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Coilguns

Actuellement en tournée avant la sortie de leur premier album, Jona et Louis, respectivement guitariste et chanteur de Coilguns ont pris un peu de temps pour répondre à nos questions, dans la joie et la bonne humeur !

Coilguns

rose Salut à tous ! Pour commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation du groupe ? Qui est qui et qui fait quoi ? Et comment définissez-vous votre style musical ?

Jona : Hello, moi c'est Jona, je fais guitare et basse simultanément et je m'occupe aussi de tout ce qu'un musicien n'a pas envie de s'occuper habituellement.

Coilguns c'est aussi Luc Hess qui pète des cymbales et Louis Jucker qui s'égosille et pète la gueule aux gens ou à mon matériel.

Coilguns à la base c'est 3 mecs de The Ocean qui un soir d'ivresse se sont dit que monter un groupe de D-Beat/Punk ça serait marrant. Après un premier EP enregistré en janvier 2011 à grands coups de rhum et de beuh, on s'est vu proposer notre premier show: ouvrir pour The Dillinger Escape Plan. Là, on s'est rendu compte qu'on était un vrai groupe et puis les choses se sont enchaînées. Pour ce fameux premier concert il nous manquait 30 minutes de musique. En un mois, on a écrit ce qu'il nous manquait, en 5h on l'a enregistré et en trois jours c'était mixé, masterisé et on avait fabriqué 150 exemplaires.

Très vite après on a fait une première tournée européenne, puis une deuxième. On a eu la chance d'ouvrir pour d'excellents groupes tels que Norma Jean, Baroness, Black Breath et Nasum. Alors qu'on était en tournée en Australie (avec The Ocean), Coilguns a pu faire ses propres shows à plusieurs reprises et dans la foulée on a booké un studio à Perth et enregistré deux titres sortis sur un split en septembre 2012 avec les allemands de NVRVD.

Et puis voilà, 2 ans après avoir trop bu et rigolé, nous voilà avec 3 EP, un album prêt à sortir chez Pelagic Records et notre 3ème tournée européenne (qui commence demain d'ailleurs (2 février)... (Note de relecture: on est aujourd'hui le 6 :-))

Pour ce qui est du style... On nous a d'abord tagué de "Punk-Mathcore" puis on a su faire évoluer notre propos et maintenant, si vraiment je dois, je dirais qu'on se situe quelque part entre un Hardcore progressif à tendance chaotique drogué au Black-Metal.

Coilguns a, entre autre, la particularité de n’avoir qu’un seul guitariste et pas de bassiste. D’où est venue l’idée d’une formation aussi réduite ?

Louis (voix) a commencé par jouer la basse sur notre premier EP. Mais lorsqu'on nous a proposé cette première date, il a réalisé que -et c'est ses mots- ça le faisait chier d'apprendre mes riffs et de devoir chanter en même temps. Ça lui permettait ainsi d'endosser pour la première fois le rôle de "frontman" et c'est quelque chose qui l'intéressait à fond. Le fait de pouvoir interagir avec les gens sans avoir d'instrument dans les mains, d'aller leur péter les dents ou de casser mon matériel... Moi je voulais ABSOLUMENT qu'on fonctionne en trio. Moins d'ego, plus pratique en termes de logistique bref, on n’a pas eu le choix en d'autres termes.

Comment s’est passé l’enregistrement de ce premier album ? D’après les photos qu’on a pu voir, il semblerait que beaucoup de monde y ait participé.

La raison principale expliquant les musiciens additionnels est technique: Sur les titres comme Commuters Part 2 ou Earthians, j'ai commencé à utiliser pas mal de loops de basse et de guitare, et ça fonctionne très bien. MAIS, ça veut aussi dire que quand je loop plusieurs lignes de guitare, tout sort du même baffle tu vois? Pas très pratique pour faire un mix, déjà qu'avec mon installation et le fait qu'on enregistre live il est très difficile d'obtenir une véritable stéréo, on voulait vraiment mettre toutes les chances de notre côté pour pouvoir travailler le mix. Il était donc nécessaire d'avoir d'autres mecs pour jouer les lignes que j'assume normalement tout seul. On a invité des potes à nous d'autres groupes, avec qui on a d'excellentes relations et tout le monde y a trouvé son compte. C'était très enrichissant et super fun à faire.

Autrement l'enregistrement s'est fait sur 4 jours. Luc et moi enregistrons toujours en live ensemble et en une prise, c'est donc jamais très prise de tête. Le gros du travail a été la logistique au niveau du matériel et des invités. Booker des billets d'avions, hôtel, organiser la nourriture pour tout le monde, respecter les délais...On a par exemple fait venir Keijo Niinima de Rotten Sound jusqu'à La Chaux-de-Fonds pour enregistrer un titre avec nous et faire quelques backings. Louis n'a pas pu nous rejoindre la semaine du studio, d'autres gens ont dû annuler à la dernière minute...c'était une période super éprouvante pour moi qui gérait tout ça. Mais grâce à la flexibilité de tout le monde et notamment Julien Fehlmann et Karim Pandolfo du studio mécanique tout s'est bien passé, on a pu respecter les délais et c'était pourtant pas gagné. L'enregistrement à commencé le 22 novembre et 2 mois plus tard on recevait les disques et vinyles pressés. L'album sort le 22 février chez Pelagic Records.

Votre split précédent avec NVRVD a bénéficié d’une version CD Deluxe particuilèrement soignée. Quel importance apportez-vous aux artworks et à l’environnement graphique en général ?

Louis : Jusque là on a travaillé avec qui voulait bien nous faire des dessins. Dawid Piprek, un pote berlinois, nous a dessiné tous les oiseaux et autres animaux bizarres des premiers EPs. D'autres type se sont également proposés pour dessiner des t-shirts etc. On a surtout soigné la réalisation des disques, faits à la main pour la plupart. On est très attachés à ce principe, même pour Commuters on se fait chier à coller nous-même les stickers sur les digipacks, assembler les pochettes de vinyls, etc. On a lancé sur La Chaux-de-Fonds une petite structure de pressage de disque, liée à Out Of Gas, un atelier de sérigraphie ultra DIY et talentueux avec lesquels on a fait tous nos disques jusqu'ici. Chaque sortie est un projet particulier, selon l'urgence dans laquelle on est sur le moment. C'est l'avantage du DIY, tu fais tout à ton propre rythme, exactement selon tes besoins et le produit fini porte un caractère très personnel.

Pour Commuters, on s'est tournés vers Spitzhorn, deux designers ultra-doués à notre goût et complètement étrangers à la scène métal. A mon avis c'est le meilleur artwork qu'on ait présenté à ce jour, il nous correspond bien, il répond parfaitement à l'univers de mes textes et le sens général que nous essayons de donner à notre musique. On a discuté les choix visuels au même titre que les parti-pris sonores; on s'en tape sérieusement si cela sort de "ce qui se fait" actuellement. On cherche nos propres réponses. Pas besoin de double pédale ? Alors pas besoin de têtes de morts. Bye-bye le métal, bonjour le hard.

Le groupe est peut-être restreint au niveau de ses membres, mais compense par un matériel sur scène des plus impressionnants quand on jette un oeil au schéma du pedalborad de la guitare et du set up de la scène pour le vernissage au Bikini Test le 16 février. Comment fonctionne tout ça et d’où vient l’idée et/ou l’influence pour concevoir des set ups du genre ?

Jona : Le pedal board n'est pas juste un caprice de ma part, ni de la surenchère futile. Lorsque Louis a décidé de ne pas jouer de basse, j'ai voulu trouver un moyen d'avoir malgré tout un son de basse mais aussi 2 amplis de guitares que je pourrais contrôler séparément. Rien qu'avec ça, j'avais déjà besoin d'une dizaine de pédale. Ensuite j'ai ajouté des effets pour pouvoir être plus versatile que juste tout foutre à fonds.

Tout foutre à fond c'est justement de cette attitude qu'on en vient à imaginer des setups avec le plus de haut-parleurs possibles. C'est stupide mais ça fait fort et ça nous fait marrer. Pour le vernissage du 16 février c'est un peu particulier puisque tous les musiciens qui ont participé au disque seront présent pour certains des titres et avec 5 guitaristes supplémentaires, il fallait bien quelques amplis de plus.

Une question pour Jona : toujours concernant le matériel utilisé, on peut voir que tu choisis des guitares (First Act, Wild Custom) et des amplis (Sound City, Emperor) plutôt atypiques. D’où te viens cet intérêt pour ce type de matériel ?

Grâce aux nombreuses tournées qu'on a fait depuis 5 ans j'ai souvent eu l'occasion d'essayer plein de matériel différent. Soit par les groupes de support ou les showroom des marques. J'ai aussi eu la chance de rencontrer ou de parler de matos avec des mecs qui sont pour moi des influences et dont le son de guitare m'interpellait. J'avais envie de créer mon propre son et -si je ne prétends pas encore y être arrivé- j'y travaille en permanence. J'aime les vieux amplis car le grain est hyperchaud et ce sont des espèces d'animaux sauvages, incontrôlable. C'est ultra-fort, le potard des basses agit sur les aigus et vice-versa, le même modèle de la même année va jamais vraiment sonner la même chose... Pour les baffles, même concept, on sait ce qui fonctionne et on pourra jamais blâmer qui que ce soit d'avoir acheté un box Mesa car c'est de la bombe. C'est juste tellement commun que lorsque tu es vraiment à la recherche de quelque chose de particulier c'est bien de savoir qu'il y a d'autres options. La musique qu'on fait ne me permet pas non plus de me brancher tout droit dans un vieux JCM800 et d'être le roi du monde.

Sinon c'est un mix entre faire les petites annonces en Europe tous les jours et rencontrer des gens... Mon premier contact avec First Act c'était en 2008 lors d'une tournée US de The Ocean. On s'est rendu dans leur showroom à NYC et on est repartis avec une guitare. On est ensuite passé chez PRS (avec The Ocean) et quand j'ai monté Coilguns j'ai simplement repris contact avec First Act pour faire fabriquer une 9 cordes demi-caisse. Emperor et Wild Custom étaient deux artisans dont j'avais déjà beaucoup entendu parler et j'avais également eu l'occaz d'essayer certains de leurs produits. Mais c'est toujours au détour d'un show que j'ai rencontré les mecs en personne et en buvant une bière que j'ai décidé de travailler avec eux.

Depuis maintenant 2 ans j'essaie de collecter plein de matos vintage, mais surtout des amplis et des baffles. Je suis pourtant nul en technique, je sais à peine changer mes lampes, mais ça me fascine et c'est tout le temps ultra fort.

Quels sont les retours sur vos prestations live, qui ne laissent en général personne indifférent ? Et quelles ont été vos meilleures expériences en concert ?

Et bien justement, figure toi que personne n'y est indifférent. Il arrive parfois que des gens qui n'aiment pas du tout la musique extrême ou qui n'aime simplement pas ce qu'on fait se laisse surprendre par l'énergie et la façon dont les titres sont interprétés sur scène. On est aussi très communicatif de par la manière dont on interagis entre nous et ça les gens le remarquent. Ils voient que ça vient du fin fond du trou de balle et que bien qu'on ne soit que trois contre tous, on est prêts et déterminés à leur péter la gueule et se faire des colliers de testicules avec leurs dents si il le faut. Grâce à Louis, on peut dire que nos shows sont dangereux autant pour nous que pour le public. A part les tout premiers shows, les gens ont tendance à se taper dessus peu importe où on joue et ça, c'est franchement le bonheur. Il y a de l'énergie, tout le monde la reçoit et se met sur la gueule dans la bonne humeur.

On a quand même pas mal tourné et je dois dire que le 85% des shows c'était la classe mais si je dois en citer un je dirais notre première date à Paris durant notre seconde tournée européenne en avril 2012. On jouait dans la cave d'une pizzeria, un lundi soir et c'était BLINDÉ! C'est une orga super qui s'appelle En Veux-Tu, En V’La! qui faisait la date et ils savent définitivement comment traiter un groupe et comment faire venir du monde à leurs soirées et ça, à Paris, c'est du luxe. C'était tout simplement de la VIOLENCE. ça jouait bien, c'était irrespirable, y'a des gens qui volaient un peu par ci et par-là, Louis qui faisait spider cochon...Bref, j'aimerais que ça soit tous les soirs comme ça... Autrement, chaque fois qu'on joue à la maison c'est toujours un plaisir, Le Lux au Locle, Le Rock Altitude, plus récemment le QKC à Neuchâtel où là il y avait même des gens debout sur les sub qui se pétaient la gueule sur scène... J'ai vraiment l'impression que dès le premier show on a eu un bon suivi dans notre région et un super soutien de la scène locale. Pour le reste de l'Europe j'ai aussi l'impression qu'à chaque tournée le public grandi et les meilleurs shows sont à venir.

On m’a soufflé que pour vous poser une bonne question, il faut que celle-ci parle de Satan. Il est comment en dehors du boulot ?

Il est assez chillos en fait. Beaucoup moins effrayant que quand il sodofiste et pend des chrétiens. Récemment il est passé par une petite phase de dépression, écarteler de la vierge et obliger des enfants à en manger d'autres ça le rend parfois un peu nostalgique de la belle époque. C'est aussi un grand philatéliste et un fan inconditionnel de Michel Polnareff. Il aime s'habiller en femme et participe régulièrement à des groupes de discussions à propos des bouquins d'Amélie Notomb. Quand on a signé chez lui je pense qu'il a été sensible à notre fascination pour le malin et ses déviances sexuelles. Je ne devrais pas trop en parler mais actuellement il fréquente un âne (George-Baptiste) qui je pense n'est pas très honnête avec lui. Pour ce dernier c'est uniquement sexuel alors que Satan lui porte un véritable amour, c'est donc une période difficile mais bon...Au pire il le fera brûler dans les flammes de l'enfer et puis il glissera une petite note au service des ré-incarnations pour qu'il revienne sur terre sous la forme d'un employé de la poste France, histoire d'être bien puni.

Un petit mot pour la fin ?

Et pourquoi pas plusieurs petits mots? table à pute, réceptacle à foutre, pantalon yougoslave, branche de merde, casque, trou du coude, portrait de chiasse, raclette à vomi, enveloppe plasitifée, Fleguste à retour, golokante jaune, poitrine de cerf, carte bleue, camion, serviette, porridge.

Merci les gars !

Merci et Hard.

Interview : Pete

Plus d'infos :

Label : Pelagic Records

MySpace : www.facebook.com/coilguns

Site Web : coilguns.bandcamp.com

Site du label: pelagic-records.com/pelagic


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Liste des commentaires :

L'autre …

Hey … - Pis dans les interviews Cortez, tu les demandes de mettre leur influences présumées aussi, ou c'est quoi ton but?

Posté le : 30.07.2013 à 19:12

...

Jona, un jour ca serait cool de mentionner Antoine Tinguely dans l'explication de ton pedalboard, pour ne pas oublier que cette bonne idée n'est pas venue dans ta tête par hasard...

Posté le : 22.02.2013 à 10:00

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