore et le caractère très explosif de toutes leurs chansons. Personnellement, j’étais encore sous l’émotion du concert d’Abigail Williams, il m’était donc difficile de rentrer dans ce set, mais je comprends tout à fait l’engouement suscité par ces Nordiques qui, sont responsables du premier vrai moshpit de la soirée, à l’image du groupe lui-même: violent mais avec des coups ciblés. Bon, maintenant il faut se calmer les oreilles à la maison à coups de samba.
Live Report : Sanders
Ajouté le : 06.05.16
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Rotten Sound, Splitter, Jig-Ai, Hour Of Penance, Trepan Dead, Lost Sphere Project, Tedh Secret
Date : 31.01.09
Lieu : L'usine - Genève
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