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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Une affiche bien éclectique nous était proposée en ce dimanche 18 mai à l'Abart.
En effet le programme de ce Give It A Name édition 2008 se veut diversifiée et ose mélanger des groupes d'horizons bien différents tels que The Loved Ones (Punk-Rock mélodique), Bedouin Soundclash (Reggae, Ska, Dub), The Planet Smasher (Ska-Punk) Strike Anywhere (Punk-Hardcore) ou Silverstein (Screamo).
Le festival qui devait se dérouler normalement à la Volkshaus de Zürich a changé de lieu pour atterrir finalement entre les murs de l'Abart, salle beaucoup plus petite, faute, vous l'aurez compris, de pré-locations suffisantes.
Débuts des concerts aux alentours de 15h00 et c'est à The Loved Ones de s'acquitter de la lourde tâche d'ouvrir les festivités. "Pretty Good Year" (première chanson de Build & Burn, leur dernier album) retentit et le public se presse en nombre au devant de la scène afin d'écouter la prestation des poulains de Fat Wreck Chords. Le groupe affiche d'entrée de jeu sa bonne humeur et la voix, tout simplement magnifique de Dave Hause, l'ex gratteux de Paint It Black qui a officié dans le groupe jusqu'en 2004 avant d'aller former The Loved Ones, est tout aussi bonne en live que sur cd. Les chansons les plus marquantes de Build & Burn seront jouées : The Bridge, Pretty Good Year etc.. Pendant une courte pause, Dave Hause ne manque pas de saluer et remercier ses grands amis de Strike Anywhere tout en pointant son doigt au fond de la salle, j'aperçois alors Thomas Barnett et sa bande appuyés contre le mur à regarder tout sourire le set de leurs camarades. Après une prestation relativement courte mais très intense, le groupe cède sa place, non sans susciter des applaudissements nourris de la part du public ultra motivé et venu en masse les soutenir, chose assez étonnante pour le souligner sachant que nous sommes en plein milieu de l'après midi.
Petit tour au merchandising (supermarché) afin de pouvoir constater ce que les groupes ont pris dans leurs bagages. Et là , énorme surprise, le premier album de The Loved Ones à CINQ franc, oui, une thune ! Build & Burn à dix franc, des posters sérigraphiés Strike Anywhere à deux francs. Alors, soit ils se sont plantés dans leur taux de change soit ils voulaient liquider leur merch. afin de ne pas devoir le ramener dans leur pays, mais ce qui est sur en tout cas c'est que des prix comme ça deviennent de plus en plus rare, surtout lors de grosses tournées comme le GIAN.
C'est au tour de The Audition de prendre le relais. Une prestation qui ressemblait plus à un sketch de mauvais goût qu'a un concert. Le guitariste complètement bourré lança, dès la première chanson, un énorme coup de pied (volontaire) contre le pied de micro qui finit sa course dans la tronche d'une pauvre groupie qui n'avait rien demandé. En plus d'être totalement bête ce dernier n'arrêta pas pendant tout le concert de se chamailler avec son second guitariste en le poussant pendant ses solos et en allant même à plusieurs reprises en plein milieu des chansons saboter son ampli en l'éteignant ou en débranchant des câbles… Leur chanteur, qui essayait tant bien que mal de chanter dans le même style que Fall Out boy n'avait malheureusement pas grand chose à dire entre les chansons à part "achetez notre nouvel album". Bref une prestation vraiment ridicule pour un groupe qui l'est tout autant, passons…
Arrive le groupe Bedouin Soundclash le groupe le plus improbable de la soirée et leur reggae-ska-dub. Un groupe que je ne connaissais pas auparavant. Je perçois leur prestation comme une sorte de petite entracte bien sympathique et dansante avant d'enchaîner la suite de ce festival avec Strike Anywhere ! Leur musique demande un certain temps d'adaptation je dois dire et malgré leur bonne vibe et leurs rythmes ska bien convaincants, j'ai eu un peu de peine à rentrer totalement dans leur concert.
Petit line check expédié en quelques minutes et les gars de Richmond en Virginie font leur entrée tout décontractés sur la scène, Mike Sneeringer , batteur de The Loved Ones (et ex-Trial by Fire pour la petite histoire) s'installe confortablement, muni de sa bière, derrière la batterie aux côtés de Eric Kane. Toute la crew de The Loved Ones s'entasse à son tour au bord de la scène… c'est parti, le show de Strike Anywhere peut enfin commencer. Des les premiers accords le public devient fou, Thomas Barnett le chanteur est comme à son habitude très communicatif et fait participer le public en leur donnant le micro. Stagesdives, pogos et circles pits s'enchaînent alors que le groupe joue une set liste mixant habillement anciennes chansons et morceaux plus récents. Derrière les fûts nous avons droit a un duo puisque Mike s'amusera à de nombreuses reprises à donner la réplique en tapant en alternance les fûts avec Eric. Même chose devant la scène ou le bassiste et le chanteur-guitariste de The Loved Ones viendront pousser les backings vocals… nous assisteront à une ambiance bon enfant et un concert tout simplement génial !
Puis les Canadiens de The Planet Smashers débarquent avec leur Ska-Punk cuivré ultra festif, leur musique est un mix entre du Big D And The Kids Table, Mad Caddies et les débuts de Less Than Jake. Un set explosif qui fera le bonheur de tous les skankers présents !
Le tromboniste, bien alcoolisé est super marrant et s'amuse avec le premier rang, le groupe bouge bien et là encore l'ambiance est au rendez-vous. Malgré un set beaucoup plus long que les autres groupes (le plus long de la soirée d'ailleurs) les Planet Smashers nous ont livrés là un concert de qualité pour ce qui était, pour eux, la dernière date de leur tournée.
Après avoir enchaîné cinq concerts la fatigue commence à se faire sentir, un petit tour dehors afin de constater qu'il pleut toujours à verse, on reprend la direction de la salle afin d'aller regarder Story of The Year. Le groupe signé sur Epitaph nous aura pondu ce soir là un concert tout simplement énorme ! N'étant à la base pas un grand fan de leur style musical je n'attendais rien de spécial de leur part mais dès la première chanson la prestation du groupe m'a de suite séduite. Un chanteur ultra présent et sur-motivé qui bougeait dans tous les sens, allant même jusqu'à sauter dans le public, des gratteux bien à leur affaire et un batteur qui tapait avec une bonne pêche. Des brutes de scène quoi...
La tâche s'annonçait des plus périlleuse pour le groupe qui suivait, car après cette excellente prestation, les Canadiens de Silverstein, qui se trouvaient en tête d'affiche, se devaient de faire aussi bien, voir mieux que Story of The Year qui avait placé la barre très haut.
Malheureusement ils n'y arriveront pas, loin de là même, leur show, bien que correct, est ma fois très banal. L'énergie, le son ainsi que le concert dans sa globalité est très nettement en dessous de la prestation livrée quelques instants plus tôt par SOTY. La différence est vraiment flagrante. (Tiens, ça me rappelle un peu un certain August Burns Red qui en première partie avait totalement mis la pâté à Misery Signals qui jouait juste après).
Une soirée qui s'acheva un peu bizarrement aux alentours de 23h avec la prestation de Silverstein qui malgré les applaudissement et les demandes du public ne fera pas de rappel.
Les photos de la soirée : ICI
Live Report : Lucien
Ajouté le : 21.05.08
Live Report cliqué : 6622 fois
AFI, Sum 41, Story of the Year, The Bouncing Souls et The Swellers
Date : 18.04.10
Lieu : X-Tra - Zurich
ok! j'ai cru que tu voulais l'écrire "il pleut averse" ;-)
Oui oui c'est juste, mais dans un report de concert c'est toujours marrant à lire, faut que j'utilise une fois :P
euh... c'est juste nan?
"qu'il pleut toujours à verse" mdr, t'es trop hardcore Lucien :D
Le mHu
Laisse moi masquer mon manque de culture par de fausses excuses :P
Posté le : 30.05.2008 à 21:56