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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Le concert du 30 Juin aux temps modernes à Vevey organisé par la fine équipe du WSDC était en l'honneur du vernissage du nouvel album de Despise. Pour que la fête soit plus folle, Five Days Rain fût également convié à participer à cette soirée de gala. Malgré une météo digne de grillades et de consommation massive de bière fraîche au bord du lac, de nombreuses personnes répondirent présent à l'invitation et ça c'est cool. Non ?
Bon, venons-en à l'essentiel, les concerts ! Le premier groupe à se produire dans cette salle de concerts chaude et humide à défaut d'être underground fût Five Days Rain qui nous vient de la belle ville de « Traintown ». Durant une petite heure, ils nous ont servi leur hardcore tirant autant des influences du punk que du métal. De par ce melting-pot, ils m'ont fait un peu penser au groupe ricain « Above this Fire ». Un autre spectateur (un skartnakeur répondant au nom de Cédric) m'a confié avoir fait un rapprochement entre leur musique et des groupes tels que « Welcome to Your Life » et « Trial ». En résumé, on a eu le droit à une bonne prestation de leur part et par rapport à ce que j'ai pu entendre sur leur myspace le groupe à fait de gros progrès. C'est cool qu'un group Suisse s'attaque avec succès à un tel style musical qui est loin d'être évident à exécuter et à rendre cohérent entre les différentes influences. Un groupe à surveiller de près donc, bon pas trop non plus. Faut leur foutre la paix un peu aussi.
Despise fut le prochain groupe à monter sur scène et dès l'attaque du premier accord, le public jusqu'à la plutôt sage, se défoula sur la multitude des assauts sonores. En bon disciple de Chuck Norris, la foule transforma le pit en un vaste champ de bataille. D'où la célèbre maxime « c'est la guerre quoi ! » Despise enchaîna ses différents tubes avec beaucoup d'aisance malgré la technicité de certains passages tout en réussissant à assurer une bonne présence scénique, on sent que le métier est rentré. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce qu'on apprenne que les cds tout neufs ne pourraient être achetés le soir même. En effet, les disques ont passé leur soirée à la frontière germano-suisse pour cause de non-déclaration de métal satanique subversif qui pousse au suicide. L'ambiance ne fut pas plombée pour autant puisque le public connaissant bien la musique de Despise dansa jusqu'au bout de leur set. Une fois toutes leurs compos épuisées, dont la très mémorable « Mosh it up » que j'affectionne particulièrement, Depise se lancèrent dans 3 reprises : une de Sworn Enemy, la deuxième « je sais plus » et la troisième la magnifique die tonight de Comeback Kid (Allez Bobby ! Tonight ! Tonight ! Tonight !) En tout cas, ce fût un tout bon concert comme à chaque fois.
Pour finir la soirée en beauté beaucoup de différentes personnes montèrent sur scène pour reprendre quelques standards du rock'n'roll contemporain, en gros, une forme de karaoké du hardcore. Le thème du straight-edgisme d'une des chansons de Champion fut ainsi remis au goût du jour par la voix sexy de Bastien de Step Ahead tandis que l'instrumental fut assuré par des membres de DOS, un certain « Cap » et Pedro de Despise. Baptiste et Talio de Life As War firent ensuite leur entrée pour assener un bon coup de beatdown avec une reprise de Shattered Realm. S'en suivit encore pas mal de reprises dont « styrofoam » de Fugazi, « on with the show » des Lawrence Arms et une chanson bien old school de Time Flies qui vit le retour de l'ancien batteur de Pragmatic Idea sur scène (Bart) et des cris enragés de Corentin de Step Ahead. La soirée s'acheva avec Dawn of Suffering (qui se produisait ainsi pour la dernière fois) qui joua quelques unes de leurs chansons et Life As War qui déchaîna les passions avec la mythique « pride » de Madball ! En tout cas l'idée de faire jouer plein de personnes de différents groupes ensemble était vraiment bonnarde ! A refaire.
Un grand merci à tous les groupes, aux organisateurs-trices, aux caissières et au SECURITAS qui a défaut de faire peur joue bien de la guitare et de la batterie ! Encore une belle soirée au temps mort, merci WSDC.
Live Report : Roadtonowhere
Ajouté le : 22.04.08
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