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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Disclaimer: J'avoue en guise de préambule, que je ne suis pas du tout et je n'ai jamais été fan de Sonata Arctica et encore moins de Triosphere, et j'annonce par la présente mon biais en matière d'objectivité. Cela dit, j'ai voulu donner une chance à ces groupes de me convaincre, et de voir ce que valent les Finlandais après tant d'années que j'ai arrêté de me mettre au courant de leurs sorties. La véritable raison qui m'a fait me rendre ce mercredi soir aux Docks, ce fut le concert des Canadiens de Striker, un de mes groupes préférés dans le groupe et à mon sens un des meilleurs groupes actuels, que ce soit sur scène ou en studio.
Début de concert très avancé pour Striker, dans une salle encore à moitié vide mais qui se remplit au fur et à mesure que le set se déroule. Cela n'empêche aucunement les hommes d'Edmonton de se donner à fond, et même devant 5 personnes, ils se seraient donnés de la même façon qu'Iron Maiden à Long Beach en 1985. A ce propos, j'estime que les jeunes Canadiens sont bien meilleurs (attention la controverse!) que Maiden quand ils avaient leur âge (et c'est un grand fan de Maiden qui dit ça), mais faute d'être nés trop tard, ils sont confinés à leur succès restreint, le heavy metal pur et dur n'étant plus tellement d'actualité, aussi bon soit-il. Shredding au top, triples voix harmonisées au sommet de ce qui peut se faire dans le genre, et une présence scénique incroyable. Ajoutez à cela une setlist de morceaux relevant surtout des deux derniers disques (excellents d'ailleurs!) qui met nettement en avant leur amour pour Saxon, Accept, Judas Priest et la crème de la crème du glam/AOR pas trop pailleté, et vous avez la formule pour un concert de 30 minutes qui en aura convaincu plusieurs à la fin du show, vu le succès d'envergure qu'ont les gars à leur stand merchandising à la fin de la soirée.
Crossroads
Former Glory
Locked In
Lethal Force
Phoenix Lights
Out for Blood
Born to Lose
Too Late
Fight for Your Life
Triosphere après Striker, c'est un peu la rechute après avoir pris un tas de drogues euphorisantes. Je suis quasiment certain que j'aurai davantage apprécié leur concert s'ils avaient passé en premier, en guise d'échauffement. Leurs compositions majoritairement mid-tempo et modernisés à grands coups de synthé enlèvent beaucoup à une base timide de vieux power à la Stratovarius ou encore Edguy. La chanteuse n'arrive point à se démarquer, et l'ennui s'installe malheureusement rapidement, mais ceci ne semble pas être le cas auprès d'une certaine partie du public qui semble prendre son pied. Je suis envahi par une certaine incompréhension, j'avoue.
Nul ne peut ignorer le statut éminent qu'ont pu forger la bande de Finlandais qui nous présentent leur nouvel album "The Ninth Hour", mais qui n'oublient pas d'insérer quelques vieilleries de 2003 et avant pour des gens comme moi. Les ballades, qui semblent prendre le dessus dans la setlist, ne me conviennent guère, et ce n'est pas faute d'aimer les chansons d'amour, mais je trouve simplement qu'elles sont déplacées dans ce concert et qu'elles ne servent qu'à faire reposer les batteur avant de nous balancer, à titre d'exemple, un "Abandoned, Pleased, Brainwashed, Exploited" de derrière les fagots. Les vieux titres rattrapent la timidité du reste du concert, et nous replongent dans des compositions du style Stratovarius même s'il manque le talent d'un Timo Tolkki/Kotipelto et d'un Jörg Michael, que Tony Kakko et ses acolytes du pays des mille lacs ne sauraient combler ce soir. Ceci étant dit, il ne s'agit pas d'un mauvais concert, il y a quelques parties rentre-dedans et pour ceux qui connaissent la suite de la discographie post-Reckoning Night, il y a de quoi chantonner en Suomi et faire sourire les Docks en ce mercredi soir autrement morose. Bilan en quelques mots: nonobstant le fait que ce n'est toujours pas ma tasse de thé, cela se laisse écouter en live et on peut comprendre l'enchantement des fans qui ne sont pas des autistes de la musicalité et qui veulent simplement et naïvement profiter d'une bonne soirée.
Live Report : Sanders
Ajouté le : 06.04.17
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