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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Les américains d’origines irlandaises des Dropkick Murphys étaient de passage à Paris le 2 février 2012, avec The Bouncing Souls en première partie. Ayant déjà eu l’occasion de les voir en tournée avec Mad Caddies à Londres en 2008, et ayant toujours eu un petit faible pour ce genre de musique festive, j’ai attendu ce concert avec impatience !
Arrivée un peu avant 19h à l’Olympia, je vois le programme de la soirée qui indique le début de The Bouncing Souls à 19h30 et je décide donc d’aller faire un arrêt technique avant le début de la soirée… pour découvrir à mon retour que les 3 premières chansons sont déjà passés et que je n’aurais donc pas de photos de ce groupe… faites donc bien attention aux horaires fournies par l’Olympia !
Enfin bon passons. Je ne connaissais pas vraiment le groupe avant de les voir sur scène ce soir-là , ayant juste eu le temps de regarder quelques infos sur eux. Musicalement, on retrouve un groupe de punk rock assez « typique ». Basse et guitare nous servent les tonalités punks courantes, la batterie est plutôt répétitive et je dois dire que j’ai trouvé le début du concert assez monotone, se rapprochant sur certains morceaux à du pop rock qu’a du punk. Il y a beaucoup de chœurs dans leur musique, les gratteux venant en renfort du chanteur.
Heureusement à partir du moment où ils jouent « Hybrid Moments », une reprise des Misfits, on a l’impression que la musique se rythme et se diversifie. On a le droit a quelque « mini solos », et un peu plus d’activité des membres sur scène même si cela reste très minime au final. La voix claire du chanteur passe à mon avis beaucoup mieux que lorsqu’il essaie d’y mettre un coté plus trash.
Au final, ce groupe tombe malheureusement dans un des clichés souvent associé au punk rock américain, une musique assez simple et répétitive, malgré quelques chansons plutôt sympathiques, on retiendra surtout les textes plus que la musique. Et on déplorera aussi le manque d’action sur scène et dans la salle, même si celle-ci est déjà bien chauffée, probablement dans l’attente des Dropkick Murphys.
Après une balance plutôt rapide d’environ 30 minutes, ce qui est assez agréable, la salle est plongée dans le noir, accompagnée de l’intro Irlandaise made in Sinhead O’Connor et de « Let’s Go Murphys » dans l’attente de l’arrivée des membres sur scène. Quand le rideau tombe enfin (accompagné d’un des guitaristes qui glisse dessus d’ailleurs) le groupe démarre fort et l’ambiance dans la salle n’est pas en reste ! Ils sont souriants, on sent qu’ils sont venus pour partager avec le public. On n’entend malheureusement pas toujours très bien les vocalistes, mais bon leur musique est de toutes les manières bien rythmées donc ce n’est pas un problème fondamental, d’autant plus que tout le monde semble connaître les paroles par cœur.
Les divers musiciens ont une pêche d’enfer et enchaînent tout au long du concert les changements d’instruments. Ils viennent ajouter de la cornemuse, de l’accordéon, du banjo et autres instruments qui leur permettent de mélanger les sonorités punk de leur pays natal avec la musique folklore de leurs origines irlandaises. Ils produisent une musique propre et entraînante, mais surtout très variées. On retrouve cette variété dans leur public, les ados s’amusent en effet autant que les papis punks ou les supporters.
C’est donc dans la bonne ambiance que se déroule le concert, le groupe semblant quand même s’articuler principalement autour d’Al Barr, Ken Casey et Jeff DaRosa. Un des moments fort du concert est la partie acoustique, qui comporte les morceaux « The Warrior’s Code », « Take ‘Em Down », « The Devil’s Brigade » et « Boys on the Docks ». C’est agréable, et ça permet de découvrir une autre face du groupe, d’autant que leur musique, ou tout du moins une partie de leur musique, se porte bien à cette pratique. On retrouve aussi la typique montée sur scène de fin de concert pour « Kiss me, I’m shitfaced », comme c’était déjà le cas il y a quelques années lorsque je les ai vus au Brixton Academy à Londres. Les musiciens disparaissent donc derrière une horde de fille, ensuite rejointes par tous ceux qui voulaient participer à la reprise de T.N.T. d’AC/DC qui clôturait le concert.
Les Dropkick Murphys m’auront une fois de plus enchanté par leur pêche sur scène, leur musique entraînante et à voir l’ambiance qu’il y avait dans la salle, je n’ai à priori pas été le seul dans ce cas ! Je vais d’ailleurs rattraper mon retard puisque je n’ai pas eu le temps d’écouter leur dernier CD « Going Out In Style », qui de ce que j’ai entendu pendant le concert m’a l’air fort sympathique !
Live Report : Milky
Ajouté le : 07.02.12
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