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Hellfest 2008

20.06.08 / Open Air - Clisson (France)

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Skartnak.com Intro :

Bon, alors, par où commencer? Il y a tant à dire sur le Hellfest ! Bon, allons-y franchement, rentrons dans le lard d'entrée de jeu!

L'année passée (j'en vois déjà un ou deux qui grincent des dents), c'était dans les plus joyeux des cas trèèèès rock and roll et dans le pire, une horreur incomparable. Des groupes électrogènes qui prennent feu, des groupes qui annulent, la programmation qui modifiée plus d'une fois, des gros groupes qui jouent en même temps (ou avec peu d'intervalles) sur les deux grandes scènes, des amplis qui se baladent au vent, de la boue, pas un seul chemin praticable, un camping mal organisé, noyé par une mare de boue (again), pas de points d'eau, de la boue, 10 misérables chiottes qui, au bout de quelques heures, nous laissaient déjà un agréable fumet nous arriver aux narines, pas de lumière, de la boue again, un temps catastrophique. j'en passe et encore de la boue!

Plus d'un, et moi le premier, auront sûrement vomi un truc du style « J'y fouterai plus jamais les pieds » suivis de quelques jurons pas très sympas, suivis souvent par un cul sec de bière pour essayer d'oublier que les godasses étaient en apnée sous la mare brune et que les belles tignasses étaient tellement mouillées qu'avec du shampoing on aurait fini par avoir des cheveux dignes d'une pub Schwartzkopft.

MAIS! Allons savoir par quel miracle miraculeux un interview de Ben Barbaud (l'organisateur) a changé mon avis sur la chose : organisation revue, plus de chiottes, une structure améliorée, une logistique optimisée, une affiche très alléchante etc, on réussi à me convaincre de donner une deuxième chance au Hellfest.

Et autant le dire! J'ai pas été déçu! J'ai passé un festival vraiment excellent, un temps magnifique, des concerts bien intenses, peu d'attente dans les bars/banques de jetons/bouffe/merchandising, une circulation fluide le premier jour et une organisation vraiment carrée niveau concerts, les groupes s'enchaînaient les uns après les autres sans temps-morts et sans problèmes techniques majeurs et des animations diverses et vraiment sympas (le metal corner du camping par exemple) pour que la fête ne s'achève pas trop tôt. Sans parler de la pizzeria ambulante et des petits stands pour que le matin pour les plus « sains » le petit dèj ne soit pas de la bière ou un morceau de sauss traînant dans la tente.

Niveau structures/aménagements, c'était vraiment agréable et bien indiqué, des points d'eau et de la bouffe pas trop mauvaise au passage. D'ailleurs, cerise sur le gâteau, on pouvait aller aux chiottes sans devoir prendre une bouffée de respiration avant de s'y aventurer. La seule chose qui manquait c'était une tonnelle (comme il y avait eu l'année passée) pour se protéger de la pluie/soleil, car les 3 pauvres arbres au milieu du site n'étaient pas assez grands pour protéger tout le monde des coups de soleil. Sur ce point là, je ne peux dire qu'une chose : « vive le V.I.P corner » où on pouvait s'abriter malgré une chaleur insoutenable, quelques minutes le temps de déguster un p’tit whisky-coca et d'attendre que la peau portée au vif refroidisse un peu.

Bon tout ça c'est pour le coté général du festival, maintenant attaquons le plat de résistance du report : les concerts!

Après avoir attendu un peu moins de 20 minutes, je peux enfin fouler le sol du festival. Première surprise en arrivant sur le terrain, : y'a de l'herbe et du foin pour nous offrir un moelleux tapis pour fouler le sol de l’area. Allez, go direction achats de jetons et achat de bière juste le temps d'arriver devant la Mainstage arrondie (qui au passage est bien moins impressionnante que celle de l'année dernière) pour le groupe d'ouverture du festival qui déjà balançait l'intro qui allait tout de suite donner le ton...


Les concerts :

Ultra Vomit : Ouverture du festival avec ni plus ni moins que le groupe Nantais de « Ultra Vomit ». Comment ne pas se marrer quand on voit Fetus arriver en dernier sur scène avec la rock star attitude, chapeau de cowboy et moustache de ce cher Lemmy avant de brailler “We are motörhead we play rock and roll” avant de lancer les premières notes du festoche avec leur nouvel album « Objectif thunes ». On a droit à presque tout l'album : “mountains of maths”, “ Je ne t'ai jamais autant aimée”etc et de l'ancien“I like to vomit” qui faisait partie d'une des rares compos du premier album en fermeture de set list, avant qu'un canard avec un flingue ne monte sur scène pour les faire jouer sa chanson favorite “je collectionne les canards”. Tout ça dans une ambiance du tonnerre avec un public surmotivé que chantait déjà bien avant le concert des paroles de la formation. Un concert qui fera partie des meilleurs du fest et qui aidera sûrement ultra vomit à atteindre le sommet de leur gloire!

Born From Pain : A ce moment là, c'était l'heure de bouffer alors c'est à l'horizon que je recevais les vagues sonores de « Born From Pain ». J'ai su reconnaître
“Rise or Die” “Judgment” et “New Hate” vu la colonne de poussière qui s'élevait au loin et la puissance sonore dégagée par ce Hardcore furieux. J'ose imaginer l'ambiance qu'il devait y avoir dans le pit. Un tabassage de tronche en bonne et due forme!

Eluveitie : Quel plaisir de voir nos petits suisses-tot sur scène pour un moment de fierté nationale quand c't'équipe est montée sur scène pour nous lâcher pendant 40 minutes dans une folle ambiance folk du festoche leurs diverses compos, principalement tirées de leur dernier album “Slania”, pour essayer de nous faire bien bouger (chose qui a bien marché), mais à l'oreille, au bout d'un moment, ça sonnait répétitif et la motive du public descendait petit a petit. Mais ça pulsait bien et c'est tout ce qu'il faut!

Septic flesh : c'est pendant ce genres de moments où on se repose tranquillement à essayer vainement de se réhydrater avec de la bière qu'il y a forcément un gaillards de ton entourage qui va te traîner pour aller voir « Sceptic Flesh », groupe dont je ne suis que moyennement fan. Entré dans la tente, une vague de chaleur mortelle me tombe dessus pendant le set de « Septic », ambiance électrique, un show light correct et des compos qui s'enchaînent les unes après les autres avec ces sons électroniques “Epiques” dont j'ai su reconnaître “ Communion”et “We the gods”.
L'appel de la bière étant trop fort, j'ai cédé à la tentation et ai laissé ce concert après quelques minutes.

Job For a CowBoy : comment rater la nouvelle référence du Deathcore? 10 minutes avant le concert, c'était déjà la révolte générale dans la tente. Le pit était déjà sur le point d'exploser, alors je vous laisse imaginer quand le groupe à lâché la furie! Une putain d'énergie à l'état brut, un set hyper énergétique qui a laissé tout le monde sur les genoux à la fin de chaque compo.

Après ce concert, j'ai enfin décidé de mettre les pieds dans le Corner V.I.P où à mon grand désespoir on avait droit a du Jack Daniel's... Pardonne-moi mon foie... Puisses-tu un jour me pardonner.

Rotting Christ : Difficilement, je m'extirpe du corner, titubant comme un vieux bourré pour aller me prendre une méchante baffe par « Rotting Christ » et ça a été le cas ! Un set surpuissant, un son impeccable, un groupe surmotivé, encore plus que le public qui montrait tout leur bonheur par les divers pogos et headbunks à gauche à droite. Set un peu trop orienté sur leur dernier album “Theogonia”, ”The sign of prime creation” pour n’en citer qu'un, prenant la place de “Sanctus Diavolos” dont quelques compos ont été jouées.

Retour par la suite avec l'ami Jack et à l'ombre des 3 arbres pour se reposer le temps que le crew monte la bannière du groupe suivant sur la Secondstage.

Testament : c'est dans un état second, en me rafraîchissant avec les derniers glaçons au fond de mon beaucouptième verre de J.D que j'initialise mon approche pour c'te putain de légende qu'est Testament! J'abandonne l'ombre des arbres pour m'y approcher avant la claque sonore. Pendant le set, c'est l'orgie, pendant les morceaux tels que “F.E.A.R”. Ils desservent leur derniers album avec une patate digne du groupe et de ce qu'attend le public , ça bouge, ça pogote, des colonnes de poussières s'élèvent dans le ciel, ça tabasse méchant!

Je quitte Testament avant la fin du set (ouais mĂŞme pas peur de l'avouer!) pour aller voir un des rares groupes qui va me massacrer la tronche pendant ce Hellfest.

Krisiun : Rien qu'en rentrant dans la fosse, je sentais déjà que ça allait faire mal. Un écran de fumée et des lights bien cadrées ne laissent apercevoir que les 2 bras du batteur qui mitraillait comme un putain de taré accompagné de grands coups de stroboscopes pendant que le reste du groupe lançait des vagues sonores et vocales à s'en broyer le squelette dans la fosse. Malheureusement, ayant très peu écouté le dernier album (dont quelques compos on été jouées, ou des vieilles que je connais pas, pareil), j'ai eu du mal a m'immerger. Mais les compos des bons vieux albums tel que “Conquerors of Armageddon” ont été jouées! Que du bonheur!

Dimmu Borgir : première fois que j'ai l'occasion de les voir en live depuis la sortie de “The Serpenting Offering”, alors on y a eu droit! Entrée magistrale (un peu foireuse malgré tout, à cause du claviériste qui était en béquilles, ça fait pas TrVe Black), Enchaînant directement sur “Progenies of The Great Apocalypse” suivi par des titres tels que “The serpenting Offering” et “The Chosen Legacy”. On regrettera qu'il n'y a pas eu de chansons de “Puritanical Euphoric Misantrhropia” tels que “Kings of Carnival Creation” ou “Puritania”. Mais par contre, “In Death's Embrace” et “mourning Palace” auront eu leur place dans la set liste. Cerise sur le gâteau, c'est la première fois que je vois « Dimmu » avec un son digne du groupe qui, pour une fois, ne faisait pas grincer des dents! Excellent concert!

In Flames : les ayant vus, vus et revus, je suis resté tranquillement assis dans l'herbe à regarder le concert de loin. “Cloud Connected”, “The Quiet Place” (où le chanteur a fait une lamentable erreur de lyrics! Un scandale pour une de leur chanson phare!!) étaient l’une des rares chansons que j’ai reconnu du groupe. Sur les nouvelles compos que je ne connais absolument pas (laché après “Soundtrack“ , des effets pyrotechniques géniaux sont venus s'ajouter au concert, dont des feux d'artifices tirés depuis derrière la M.Stage, et sur un final, avec “My Sweet Shadow” avec des canons à paillettes qui auront sûrement laissé les fans avec un sourire béat quand les gaillards ont quitté la scène.

Sur ce, retour au camping, finir les quelques bières, poser les premiers tee-shirts et saut en diagonale vrillé dans le sac de couchage, le squelette et le foie eu mauvais état. Ceci n'étant que le premier jour.

Les photos du Hellfest se trouvent sous la rubrique Live Pictures ou directement : ICI
Merci Ă  Bastien
www.myspace.com/bastiendarkmeat

Live Report : Ar-Findel

Ajouté le : 16.07.08

Live Report cliqué : 7624 fois



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Liste des commentaires :

javier666

super kronik, on y croirait! Beau boulot vieux, beau boulot!

Posté le : 18.07.2008 à 15:22

Ar-Findel

Putain quel pavé :D

Djeu c'te bande de pervers! y'a déja plein de cliks sur les photos du Strip-Tease Privé et pas une seule sur celles des groupes

lol

Posté le : 16.07.2008 à 19:42

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