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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Pour la venue des Dropkick Murphys à Zurich pour l'unique date suisse de leur tournée européenne, il y avait les allemands de Radio Dead Ones, préposés à l'ouverture des hostilités. Un petit concours de circonstances a eu raison de mon envie de voir ce que donnait le groupe en live :
- Un accident de bagnole à l’entrée de Zürich a formé de beaux embouteillages et, par la même, achevé de retarder les quatre individus peu pressés qui devaient me rejoindre sur place.
- Ma poche de veste contenait, malheureusement, les billets de ces quatres énergumènes.
- La Theatersaal de la Volkshaus de Zürich pratiquait se jour-là le principe, un rien pénible et surtout non-négociable, de la « sortie définitive ».
Ouf, j’ai quand même vu la totalité du set de The Unseen qui passait en deuxième et qui envoie son street-punk-hardcore dans la veine des Casualties (sauf que Mark Unseen et ses acolytes sont de Boston, pas de New York). Quand, comme The Unseen, ça fait 15 ans que l’on fait de la scène, que l’on a sorti des albums sur BYO, sur A-F Records et les deux derniers chez Hellcat, c’est peu dire que l’on a une réputation à défendre. Tâche qui ne semble pas effrayer le groupe, qui déploie une grosse puissance et met le cœur à l’ouvrage pour chauffer les quelques 1'000 personnes présentes principalement pour les rois de la soirée, Dropkick Murphys. Tout comme quelques jours plus tard au Tiki’s à Genève (voir le live-report), The Unseen fait parler la poudre en proposant une setlist très variée où se mêlent beaucoup de titres du State of Discontent (« Weapons of Mass Deception », « Social Damage » , « Force Fed ») et Internal Salvation (« No Direction », « Right Before Your Eyes », «Left For Dead»), les deux disques sortis sur Hellcat, sans oublier les morceaux plus anciens. Une grosse présence et un son correct pour trois quarts d’heure intensifs. Excellentes mise en bouche que le public apprécie à ça juste valeur.
Il est à peine 21h30 quand le dernier groupe de la soirée prend place au son des « Let’s Go Murphys » de la foule arborant des t-shirts Dropkick Murphys par centaines. C’est parti pour 1h30 de concert quasiment sans pauses. Et là , je vais devoir faire un peu mon vieux con. Dropkick Murphys est l’un des plus grands et des meilleurs groupes punk actuel. Du coup les attentes du public sont grandes. Les miennes aussi, même si je savais bien qu’il y avait peu de chance d’être aussi comblé cette fois qu’en 2004 lors de la tournée Blackout.
Bref, le public à l’air heureux, le groupe aussi. Reste que le son est plutôt médiocre, que flûte et cornemuse sont trop en retrait, que Ken Casey semble prendre de plus en plus de place par rapport au timide Al Barr, et que la setlist laisse un peu à désirer. C’est surtout le côté rouleau compresseur qui est gênant, les détails sont passés à la moulinette, les arrangements avec instruments traditionnels sont bâclés au détriment des refrains (ô combien fédérateurs, cela va sans dire), les morceaux sont joués plus vite et s’enchaînent sans que l’on ait le temps de les savourer.
On a l’impression que le groupe se sent contraint de jouer ainsi tout-à -fond pour rendre à son public toute la passion qu’il déchaîne depuis quelques années. Dommage, car personne n’y gagne. C’est seulement lorsque la structure de la chanson les oblige à une certaine retenue que l’ont prend vraiment notre pied. Sur « Fields of Athenry », par exemple, qui reste le meilleur moment du concert. En tout cas les sept protagonistes se donnent, et l’ultime rappel très streetpunk où Dropkick Murphys lâche « Barroom Hero », « Skinhead on the MBTA » (les deux sont issus du premier album Do or Die) et « Citizen CIA » à toute berzingue et avec le public à moitié sur la scène en est la meilleur des preuves. On reste un peu sur notre faim une fois le travail de ce rouleau compresseur terminé, conscient d’avoir passer un bon moment avec un groupe extraordinaire, mais avec la sensation que cela aurait pu être beaucoup mieux.
Bon j’éteins le mode vieux con. Dropkick Murphys, c’est du grand spectacle, un groupe qui joue longtemps et honore son public. Une bonne soirée dans l’ensemble donc. Soirée qui se termine relativement tôt, peu après 23h, ce qui n’est pas pour nous déplaire un mercredi soir, loin du bercail. Place maintenant à la « Rocky Road to Geneva », avec une généreuse amende de stationnement qui nous attend sur le pare-brise en guise de « bonne route ». Je vais peut-être rallumer le mode vieux con, tiens.
Live Report : Matti
Ajouté le : 20.08.08
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