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Hellfest 2009

Mötley Crüe, Wasp, Samael, Misery Index, Heaven and Hell etc...

19.06.09 / Open-Air - Clisson

Flyer

Skartnak.com Faut dire qu'en repassant l'affiche du festival dans ma tête, il était difficile de ne pas trépigner d'impatience en embarquant dans le bus qui allait me mener au Hellfest. Si la mésaventure d'il y a deux ans a été oubliée de tous et que l'édition 2008 a remis les pendules à l'heure, je n'étais pas sans m'imaginer que ce festival allait être grandiose.

Après 10 heures de bus à écouter divers cd's de Grindcore, de Death, de progressif etc, divers slams dans un minibus et des litres de bière écoulés sous un soleil de plomb, on commence à reconnaître enfin une région qui nous parait familière. Mais, manque de bol, comme chaque année à notre arrivée, soit il pleut, soit la menace est imminente. Mais ce détail n'allait pas altérer notre motivation!

Une fois les pass en poche, c'est direction le camping. Malgré une infrastructure similaire à celle de l'an dernier, une scène beaucoup plus grande a été aménagée en plein centre. C'est en s'approchant que je me rends compte que la soirée à déjà bien commencé : un monde amassé dans la grande tente à s'éclater devant les groupes et les serveurs des bars débordés par une masse furieuse de métalleux ayant soifs de bière et de musique extrême qui se sont réunis dans le “Metal Corner” du camping.

Après avoir galéré pour monter les tentes, la couverte et aidé les “novices” du camping à s'installer, je peux enfin m'aventurer vers le “Metal Corner” pour m'échauffer pour le lendemain. Un concert bat son plein ; un espèce d'hybride entre le Death et le Thrash (Stoneburst de leur nom), le public est motivé et les retrouvailles des anciennes connaissances et d'autres compatriotes foisonnent. S'ensuit Grum Lee, groupe de Cover qui va faire chauffer l'assistance pour laisser place ensuite aux gagnants d'un tremplin et Dysfunctional. Quelques heures après, quand un froid qui ferait claquer des dents un habitant de la Sibérie s'est installé, j'ai finalement décidé de laisser tomber la tente et le DJ qui balançait du gros son metal 80's (même si dans le cas présent tituber serait plus judicieux) et de retourner me reposer pour être au taquet le lendemain pour une journée qui s'annonçait forte en émotions.

Réveillé par un froid à faire grelotter un manchot, je m'extrais difficilement de ma tente pour me prendre quelques secondes après une averse qui avait un complexe de mousson. Deux heures plus tard, la pluie cesse, et je peux enfin me rendre sur le site du festival.

Une fois entré dans l'antre de la bête, première chose qui frappe, un truck ricain énorme décoré des couleurs d'une boisson énergétique américaine, couvait fièrement une immense “Ball of Steel” (boule métallique avec des mecs en moto dedans qui tournent dans tous les sens)

Je continue ma progression pour retrouver cette année deux MainStages jumelles juxtaposées et juste derrière la fameuse zone bar, avec ses constructions métalliques dans un style très indus qui donnent une ambiance toute particulière à la zone, sans oublier le stand “Brütal Legend” le jeux vidéo de Jack Black (dont la bande annonce tournait en boucle sur l'écran géant) auquel on pouvait jouer sur Xbox 360. Je traverse cette zone avec la tentation de m'arrêter a chacun des bars (vins clissonais, bières meilleures-que-les-autres, comprendre pas coupées à l'eau) pour me diriger vers la nouvelle tente de concerts (gigantesque au passage) qui doit se trouver sur ce qui semblait être un (futur ancien) terrain de football pour regarder le premier concert d'une longue série ... :

Vendredi 19 Juin

Melechesh : rien de mieux que de commencer la journée avec un petit Thrash/Black Metal venu du Pays-Bas qui envoit un son rapide, puissant et mélodiquement malsain. Les sikos sur scène sont motivés mais l'assistance qui a encore du mal à chauffer, peine encore à démarrer. Les tracks s'enchaînent sur des morceaux tels que “of Mercury and Mercury” ou encore l'excellent “Rebirth of the Nemesis” qui a fait partir plusieurs crinières en Headbunk lors du final!

S'ensuit une balade sur le site du festival et la récupération de mon appareil photo pour aller essayer de prendre quelques photos dans la fosse. Direction la “Mainstage “ pour une bonne petite claque Hard :

Nashville Pussy : premier passage dans les lignes de la Mainstage 2 pour un concert de Hard Rock bien vitaminé qu'est celui des Nashville Pussy. Si certains on été déçus que la bassiste n'ait pas montré ses protubérances mammaires, le set, malgré un chanteur un peu fatigué, s'est déroulé dans une très bonne ambiance Rock and Roll avec des titres tels que “Speed Machine” “Drunk Driving Man” ou “Come on Come On”.

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Nashville Pussy


Misery Index : alors là, les ricains ne sont pas allés par quatre chemins différents en démarrant directement leur concert par une piste de l'album “Traitors” “We Never come In Peace” précédée par l'intro lourde de basses de “Unmarked Graves” de “Discordia” pour ensuite déchaîner la furie dans le pit avec les morceaux qui envoient sec tels que “Running Class Cancelled”, “Conquistadores”, “Meet Reality” “Theocracy” et j'en passe, au plus grand plaisir du public qui commençait à saccager l'herbe verte du terrain au son surpuissant du combo nord-américain de Death metal Technique.

Samael : à nouveau sous la Rock Hard Tent, c'est au tour de nos compatriotes de Samael de monter sur scène pour un set sans surprises, reprenant toujours les mêmes titres, tels que “Rain” “Oriental Dawn” et d'autres morceaux de “Ceremony of Opposites”. J'ai quand même craint que le show ne soit orienté sur leur très mauvais nouvel album, mais à part “Under The Flag” et quelques autres rares chansons, le groupe à préféré rester sur ses valeurs sures, ce qui a ravit tous les fans en écoutant les diverses conversations des festivaliers qui quittaient la scène à la fin du concert.

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Samael


Papa Roach : n'étant ni un fan, ni amateur, je me suis quand même rendu dans la fosse pour prendre quelques clichés de la formation, mais j'ai quand même reconnu “ To Be Loved” avec les airs romantiques que dégageait le chanteur ainsi que “Dead Cell” et le très connu “The Last Resort” qui a lancé cette fois des mouvements de masse dans un rayon plus large que celui des fans qui étaient écrasés au premier rang. Je ressors de la fosse pour me diriger à nouveau sur les flancs des “Mainstages” pour me préparer pour un groupe de légende du Glam.

WASP : Mais quel plaisir de voir monter sur scène ces vieilles reliques de WASP pour un concert Heavy/Glam de la formation qui a du concert dans le coffre! Concert qui a directement mis l'ambiance dans le pit chez les jeunes et moins jeunes, fans de la première heure ou pas. On reconnaît aisément, vu le bon son des scènes principales, des titres tels que “Love Machine” “Blind in Texas” ou “Wild Child” et c'est à partir de 40 minutes qu'il se passe le premier incident du Hellfest.

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WASP


Après m'être éloigné de la fosse pour regarder le concerts d'un peu plus loin, (et aussi profiter de l'écran géant installé entre les deux scènes pour regarder les artistes en grand) je commençais à trouver le concert de Wasp un peu longuet. Après une dernière chanson, je me suis dis, un peu déçu, qu'on n’aurait pas droit au légendaire “I wanna Be Somebody!” du groupe Ricain, en constatant que, sur la scène voisine, les artistes de Down montaient sur scène, acclamés par un public encore divisé sur le concert de WASP (les concerts sur les 2 “Mainstages” s'alternaient avec 5 minutes d'intervalle).

C'est à ce moment là que WASP envoie la sauce sur “I Wanna Be Somebody” qui empiétait sur le temps de set de Down et, malgré le coté légendaire de cette fameuse chanson, le public ne reprenait pas le refrain en cœur et une autre partie se déplaçait pour aller voir Down qui commençaient à s'énerver sur la scène en attendant que leurs aînés finissent leur concert.

Finalement. las d'attendre, Down envoie la sauce et en l'espace de deux minutes, le Hellfest s'est retrouvé face à 2 “Mainstages” qui envoyaient la sauce en même temps... Je vous laisse imaginer le bordel que c'était. Mais finalement, Wasp, dans une attitude plus que “j'm'en foutiste”, a quitté la scène sous les applaudissements, huades et sifflets” pour enfin laisser champ libre à la succession de Pantera.

Anthrax : avec un nouveau chanteur qui se nomme Dan Nelson qui se devait d'avoir une bonne présence et une bonne voix devant mélanger celles des deux chanteurs précédents d'Anthrax. Pari plutôt réussi et set vraiment « in ». Niveau set-list : "Indians", "Caught in a Mosh", "Madhouse", "Got The Time"...et naturellement Anti-Social de Trust ainsi que des nouvelles compositions qui vont être présentes sur le nouvel album, ce qui donne une fraîcheur à Anthrax dont on s'est trop habitué à voir des concerts "best-of". Les musiciens avaient de la maturité et une bonne présence scénique et le chanteur a fait du bon travail.

Heaven and Hell : Période de Black Sabbath avec le vieux Ronnie James Dio. Les grand-pères du Heavy Metal nous ont livré un show intense de 1 heure en commençant par Mob Rules qui a bien fait chauffer le public puis enchaînant d'autres avec des bonnes vieilles compos plus ou moins lentes comme: Children Of The Sea, I, Time Machine, Die Young... et surtout deux nouvelles compos qui vont apparaître sur le nouvel album dont "Fear" et "Bible Black". Le concert se termine par Heaven And Hell qui a fait vibrer le public avec le jeu de scène de Dio. Niveau scénique, les pépés assurent: le chanteur a énormément de contact avec le public et beaucoup de charisme, (la double batterie en jette un max!). On en vient presque à oublier que Heaven and Hell englobe quatre musiciens. Mais Buttler, Iommi, et Appice ne font rien apparemment pour se faire remarquer. Faut reconnaître que le public à vite été emporté par la vague mais, au bout du compte, leur show reste quand même pour les connaisseurs.

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Heaven and Hell


God Seed (Gorgoroth) : faut-il encore présenter le groupe de Black Metal le plus en vogue? God Seed, anciennement gorgoroth (encore des histoires à deux balles qui ont fracturé le groupe en deux), a offert un set tellement prévisible que les voir une fois c'est les voir cent fois! Et je ne me suis pas trompé, en rentrant dans la tente avec une pâteuse tellement poussée que j'en suis venu à me demander si j'avais pas de la farine dans la bouche, je m'approche de la scène pour voir du personnage à poil crucifié, convulsant au son du Black Metal satanique de God Seed. La set list était toujours tristement la même, ce qui ma totalement ôté l'envie de m'approcher de la fosse “froidement” réceptive aux vociférations du groupe. Mouais.

Ensuite direction la mainstage pour pouvoir apprécier tranquillement le dernier show de la journée :

Mötley Crüe : Faut dire que ce groupe, je n'ai jamais été un grand fan, mais j'avais quand même envie de matter la formation ricaine qui avait l'interdiction formelle de faire rentrer de l'alcool dans leur loge. Le concert commence, le rideau tombe pour laisser apparaître une scène toute aménagée de lettres métalliques géantes, une batterie gigantesque et tout le show light qui convenait aux circonstances. Les fans sont aux anges au moment où "Kickstart My Heart" démarre en trombe, avec sur l'écran géant les fameuses vidéos de M.C exhibant des nanas super sexy en petites tenues s’exerçant aux armes et autres. Le Show fait monter le public qui se laisse emporter par la vague de "Motherfucker Of The Year","S.O.S"., "Primal Scream" le légendaire "Girls, Girls, Girls", "Dr. Feelgood" et en final "Home Sweet Home". Tout ce que je peux dire, c'est que le show vu de loin était carrément fun, un très bon moment!

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Mötley Crüe


Après ça, le froid m’a rattrapé, mes pieds on commencé à geler et en bon reporter, je me devais d'aller assister au show des Fuel Girls dans le carré V.I.P! Arrivé sur place et après avoir commandé un bon petit whisky-coca, je peux voir une magnifique brune monter sur scène et enlever ses vêtements avec une délicatesse qui n'en a pas laissé un seul indifférent. Après quelques mouvements aguichants elle.... PAF! La sono pète, le son s'éteint, les fuels girls ne peuvent pas s'exhiber, pas de stip-tease pour réchauffer la nuit glaciale, tant pis! Retour au camping pour faire le fameux saut vrillé dans la tente, pour se reposer après cette journée, qui n'était que la première...

Les photos : ICI.

Live Report : Ar-Findel

Ajouté le : 13.07.09

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sickness

tieu le kit de fou de Heaven & Hell

Posté le : 14.07.2009 à 11:42

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