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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Grosse soirée death metal au Dynamo de Zürich, qui remplira intégralement la grande salle. En effet, Death, le groupe phare du metal extrême, fondé par Chuck Schuldiner (décédé en 2001), a désormais une seconde vie ! Après 2 tournées aux Etats-Unis sous le nom de Death To All, avec d’anciens membres du groupe, et un passage unique au Neurotic Deathfest 2013, l’ultime hommage à Chuck passe par toute l’Europe, embarquant avec eux Darkrise et Obscura.
Les Lausannois de Darkrise, ayant jadis tourné avec des groupes tels Nile ou encore Impaled Nazarene, se voient présenter une occasion en or pour partager leur brutal death à la fois technique et groovy. Devant une salle déjà bien remplie, ils entament 30 minutes de blast, (slap)basse et gutturaux pratiquement sans interruption. Et le line-up qui se trouve devant mes yeux doit être le meilleur que j’ai vu depuis mon premier concert d’eux il y a 5-6 ans en arrière. Le duo Nico-Mitch aux guitares se complètent aisément, l’éternel Wils à la basse fournit comme toujours sa dose d’enthousiasme, Axel maintient sans peine un tempo et une puissance respectable derrière la batterie, tandis que Steven s’occupe de nous cracher son énergie à travers une voix gutturale excellente. Une telle voix combiné avec son attitude hardcore, c’est un agréable point fort de cette prestation certes brève mais tout à fait convaincante. Maitrisant sans peine les changements de tempo, passant facilement des parties brutales aux moments de groove, le groupe a fait son travail comme il fallait, et ils sont félicités par ceux déjà devant la scène.
Obscura nous avait déjà fait honneur 2 fois durant ces 2 dernières années, étant passé au Werk21 (la petite salle du Dynamo) en mars 2012 avec Spawn Of Possession parmi d’autres, puis toujours dans la même ville, plus récemment, à savoir en avril 2013, à l’Alte Kaserne avec Aeon et Deadborn. Ils rappellent d’ailleurs cette dernière date, voyant les quelques têtes dans le public, qui étaient à ce concert. Il faut dire que peu de gens étaient présents lors de leur dernier passage. Quel contraste avec aujourd’hui, la salle étant déjà pleine à craquer lorsque les Allemands entament leurs 45 minutes de gloire, commençant par ‘Anticosmic Overload’ et ‘Incarnated’, les deux meilleurs titres du ‘Cosmogenesis’. Voilà comment laisser une impression très forte sur les centaines d’adeptes de Death. Obscura montrent à quel point ils ont hérité du fameux groupe Floridien, et ne cachent pas leur joie de pouvoir partager la scène avec leurs idoles. Toujours dans les clins d’œil pour les Suisses, Steffen Kummerer s’adresse aux nostalgiques du mythique festival Mountains Of Death, affirmant qu’ils étaient « trop mélodiques pour pouvoir y jouer », puis se lançent dans un ‘Ocean Gateways’ encore plus pesant que d’habitude, relevant presque du slam death avec quelques touches techniques ici et là . Articulant sweeps et autres prouesses instrumentaux, tout en y incorporant une voix qui est à mi-chemin entre le brutal death et le death mélodique voire même le black/death, Obscura ne surprend pas mais continue de faire plaisir à ceux qui aiment leur death technique sans exagération, bien composé et agrémenté d’influences du brutal death et du black metal.
Commençant avec le génialissime ‘Flattening Of Emotions’, Death montre qu’ils ne sont définitivement pas morts et que les aigris qui ne peuvent se passent de Schuldiner ont tort de ne pas accorder une chance à cette seconde vie du groupe américain. Le line-up de cette tournée est celle de l’album ‘Human’, avec Phelps de Cynic comme remplaçant du fondateur du groupe. Enchainant donc en majeure partie des morceaux de ‘Human’ et les albums qui ont précédé ce classique de 1991, Death se concentre donc sur les fans de la vieille époque. Cependant, ils ne se limitent pas à cela, heureusement, et nous jouent également ‘In Human Form’ de l’inévitable ‘Individual Thought Patterns’ puis ‘Spirit Crusher’ du dernier opus ‘The Sound Of Perseverance’. Pour ce titre, Steffen Kummerer (chant) et Hannes Grossmann (batterie) d’Obscura sont invités à y apporter leur contribution, et c’est à ce moment que mes remarques prennent sens : Kummerer a définitivement la meilleure voix pour remplacer Schuldiner anno 2013. Un set entrecoupé par une vidéo montrant des images d’archive de Chuck, faisant même verser quelques larmes dans la salle, parmi les plus émus, cette pause est précédée par un solo de basse de Steve DiGiorgio, communément loué par une majeure partie de la communauté metal comme un des meilleurs bassistes du genre. Lui, Sean Reinert (batterie) et Paul Masvidal (guitare) sont majestueux ce soir, même si j’avoue avoir été davantage enchanté par le line-up et la setlist que Death To All a joué au Neurotic Deathfest 2013. Ceci étant dit, la performance a été irreprochable dans son ensemble. Terminant par ‘Pull The Plug’, Death nous quitte après plus d’une heure de concert, des minutes qui sont passées beaucoup trop vite, mais qui ont été pleinement savourées en ce samedi soir. Ce ne sera pas leur dernier passage en Europe, des dates étant en prévision pour l’été 2014, mais nous ne savons pas quel sera le prochain line-up et quels seront les titres choisis pour leur retour sur ce continent. Une chose est sûre, je répondrai présent, quoi qu’il arrive !
Live Report : Sanders
Ajouté le : 09.12.13
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Mayhem, Death, Gorguts, Arch Enemy, Solstafir
Date : 28.06.14
Lieu : Les Docks - Lausanne
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